mercredi 30 avril 2008

Ça chauffe pour le Canadien


Ouin, ouin, ouin... Comme ça le Canadien de Montréal commence à être sous pression. Après la défaite de ce soir (défaite de 4-2 pour le CH), la série contre Philadelphie est maintenant de trois victoires pour les Fliers, contre une seule pour le Canadien. Ce qui veut dire qu'au moindre écart, le Canadien se retrouve en vacance (forcée).

Les supporters des Habs commencent à stresser, ça se sent. Leurs chéris, qu'ils espéraient tant voir finir avec la Coupe Stanley (délusion maintenant habituelle), sont au bord du gouffre.

Voyons cependant les bons côtés, si le Canadien perd:
- le Québec pourra recommencer à respirer (inspirez... expirez... Hum, ça fait du bien...)
- on pourra enfin parler d'autre chose (genre les défis auxquels on fait face dans notre vie personnelle ou nationale, vous savez, ce genre d'enjeux superflus comparé au hockey...)
- on nous laissera tranquille avec tous les maudits drapeaux du CH accrochés à toutes les voitures (bizarre, je ne connaissais pas cette nationalité. Je suis tellement naïf, je pensais qu'on pouvait être québécois du Québec ou Canadien du Canada, pas Canadien de la nation Habitants Montréal... )
- et finalement, on se rendra compte que tout ça n'a aucune importance. Réveillez, c'est juste un sport! C'est bien quand ça passe mais dans le fond, c'est juste des gars qui se passent une poque...

Mais ne parlons pas trop vite, il reste encore une défaite pour que les Canadiens disparaissent pour quelques mois. Encourageons-les, on les sait capable de nous donner une dernière mauvaise partie! Go Habs! Go!

mardi 29 avril 2008

Nô: 5/10


Robert Lepage est un grand metteur en scène, il n'a plus à faire ses preuves en la matière. Il nous a aussi prouvé qu'il était très capable sur le plan cinématographique, des films comme Le Confessionnal ou encore La face cachée de la Lune étaient très réussis. Malheureusement avec sa comédie il fait un petit écart, pas bien méchant mais tout de même peu réussi.

Ce film se veut une interprétation d'une oeuvre de Georges Feydeau, dans laquelle une jeune actrice québécoise, en tournée au Japon, voit son monde être mis à l'envers par l'annonce qu'elle est enceinte. Pendant ce temps, le père de l'enfant est à Montréal et est un sympathisant du FLQ. C'est donc un film qui met en cause des relations amoureuses mais aussi un portrait de la situation politique des années 70.

Le tout n'est malheureusement pas très réussi, mal interprété et ne communiquant pas beaucoup. Si on y retrouve des touches d'originalités, c'est en bien petite quantité comparé à ce à quoi Lepage nous a habitué.

dimanche 27 avril 2008

L'Europe et le Charbon


Vous souvenez-vous d'Oliver Twist et de ce Londres, noire de suie, des contes de Dickens? Hum, oui... Vieux souvenir d'un monde révolu, 18ième et 19ième siècle, étant disparu avec l'arrivée de notre époque moderne. Et bien détrompez-vous, car les ciels européens obscurcis par la fumée de charbon sont de retour.

C'est tout à fait malheureux mais la maladie du charbon, déjà bien trop implantée aux États-Unis et dévorante en Asie, fait son retour en Europe. Plus de cinquante centrales au charbon vont apparaître sur ce territoire dans les cinq prochaines années. En fait, il faut préciser que cette méthode de production n'avait jamais complètement disparue du sol européen mais disons qu'elle était passé de mode depuis un certain temps.

Mais quel est le problème exactement? Pourquoi cette technologie est-elle si problématique? Tout simplement parce qu'elle est excessivement polluante. Si l'hydro-électricité, le nucléaire et l'éolien sont considérées comme des technologies vertes (du moins du point de vue des émissions de gaz à effet de serre), le charbon est le complet opposé. Pour produire de l'électricité avec du charbon, on produit beaucoup plus de gaz à effet de serre que n'en produisent n'importe quelles autres technologies. Même les productions au gaz naturel ou au pétrole peuvent sembler presque "vertes" par rapport au charbon. De plus, tout plan afin de rendre propre ces centrales au charbon n'est que fantaisie. On parle de stockage souterrain mais rien n'est vraiment accessible en ce moment et ne le sera avant vingt ou trente ans. Cela veut dire que si on peut faire actuellement des centrales beaucoup plus propres qu'auparavant, elles restent tout de même des désastres écologiques à ciel ouvert. Le charbon, tout autant que le pétrole, est donc responsable des changements climatiques qui sont en train de bouleverser la planète actuellement.

Donc, si cette technologie est si sale, pourquoi une Europe "verte" et pro-Kyoto voudrait-elle s'imposer un tel fardeau (qui restera pour des décades)? La réponse est simple: le pétrole est actuellement hors de prix, même le gaz naturel devient très coûteux et plusieurs pays d'Europe (ex.: Italie, Allemagne...) n'ont pas les moyens de produire suffisamment d'électricité par des moyens propres et n'ont jamais fait le passage au "méchant" nucléaire. Deux options sont donc toujours possibles pour ces pays: se vider les poches afin de continuer à produire au gaz naturel (mais l'Italie et l'Allemagne sont déjà toutes deux sans le sous) ou encore utiliser de nouveau le bon vieux charbon (pas cher et abondant en Europe). Deux choix bien simple: polluer et payer ou encore polluer beaucoup et payer moins... L'Allemagne et l'Italie font en ce moment le deuxième choix.

Le plus triste dans cette histoire est que d'un côté ces pays se donnent bonne conscience en se donnant des objectifs, de diminution de la pollution, extrêmement sévères mais n'arriveront jamais à les atteindre à cause de leurs actions actuelles. Peut-être qu'en en mettant un peu moins sur la rhétorique et un peu plus sur le concret, tout cela aurait pu être évité. Drôle de remarquer que le mauvais étudiant européen (le gaulois nucléaire) peut maintenant relever le nez et être bien satisfait de ses choix atomiques. Ceux-ci lui permettent maintenant d'éviter ce nouvel obscurantisme fossile.

Fahrenheit 451: 6/10


1984 vous connaissez? Et bien disons que cette oeuvre a eut un petit frère nommé Fahrenheit 451. Ce film, réalisé par François Truffaut mais à l'origine écrit par Ray Bradbury,se pose dans un contexte de société fascisantes futuriste.

Il faut le dire, l'histoire est simple mais intéressante et la réflection sociétale est pertinente. On y critique la société du bonheur, déshumanisé, ne laissant la place qu'au plus bas dénominateur commun et où l'intellectualisme est rejeté comme hérétique. La représentation même de ce concept étant illustré par l'interdiction des livres, ceux-ci étant considérés comme nocifs au bonheur de la masse.

Le film n'est malheureusement pas parfait, là où la remarque sociale est adéquate, le style, lui, a beaucoup et je dirais même, mal vieilli. De plus, une parti du romantisme, face à la littérature et la lecture en général, semble un peu exagéré. En résumé le film vaut la réflection mais n'en fait pour autant un classique du genre.

jeudi 24 avril 2008

Israël en paix avec la Syrie?


Peut-être pas aussi impossible que ça en a l'air... Oui, il semblerait bien qu'il y ait des négociations entre Israël et la Syrie, par l'entremise de la Turquie, afin qu'Israël redonne le plateau du Golan en échange de la paix avec son malcommode voisin Syrien.

Cette nouvelle est vraiment importante car ce point particulier représentait une pierre d'achoppement dans toute négociation entre ces deux pays. Depuis 1967 et la guerre des Six Jours, Israël avait le contrôle militaire sur cette région qui, pré 1967, appartenait à la Syrie. Ce plateau n'est pas particulièrement populeux mais est stratégiquement important et revêt aussi une importance pour ce qui est de l'alimentation aquifère. Pour un ensemble régional aussi désertique, l'eau venant du Golan est vitale.

Alors, si ce plateau est si important, pourquoi Israël accepterait-elle de le redonner à son ennemi de toujours? La réponse est évidemment la paix. La Syrie n'a cessé, durant toutes ces années, de vouloir causer la perte de l'État Hébreu et si la guerre ouverte était impensable étant donné la supériorité d'Israël en ce domaine, la guerre-proxy, elle, devenait tout à fait envisageable. Voilà comment la Syrie mena sa guerre durant toutes ces années, en finançant et armant des groupes "terroristes" ou de "résistance" (utilisez le terme que vous préférez) tel le Hezbollah (au Liban) et le Hamas (en Palestine). Israël espérerait donc qu'en redonnant le Golan, la Syrie arrêterait, de son côté, de financer et d'armer ces groupes qui ne cessent de narguer l'État Hébreux.

Bien sûr, les négociations ne sont pas terminées et il serait naïf de prendre pour acquis qu'elles aboutiront. Souhaitons, pour le monde entier ainsi que pour les deux belligérants, que la paix primera, car ça serait déjà une grande avancée pour régler ce sempiternel conflit.

mercredi 23 avril 2008

Il était une fois en Amérique: 8/10


Il est toujours difficile d'oser commenter les grands classiques et les films de Sergio Leone tombent habituellement dans cette catégorie. Enfin, c'est surtout compliqué lorsqu'on a quelques réserves...

Le film se passe en trois séquences différentes, dans le New-York des années 20, 30 et 60. Chacune démontrant une évolution chez les personnages principaux mais aussi au sein de la société en générale. La première se passant dans un ghetto juif, on y voit l'enfance des personnages au sein d'un monde tellement bien représenté par Leone. Durant les années 30, on voit la bande d'enfants devenir des mafiosos, profitant de la prohibition pour se faire une place dans le monde du crime organisé. Finalement, les années 60 mettent en scène le personnage principal, De Niro, maintenant vieux et essayant de faire la lumière sur certains mystères du passé.

Alors maintenant venu le temps des réserves. Évidemment que c'est un grand film et il faut absolument préciser que certaines des scènes sont renversantes, une tout particulièrement (je ne vous dis pas laquelle mais vous saurez quand vous la verrez). De plus, l'environnement New-Yorkais, au travers des époques, est vivant et crédible, nous donnant un aperçu du type de vie que la population menait. Il ne faut pas non-plus oublier le fantastique jeu d'acteur de De Niro. Finalement Leone connaît son affaire et ça se voit, il sait placer ses événements et semer le doute lorsqu'il le faut.
Cependant, ce film ne pousse pas au second niveau. Je veux dire par là qu'il n'arrive pas à atteindre le niveau d'excellence auquel on s'attend d'un Sergio Leone. Le jeu d'acteur fait souvent défaut, pas dans l'ensemble du film mais clairement dans la première partie, les enfants n'étant pas toujours crédibles. Il y a ensuite la question de la musique. Morricone est un Dieu vivant pour ce qu'il a fait dans les western mais je ne trouve pas que son style s'acclimate bien à l'ambiance urbaine de ce film précis. Finalement, on peut dire que l'histoire est un peu classique, des films comme Le Parrain ayant déjà approché ce sujet: gloire et décadence dans un milieu criminel n'étant pas tout frais. On ressent souvent un déjà vu, sauf pour ce qui est du personnage de De Niro, qui lui nous surprend à plus d'une reprise. Vous verrez, je suis certain qu'il vous surprendra vous aussi...

lundi 21 avril 2008

La justice des pirates


Hier, dimanche 20 avril, des pirates somaliens auraient arraisonnés un navire de pêche Espagnol. Ça n'est peut-être pas la première fois que vous entendez parler d'une telle histoire et ça ne risque pas non-plus d'être la dernière, voici pourquoi.

Premièrement, précisons la situation. Ce thonier espagnol fut attaqué, au lance grenade, par des pirates somaliens. Ceux-ci ont pris possession du bateau ainsi que de ses 26 occupants. Le but de l'opération étant bien simple: obtenir une rançon. Ce type d'opération, racketage de haut niveau, a déjà été commis, par exemple récemment contre un bateau de plaisance français ou encore, il y a de ça 2 ou 3 ans, envers un bateau coréen. Bon, fait divers et histoire triste mais pourquoi parler de ce cas spécifique?

Parce que cette histoire est plus qu'un simple racketage et particulièrement parce que les voleurs ne sont pas nécessairement ceux à qui on veut faire porter le chapeau. L'essence du problème est l'endroit où l'acte de piratage a eu lieu et cet endroit est: les eaux nationales somaliennes.

Ah! Mais... Euh... Mais encore?

Ce point est crucial car une question n'a pas été clarifiée: qu'est-ce que le bateau espagnol faisait à pêcher dans les eaux somaliennes? Ces bons vieux Espagnols étaient en train de faire du braconnage (ce terme peut-il s'utiliser dans un sens maritime?), tout comme les Coréens avaient fait (et que tant d’autres doivent faire) avant qu'ils ne se fassent arraisonnés, il y a de ça 2 ans.

Ce cas est en fait assez classique. Étant donné la faiblesse, pour ne pas dire l'inexistence, du gouvernement somalien, il est impossible pour ce petit État de faire respecter ses eaux nationales. La conséquence est donc que des équipages, parasites, s'imposent, profitent de la situation et vides les eaux somaliennes. Geste d'autant plus crapuleux lorsque l'on prend compte la pauvreté extrême de la population somalienne. Après la guerre et la sécheresse, il ne leur manquait plus qu'à se faire voler leurs derniers poissons par des Européens ou des Asiatiques...

Voilà donc pourquoi les pirates en viennent à attaquer ces bateaux: ils se font justice par eux-mêmes. Évidemment, je ne veux pas défendre ce type d'action violente mais il faut en même temps reconnaître que de voler un "vieillard mendiant" (si je peux comparer la Somalie), est un acte d'une bassesse incroyable. Il est évident et je souhaite que ces marins se fassent secourir mais j'aimerais aussi les voir se faire mettre en prison pour leur vol inacceptable. Le piratage n'est pas tolérable mais le fait que des gens, venant de pays riches, profitent de la faiblesse d'une contrée désertique, afin de leur voler le peu qu'ils leur reste, l'est encore moins. Que l’Europe prenne ses responsabilités!

samedi 19 avril 2008

Diaconu remporte un combat TRÈS serré


D'accord, ma prédiction n'était pas très près de la réalité... J'avais prédit une victoire de Diaconu par KO au 5ième ou au 6ième round mais c'est finalement par une décision unanime mais très serrée, que le boxeur québéco-roumain l'a emporté aujourd'hui en Roumanie.

Diaconu a commencé le combat en lion, dominant les quatre premiers rounds, assenant, à son adversaire, des coups à assommer un boeuf. Cependant il semblerait bien qu'Henry était non-seulement aussi têtu qu'une mule mais possédant aussi la résistance d'un rhinocéros (voilà, j'en ai terminé avec les analogies animales). Tout ça pour dire qu'Henry se refusait à reculer et continuait sans cesse d'appliquer de la pression sur Diaconu.

Les rounds suivant furent partagés, légèrement à l'avantage d'Henry mais on voyait régulièrement Diaconu répliquer avec quelques salves destructrices de son cru. D'ailleurs, à la fin du huitième engagement il réussit à solidement ébranler son rival américain.

La fin du combat fut plutôt à l'avantage d'Henry qui, parfaitement conditionné, continuait de mettre de la pression sur Diaconu. Ce dernier semblait vidé par ses efforts dans les rounds précédents et n'avait plus que les moyens de se protéger et d'attendre la décision finale.

Ce choix fut le bon pour Diaconu car il emporta finalement la décision des juges, ceux-ci évaluant le combat: 115-113, 115-113 et 116-113 tous à l'avantage de Diaconu. "The Shark" devient donc champion mondial intérimaire (de la WBC) jusqu'à ce que le champion en titre, Chad Dawson, daigne lui accorder un combat (désolé pour ces technicalités mais ça fait parti du merveilleux monde de la boxe). Adrian a donc remporté son pari mais il devra faire attention à l'avenir, car son conditionnement deviendra essentiel dans l'éventualité, comme ce fut le cas aujourd'hui, où un combattant se refuse à tomber sous ses coups.

vendredi 18 avril 2008

Diaconu vs Henry, de l'action en Roumanie


Adrian Diaconu, une autre étoile montante de la boxe québécoise (disons de la boxe québéco-roumaine) va encore essayer de progresser samedi prochain (19 avril), alors qu'il combattra en sa Roumanie natale, l'Américain Chris Henry (21 victoires dont 17 par KO).

Si je vous parle de ce combat, c'est premièrement parce que cette étape est importante pour Adrian, ce duel, entre deux boxeurs invaincus, est éliminatoire afin de pouvoir accéder à un combat de championnat du monde des mi-lourds (175 lbs). Diaconu (24 victoires dont 15 par KO) est pour la deuxième fois dans cette situation, il y a un an il avait affronté Rico Hoye afin d'obtenir le droit d'affronter le champion du monde, l'Américain Chad Dawson. Il avait passé le "test" éliminatoire avec brillo mais n'avait malheureusement pas pu se présenter au combat de championnat du monde dû à des ligaments déchirés, voilà pourquoi il doit maintenant repasser une nouvelle éliminatoire.

Ce combat est aussi intéressant parce que Diaconu est bien plus qu'un espoir de la boxe montréalaise, il peut certainement aussi être reconnu comme étant le boxeur le plus spectaculaire au Canada. Je vais vous faire un petit topo: Diaconu est petit et trapu, à peine 1,75m sur 80kg à la pesée officielle (donc certainement plus près de 85 à 90kg lors du combat). Ces proportions physiques l'obligent à avoir un style très particulier lorsqu'il est dans le ring. Car la plupart de ses adversaires, même si du même poids, sont habituellement beaucoup plus grands et ont aussi plus de portée (par exemple Henry fait 1,83m et Rico Hoye, son dernier adversaire, faisait 1,91m). Cela l'oblige donc à avoir un style très actif et agressif, car pour lui rester à l'extérieur de ses adversaires veut automatiquement dire recevoir des jabs à distance, lancés par les longs bras de ses adversaires. Diaconu doit donc invariablement trouver le moyen de se jeter à l'intérieur de la portée de son adversaire, sans trop recevoir de coup, pour ainsi pouvoir lui lancer des combinaisons de coups de puissance. Cela lui donne donc un style similaire à Mike Tyson et Rocky Marciano. Son surnom est "the shark" mais il pourrait tout autant se faire surnommer "le carcajoux", car une fois qu'il réussit à entrer dans la portée de son adversaire il devient rapide et dangereux, chacun de ses coups faisant un grand mal à son adversaire.

La conséquence de ce style est que Diaconu donne presque toujours un bon spectacle. Bien qu'il ait fait une carrière amateur extensive, ce qui lui donne une technique enviable, il préfère utiliser son style plus agressif lorsqu'il est dans le ring. Il n'y va que pour le KO, ce qui peut évidemment lui nuire à l'occasion.

Son opposant, Chris Henry, m'est peu connu mais sa fiche est belle et impressionnante. Ses 17 KO en 21 combats montrent qu'il est, lui aussi, un rude cogneur. Cependant sa fiche montre aussi qu'il n'a affronté aucun boxeur de haut niveau. Il est donc difficile de savoir si ce Henry est un vrai aspirant ou simplement un feu de paille. Nous serons cependant bientôt fixés à propos de cette question.

Le combat a donc lieu demain, samedi, à 17h et sera diffusé sur le réseau TVA. Ne le manquez pas, car ce combat ne comportera que des flammèches et il serait bien étonnant que les feux d'artifices ne prennent pas.

Prédiction: Diaconu n'a pas boxé depuis un an mais s'est déjà prouvé par le passé et le combat a lieu à Bucarest, auprès de ses supporters. De l’autre côté, Henry a une belle fiche mais n'a rien prouvé et il sort de son patelin pour la première fois, la pression risque de l’écraser. Je prédis donc une victoire par KO (ou TKO) par Diaconu au 5ième ou 6ième round.

jeudi 17 avril 2008

La fin de Rick Hillier


C'est la fin de Rick Hillier. Enfin, pas littéralement, après tout il doit lui rester plusieurs bonnes années de vie et quelques bonnes manières de s'accomplir dans son existence terrestre. Par contre, le Rick Hillier chef des forces armées canadiennes, a bel et bien annoncé sa fin. Conclusion prévue pour le premier juillet 2008 (faire ça le jour de la fête nationale, quelle démonstration de nationalisme...). Ce qui veut dire deux choses, premièrement qu'il faudra trouver un nouveau chef à nos armées (très perspicace, je sais) mais aussi que la manière de faire de Hillier n'était peut-être pas très appréciée.

Évidemment, Hillier a dit qu'il prenait sa retraite par lui-même et qu'il n'y était pas forcé... Bon, peut-être mais ce genre de déclaration veut habituellement dire le contraire. Il est plus probable qu'un personnage controversé comme lui ait plutôt été "influencé" à prendre sa retraite. En suivant cette intuition, on peut facilement concevoir que les plans de Hillier en Afghanistan, n'ayant pas vraiment atteint les résultats escomptés, sont donc remis en question. La guerre au pays des Talibans ne va pas aussi bien que prévu, est très impopulaire au pays et ne risque pas de s'améliorer du jour au lendemain. Donc, une tête doit rouler...

Jusqu'ici tout va bien mais ensuite, qu'est-ce qu'on fait? Un nouveau chef des forces armées devra faire quoi? Attend-t-on une nouvelle stratégie d'ensemble ou simplement un personnage ayant une personnalité médiatique moins fanée? Nous serons fixé avant le premier juillet mais d'ici là l'incertitude reste, est-ce un ajustement de plan du fédéral, bien pensé et préparé, ou au contraire une réaction de panique par rapport à une guerre qui va mal et dont on ne sait trop comment se dépêtrer?

- Une lueur aspirant: Mars 2008

Je brûle et pourtant la glace m’enlève,
Rationalité oubliée à quelques 20 000 lieux,
Sous la masse de mes trop grands désirs d’Ève,
Une rage telle, à me faire crier à tous les dieux,
Jusqu’à la fin du dédale des cieux,

Pomme de jade, ne t’ai-je déjà rencontrée?
Pourtant comme au tout premier moment,
Contrée vierge donnant l’impression d’avoir déjà été,
Quand au même instant l’auréole me ment,
D’avant je n’ai jamais rencontré ce subtil vent,

De par moi-même-je-veux et m’élève,
Est-ce vraiment, comment dire… Pour le mieux?
Ne puis-je tout faire jusqu’à ce que le soleil se lève?
Pour n’accepter qu’alors de concevoir l’adieu,
Tout doucement acceptant de baisser les yeux,

Pomme de jade, un regard vers moi dressé,
« Blanc je suis mais tellement moins qu’avant !»
Affirmer de tels propos sans siller…
Pan de mon incertitude l’entourant,
Maintenant, un dernier instant, dans l’espoir de l’aimant -

Arthur Billette

mercredi 16 avril 2008

Bush le papiste


Drôle de voir comment le temps peut transformer les choses. Il n'y a pas si longtemps, toute association avec le Pape, en terre américaine, était un crime passible de... de... bon pas de grand chose mais au moins d'une certaine ostracisassions. Par exemple, Kennedy fut fortement contesté parce qu'il était catholique, il du se prouver à plusieurs reprises, tout en citant régulièrement la liberté de religion soutenue par la constitution, pour enfin se faire accepter (et regardez comment ça c'est terminé pour lui!).

Voilà donc pourquoi on peut vraiment s'étonner de voir les relations plus que cordiales entre George W. Bush (évangéliste convaincu) et le Pape Benoît 16. Cependant et en y pensant bien, doit-on vraiment s'étonner des relations de plus en plus près de cet homme politique (à tendance religieuse) et cet autre homme religieux (à tendance politique)?

En fait, les liens entre Washington et le Vatican deviennent de plus en plus logiques. Le fait que Bush fit la visite, à plusieurs reprises, du Saint Père de l'Église Catholique et que celui-ci lui rend maintenant la politesse, en se déplaçant aux É-U, est une conséquence logique des transformations que vivent l'Europe et l'Amérique.

Là où l'Amérique était, autrefois, progressiste et protestante, alors que l'Europe était catholique et conservatrice, le monde d'aujourd'hui semble avoir mué à l'inverse. Les États-Unis de 2008 sont dorénavant en bonne partie catholique (Mexicains, Italiens, Irlandais, Philippins...) et sont surtout devenus très conservateurs. De l'autre côté, l'Europe devient de plus en plus athée et au moins autant progressiste.

Ce sont donc deux hommes qui s'entendent sur une somme de sujets: les maux causés par l'avortement, les contraceptifs et surtout de manque de place pour la religion dans la vie des nations modernes... L'alliance entre un Bush obsédé par la religion et la légitimité divine , ainsi que de l'autre, un Pape conservateur et cherchant toujours à garder son influence internationale, devient tout à fait sensée. Bush le papiste et Benoît l'américain sont maintenant des réalités de notre monde fantastique et jamais à cours d'idée.

mardi 15 avril 2008

Minuit dans le jardin du bien et du mal: 4,5/10


Clint Eastwood fut un grand acteur et réussi maintenant très bien comme réalisateur. Malheureusement, ça ne veut pas dire pour autant que ça lui a toujours été facile. Si dans Lettres d'Iwo Jima ou dans 1 Million Dollars Baby il montre une grande sensibilité et une fascinante habilité à nous rendre vraisemblables des personnages extrêmes, toutes ces capacités semblaient inexistantes (ou du moins peu présentes) dans Minuit dans le jardin du bien et du mal.

Loin de moi de dire que ce film était particulièrement mauvais mais plutôt, que c'était une production faible, fade et beaucoup trop stéréotypé. Évidemment que Kevin Spacey est bon, quand ne l'est-il pas? Mais ça n'est pas suffisant pour soutenir le film à lui tout seul.

Voilà! Si ça vous dit de voir un film carte postal, avec une intrigue pas trop convaincante, se passant dans la Louisiane profonde, alors faites-vous plaisir, ce film est là pour ça.

lundi 14 avril 2008

Pas encore lui!


Comme un Hannibal des temps modernes, se lançant encore une fois à l'attaque de l'Italie. Que dis-je? Tel le monstre de Frankenstein, se montrant intuable et ressortant continuellement de sa tombe, il est de retour... Qui? BERLUSCONI! AAAAAAHHHHHHH (cri de peur)! Pas encore lui!

Et oui, pour la énième fois Silvio semblerait se diriger vers le pouvoir suprême d'Italie, la présidence du Conseil italien lui semblant assurée. On pensait s'être débarrassé de ce débris démagogue en 2006 mais le voilà ressortit de sa tombe et plus frais (merci madame fontaine de jouvence, A.K.A.chirurgie plastique)que jamais.

Je ne repartirai pas dans la rédaction de la liste des défauts de notre ami Silvio. Du moins faut-il tristement lui reconnaître sa constance et jusqu'à un certain point, d'avoir permis à son pays d'expérimenter une certaine stabilité (phénomène rare en terre transalpine). Malheureusement, grâce à ses quelques qualités et surtout malgré ses kyrielles de défauts, Berlusconi l'infâme risque de s'imposer comme étant la figure politique la plus importante de l'Italie, post deuxième guerre mondiale.

Qui s'en fout? Après tout les italiens l'ont bien élu. Vrai mais c'est justement là que les italiens sont en train de sceller leur avenir. Berlusconi au pouvoir n'a rien amener (sinon la stabilité) à l'Italie. Ses tentatives en relations internationales ont été grotesques, ses politiques fiscales ont endettées l'Italie pour les décades avenir et son monopole des médias a créé un dangereux précédent pour la démocratie italienne. Le réélire maintenant ne ferait que rouvrir la porte à l'irresponsabilité suintant de cet individu.

Évidemment la première responsable est l'Italie elle même, ils l'ont élu (reste à confirmer mais tout semble l'indiquer) et ont ainsi fait un choix populiste. Combien de temps cela prendra-t-il pour que les italiens se rendent compte que ceci n'est ni une partie de soccer et encore moins un concours de popularité télévisé. Des changements devront être fait bientôt par la population de ce beau pays car sinon leur statu (déjà chancelant) de puissance économique et membre du G7 deviendra bientôt une farce ridicule.

Caramel: 7/10


Bon, me voilà de retour après une difficile semaine de remise de travaux.

Vous avez envi de vous divertir tout en en apprenant un peu sur une culture exotique (du moins du point de vue d'un québécois)? Alors allez voir Caramel, plaisir et enrichissement seront au rendez-vous, promis!

Rapidement, l'histoire se passe à Beyrouth et tourne autour de la vie de cinq femmes et d'un salon d'esthétique. Vous y verrez les problèmes de vie de ces héroïnes mais aussi bien plus, ce que peut être la vie au Liban et plus particulièrement à Beyrouth. Tout y passe: les diverses réalités vécues par les différentes générations, la situation des chrétiens, des musulmans, le rapport à l'autorité, les conventions sociales (surtout en rapport avec la vie amoureuse), la modernité mais aussi l'actualité des traditions anciennes. Beaucoup, oui beaucoup à apprendre et croyez moi, tout cela dans une enveloppe vraiment facile d'accès.

Essayez, vous ne le regretterez pas. De plus, cela vous permettra de comprendre la raison du titre, pourquoi Caramel?

lundi 7 avril 2008

Commentaires

Juste pour préciser que certaines options ont été changées et vous pourrez maintenant tous laisser vos commentaires. Ça n'était pas possible auparavant puisqu'il fallait avoir un compte gmail pour pouvoir intervenir. Ça n'est plus le cas maintenant donc... Lâchez-vous lousse! Pas sûr que ça changera quoi que ce soit mais bon... On verra bien.

Semaine difficile


Voilà, je suis peut-être dans ma semaine la plus difficile de ma session (rien de moins que trois travaux à remettre) et je ne vois pas trop comment je pourrai intervenir sur mon blog. Donc, une petite semaine de pause (à moins que je ne trouve le temps) et on revivra la semaine prochaine.

jeudi 3 avril 2008

Yue Min Jun le génie cynique




Je ne peux certainement pas me considérer comme un grand amateur des beaux arts et dois plutôt m'avouer autiste en ce domaine mais un nouvel artiste (du moins pour moi) a su me faire un peu goûter au plaisir de ce type de création. Est nommé Yue Min Jun, peintre moderne chinois.

Je ne connais pas grand chose de la vie de ce monsieur Yue, sinon qu'il est libre d'esprit, passablement cynique et a été profondément marqué par le massacre de Tienamen (comme vous pourrez le remarquer sur une des oeuvres ci-dessus). Ce qui me marque chez lui est l'utilisation d'une ironie si violente qu'elle devient bien vite sarcasme. Les gigantesques sourires, emplis de tant de dents, se transformant vite en grimaces. Critique de situations si cruelles, ce signe habituel de joie devient au contraire une grande preuve de détresse. Ne trouvez-vous pas le membre de l'autorité (peinture du bas, à droite) tout à fait glaçant? Il est en train de faire un solo de guitare imaginaire, y prenant possiblement un plaisir fou, alors même que les opposants se font exécuter.

Yue semble aussi régulièrement utilisé la nudité, parfois peut-être pour montrer la faiblesse ou encore la futilité... Qu'en sais-je? Ce qui est évident, c'est son zel à attaquer une vision du modèle chinois. Ici on peut voir un juge, la hiérarchie sociale et finalement l'autorité, tours à tours ridiculisés.

mercredi 2 avril 2008

1000 soldats de plus et ça n'était pas trop tôt


Finalement un pays membre de l'OTAN accède à la demande canadienne. Suite au rapport Manley, le Canada s'est engagé à garder ses soldats en Afghanistan, dans la province de Kandahar et donc dans une zone de combat dangereuse mais à une condition. À la condition qu'un autre pays, membre de l'OTAN, viendrait lui porter main forte dans cette région à risque. La demande était plus précisément de 1000 paires de mains fortes... La réponse, principalement européenne, fut d'un mutisme incroyable, Allemands, Italiens, Espagnols (et autres) ne se pressant pas afin d'aider leur allier canadien. Heureusement pour notre pays, la France décida de faire un pas en avant et Sarkozy a confirmé cette semaine qu'il enverrait près de 1000 soldats supplémentaires.

Merci monsieur Sarkozy mais... Mais il y avait une petite clause dans le bas du contrat, car les soldats français ne seront pas déployés dans le Sud du pays, avec les canadiens mais plutôt dans l'Est. Ce qui veut dire que ce seront finalement les américains qui viendront en aide aux canadiens et que ce seront des américains et non des français, qui sauteront sur des mines enfouies sous les routes de Kandahar. Tout ça pour dire que tout l'OTAN devrait être redevable à la France d'envoyer plus de leurs précieux soldats mais il faut malheureusement préciser que l'on aurait préféré avoir l'aide de soldats prêts au combat et non d'autres statues de pierre servant à garder les portes de Kaboul.
 
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