mercredi 27 janvier 2010

Brume: 6,5/10


2007, Type: Horreur. Durée: 2h06. Réalisateur: Frank Darabont.

Brume, une autre histoire de Stephen King réalisée par Frank Darabont (La ligne verte et À l'ombre de Shawshank), est un film d'horreur plutôt original qui réussit à amener quelques analyses sociales peu banales.

L'intrigue du film est simple: un soudain brouillard s'abat sur un petit village du Maine (le pain et le beurre de Stephen King), immobilisant une grande partie des habitants dans le supermarché local. Cependant ceux-ci devront s'armer de courage car la brume n'est qu'une partie de ce à quoi ils devront faire face, quelque chose de terrifiant se cachant dans les volutes blanches, juste à l'extérieur de leur petit îlot de sûreté...

Tadam! D'accord, à première vue ce scénario ne semble pas si différent de bien d'autres amenés dans les habituels films pour ado. Qu'à cela ne tienne! L'histoire de Brume va chercher un tantinet plus loin que cette situation de base. Car non-seulement le film réussira à nous intriguer et même peut-être à nous faire sursauter mais en plus, l'analyse des réactions des personnes prisent dans le supermarché est intéressante. Finalement, la dernière scène est particulièrement prenante; certains apprécieront, alors que d'autres détesteront certainement. À vous de juger. De mon côté, je dois m'avouer plutôt satisfait mais sans pour autant y trouver quoi que se soit d'exceptionnel. Un bon film d'horreur, ce n'est tout de même pas si commun...

lundi 18 janvier 2010

Les trois royaumes: 6,5/10


2008, Type: Guerre. Durée: 2h25. Réalisateur: John Woo.

Les trois royaumes, version française de Chi Bi du réalisateur John Woo, est un film de chinois racontant un conflit militaire opposant les 3 principaux royaumes présents en Chine au 3ème siècle de notre ère.

L'histoire est simple: le puissant est méchant et impérieux, alors que les faibles sont brillants et courageux. Autrement dit, c'est une autre version du bon vieux combat entre le bien et le mal. Deux royaumes mineurs essayent de se défendre mutuellement contre le royaume principal. Leurs forces, bien qu'unies, ne font pas le poids face à l'incroyable armée du seigneur du principal royaume. Comment feront-ils pour s'en sortir? Suspens... Tous se rejoignent donc au fort de la falaise rouge et c'est là que la bonne vielle bataille finale a lieue.

Rien de nouveau sous le soleil mais honnêtement, quoi s'attendre d'autre venant de John Woo? Ce réalisateur se spécialise dans l'action et de l'action, il nous en donne à la pochetée dans ce film. En fait, à part quelques passages pseudo philosopho-romantiques, l'essentiel du film ne touche qu'un seul sujet: la guerre. De ce côté, le film est tout à fait réussit. La présentation visuelle est superbe, l'action bien présentée et les stratégies militaires passionnantes. En ce sens, Les trois royaumes vaut bien un film comme 300; divertissant mais ayant tout de même bien des failles. Par exemple, la tentative de Woo de vouloir absolument personnifier la guerre, en mettant beaucoup l'accent sur les faits héroïques des généraux devient rapidement complètement ridicule. De plus, le jeu d'acteur n'est pas toujours au rendez-vous, les passages romantiques sont vraiment, vraiment faibles et certaines situations sont parfois simplifiées au point de ressembler à des stéréotypes de bandes-dessinnées.

Toute fois, ça reste un bon film de guerre, divertissant et bien fait. Si vous aimez des films tels que Troie, 300, Alexandre ou Coeur Vaillant, vous aimerez sans aucun doute Les trois royaumes.

vendredi 15 janvier 2010

Jean-François Lisée frappe encore juste!


Jean-François Lisée (membre du PQ et ancien conseiller politique de Parizeau et de Bouchard), est un homme aux qualités rares: d'un côté il est doté d'un esprit original et effervescent, de l'autre et c'est tout à son avantage, d'un solide sens de la réalité et du concret. Autrement dit, c’est un original qui a certainement une utilité réelle dans un Québec comme celui qui est le nôtre : une société qui fait face à de multiples défis et qui devra se débattre dans l’avenir proche afin de ne pas se faire ratatiner par les multiples contraintes auxquelles nous aurons à faire face sous-peu.

Lisée est, c’est le moins qu’on puisse dire, un homme passionné par le Québec et les défis qui nous attendent. Comme c’est à son habitude, il nous a récemment fait des propositions. En fait, pour être plus précis, il a décidé de donner des conseils au ministre des finances du Québec, monsieur Raymond Bachand.

Aucune idée si celui-ci sera moindrement intéressé par ce que Lisée veut lui proposer mais je crois que tout Québécois intéressé par notre avenir commun se devrait d’y jeter un coup d’œil.

Voici donc les quatre « lettres » qu’il a envoyées au ministre, bonne lecture :
1. À quel prix l’équilibre?
2. Est-ce l’heure des taxes?
3. Tarifer au cube?
4. Pour un Québec enrichi!

Précisons tout de même que je ne suis pas nécessairement en accord avec chacun des points proposés par Lisée mais ce qui me semble important, c’est qu’il voit juste dans l’ensemble et qu’il comprend le poids du pouvoir. Il ne propose pas un rêve et je suis convaincu qu’avec les réformes qu’il propose, notre Québec s’en tirerait mieux.

jeudi 14 janvier 2010

Google et l'héroïsme corporatif


En déclarant la guerre à la Chine, Google devient-il un citoyen corporatif responsable?

Vous devez sans doute avoir entendu parler de la nouvelle comme moi; Google vient de commencer un bras de fer avec la Chine. On ne parle pas ici d'une légère mésentente ou d'un défis de petite envergure pour le moteur de recherche numéro 1 au monde. Situation sensible qui nous montre que la Chine est un partenaire VRAIMENT récalcitrant mais aussi que Google est très courageux (et possiblement un fin stratège).

Les raisons du conflit
Premièrement: quel est le problème? Le problème, pour Google, est double: une question de liberté d'expression et une autre, toute aussi importante, de refus de se faire maltraiter par l'État totalitaire et répressif qu'est la Chine. Plus précisément, Google se plaint d'avoir été la victime de cyber attaques de la part du gouvernement chinois (des comptes Gmail de dissidents chinois et d'entreprises occidentales faisant affaires en Chine auraient été piratés). Cela est évidemment inacceptable pour la compagnie américaine.

De plus, la Chine met de plus en plus de pression sur Google afin que les moteurs de recherche internet de cette compagnie soient censurés. Cela dans sa version en langue chinoise (google.cn) mais aussi dans sa version standard (google.com). Ce qui est aussi évidemment vraiment problématique pour Google.

En raison de ces deux zones de problème, Google a décidé de faire face à l'Empire du Milieu: ou bien la Chine promettait de ne plus attaquer les activités internet de Google, ainsi que de ne plus essayer de censurer le contenu de ces activités ou bien Google prenait la décision unilatérale de ne plus faire d'affaire en Chine.

Et vlan!

Les enjeux
Ceci n'est évidemment pas une décision facile pour Google, car si cette compagnie s'est toujours attachée à un mantras très positif "Google does no evil", la réalité du marché chinois demandait une adaptabilité un peu plus grande...

Pour Google, faire des affaires semblait être un bon modèle de développement pour l'avenir (comme ça semble être le cas pour toutes les autres entreprises). Cependant, avoir accès au marché obligeait la compagnie américaine à remettre en question son identité: liberté d'expression à tout prix ou encore respect des lois du pays hôte? Google avait alors choisit de respecter les lois chinoises et ainsi de censurer une partie de son moteur de recherche .cn.

C'était donc un douloureux choix pour Google mais qui lui ouvrait, du coup, un gigantesque marché potentiel. Cependant et avec la situation actuelle, Google se met dans une situation où il se coupe d'un grand marché, ce qui pourrait profiter à ses compétiteurs.

D'un autre côté, en faisant cette sortie la compagnie américaine espère certainement y gagner. Par exemple, en devenant le champion de la liberté d'expression Google se donne bonne presse à l'extérieure de la Chine et bénéficie ainsi d'un bon coup de pub.

De plus, on peut aussi imaginer que Google espère que de mettre la Chine dans le rôle du persécuteur, obligera l'Empire du Milieu à être plus conciliant envers le moteur de recherche. Évidemment, c'est un coup de dés, puisque la Chine peut parfois se montrer extrêmement bornée sur ce qu'elle conçoit comme des questions intérieures.

Finalement, Google n'avait pas le choix de réagir comme elle l'a fait, car si elle n'avait rien fait, on peut être certain que la Chine aurait recommencé ses incursions illégales. Ne pas réagir aurait été reçu comme une preuve de faiblesse et Google aurait alors perdu toute crédibilité envers le Parti Communiste Chinois. Google se met donc à parler un langage que la Chine comprend bien: un duel de force et de pression. Bravo à Google d'avoir fait ce que cette importante compagnie se devait de faire. Nous verrons maintenant si Google a les reins assez fort et si il réussira à tenir son bout contre cette super-puissance mondiale.

dimanche 10 janvier 2010

Haut dans les airs: 5/10


2009, Type: Comédie dramatique/romantique. Durée: 1h49. Réalisateur: Jason Reitman

Haut dans les airs, dernier film de Jason Reitman (l'excellent réalisateur du film Juno), est le type de film qui devrait obtenir un assez grand succès au box office: acteur connu (George Clooney), histoire relativement drôle/romantique/dramatique (il y en a pour tous) et un sujet qui est bien à l'heure du jour: la crise économique.

En effet, Haut dans les airs est l'histoire d'un sous-traitant bien particulier. Cet homme, interprété par George Clooney, a pour spécialité de foutre les gens à la porte. Travailleur constamment sur la route, les entreprises l'engage afin de faire le sale boulot: rencontrer l'employé afin de lui expliquer que son temps dans l'entreprise est terminé. Le film nous présente donc ce monde peu connu, un personnage principal ayant une histoire atypique et un regard sur ses transformations personnelles ainsi que professionnelles.

Malheureusement, le film est un échec, pas de la pire espèce mais tout de même bien en dessous des espoirs que j'avais. Le jeu d'Anna kendrick (dans un rôle de soutien) est très mauvais, l'histoire ne mène à nulle part, les dialogues sont insipides (étonnant pour le réalisateur de Juno), le placement de produit tout à fait indécent et l'ensemble de la "morale" du film peut être résumée par une philosophie à deux sous... En gros, c'est un film qui essai de surfer sur un mix de bonnes intentions, de romance, de petites morales et surtout, sur un sujet très à la mode en pleine crise économique. Non, ça n'est pas le pire film de l'année (loin de là) mais il faut vraiment être CON pour croire que c'est le plus grand film de l'année 2009.

vendredi 8 janvier 2010

Blague de circonstance


Sacré Sean Connery, toujours le mot pour rire celui-là! Honnêtement, je n'ai aucune idée si les paroles sont vraiment de lui mais ce qui est sûr, c'est que de raconter cette blague mais avec son accent écossais à couper au couteau, rend la blague au moins deux fois plus drôle. Évidemment et bien que cette blague soit bonne dans toute circonstance, il faut toute fois juger son public, car une mésinterprétation est hautement probable; une bataille comme conséquence de l'insulte gratuite n'étant pas impossible...

lundi 4 janvier 2010

Terminator, rédemption: 3,5/10


2009, Type: Action, science-fiction. Durée: 1h55. Réalisateur: McG

Pour tous ceux de la génération Terminator, l'image du governator robotique comme meurtrier sans émotion ou encore comme protecteur sympathique, est devenu un véritable culte. On pouvait donc facilement s'imaginer l'intérêt que le dernier film de cette série, Terminator: rédemption, aurait auprès de ce publique conquis d'avance (surtout avec Christian Bale comme acteur principal). Malheureusement, ce quatrième Terminator a réussit à faire l'impensable; faire pire que le troisième...

L'histoire se passe en 2018, un monde apocalyptique dans lequel les quelques humains survivants doivent essayer de se défendre contre Skynet et ses hordes de robots (scénario évoqué à multiples reprises lors des précédents films). La découverte d'une arme spéciale permet cependant aux humains d'espérer complètement renverser la vapeur et ainsi porter une attaque dévastatrice contre leur ennemi.

Résultat: très mauvais!

Oui, j'ai été complètement déçu de ce film. On m'avait bien dit que ce n'était pas un bon film mais je ne pensais pas que ce serait si mauvais. Les effets spéciaux étaient très bons et l'action bien montée mais les personnages n'étaient que des coquilles vides (oui, oui, même Christian Bale), le script d'une fadeur incroyable et le scénario, une suite de déjà-vus bourrée d'invraisemblance absolument sans intérêt.

On voulait juste un bon film d'action (avec un monde science-fiction divertissant) mais le réalisateur a complètement échoué dans sa mission. D'ailleurs, qui a eu la très mauvaise idée d'engager "McG" (c'est un nom ça?) à ce poste? Sérieusement, choisir le réalisateur des Charlie's Angels comme réalisateur d'un Terminator? Vraiment un choix débile.

dimanche 3 janvier 2010

Bonne année!


Bonne année à vous tous (euh, oui; vous tous, le peu de lecteurs passant encore de temps à autres sur ce blog)! Vous rendez-vous compte? On est en 2010! 2010 c'est une année pour les films de science fiction (la suite de l'odyssée de l'espace ne se passe-t-elle pas justement en 2010?). C'est quand même fou quand on y pense: quand j'étais jeune, je trouvais que je serais bien vieux en l'an 2000... Et puis là on est rendu en 2010!!!

Hum. Bon je sais que tout le monde ne sera pas aussi impressionné par cette question de chiffre mais moi je trouve ça pas mal excitant... Aussi je passerai prestement à mon sujet principal: vous souhaiter une belle année et que vos buts (quels qu'ils soient) s'accomplissent comme vous le souhaitez.

Dans mon cas (et concernant ce blog), mon but pour 2010 est premièrement de faire mieux qu'en 2009. Comme vous avez pu le remarquer, 2009 n'a pas été une très bonne année pour Du Monde à la Lettre.

Après avoir commencé l'année avec quatre mois acceptables, j'ai malheureusement plutôt dérapé sur le deuxième tiers de l'année. Manque d'inspiration? Pas vraiment, j'avais bien des sujets à traiter mais n'ai simplement pas réussit à me concentrer sur le travail à faire... Pour 2010, j'aimerais réussir à garder une moyenne de 10 publications par mois, ce qui me ferait donc au moins 120 publications par année. Enfin, on verra bien.
 
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