Un énième détour de ma vie,
Je remarque une bien étrange analogie,
Les voies du monde s’apparentant étrangement,
A celles de mon cœur mal-aimant,
Car si les collines du matin calme avaient agies,
Sur mon moi comme une explosion, ultimement salie,
Alors les plaines infinies sont la mort de l’amant,
Un perpétuel regard vers l’horizon, recherche de néant,
Que penser de cette nouvelle et impressionnante partie ?
Puissantes et pétrifiantes tours de roc gris,
Vers le ciel dressées, pointant et accusant,
Hors du sol, avec grandeur mais froideur s’érigeant,
Crane d’orgueils depuis longtemps endormis,
Cicatrices de la terre, isolées et désenfouies,
De lourds songes nuageux s’accrochant et l’endormant,
Douleurs diffuses qu’une brume ne puis dissimuler éternellement,
Choix du soi ou du destin, quel est le prix,
De ce glacial couronnement vers l’abri ?
Sous quelle épaisseur de pierre ? Le cœur s’ensevelissant…
D’une carapace d’arrogance, plus rien n’exprimant.
Vulnérable reste-t-il éternellement ?
Arthur Billette
Liberté, congé et bantidisme
Il y a 9 ans
2 commentaires:
Woah, je suis impressionée !
Merci, je ne ferai jamais un grand poete mais parfois ca fait du bien de se vider...
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