mercredi 31 octobre 2007

Chavez contre... l'Halloween!



Notre cher Hugo Chavez, président élu du Vénézuela mais futur dictateur castriste, en remet encore un peu avec ses frasques grotesques.

Qu'a-t-il encore fait vous demanderez-vous? La question est bonne, après tout le cv de notre cher Hugo commence à devenir épais. Sa dernière déclaration farfelue met en cause un code de conduite très avancé que "El Presidente" suggère à sa population... Cette suggestion concerne cette fois-ci les fêtes n'étant pas d'origines vénézuelienne, par exemple l'Halloween. Chavez croit que ce type de fête est quelque chose comme une manifestation public du "mal" et qu'il faudrait donc éviter d'y participer. Précisons ici que le mal dont il nous parle est le même qu'il avait dénoncé, il y a de ça quelques temps, à l'ONU: les odeurs de souffre venant de la Maison Blanche! En gros, il trouve que l'Halloween fait beaucoup trop américain, ce qui est évidemment innaceptable au Vénézuela bolivarien.

Sacré Chavez, toujours le mot pour rire, dommage qu'il ne soit pas qu'un animateur d'émission télévisée, ça lui permettrait de se spécialiser en sa force principale: son sac à blague sans fond. Soyons sérieux, est-il vraiment du ressort d'un président de déterminer si les enfants doivent ou non se déguiser à la fin du mois d'octobre? Je veux dire, déjà que Chavez essaye de retransformer complètement le système d'éducation, pour faire des enfants de bons petits bolivariens communistes... Quelle est la prochaine étape? Chavez décidera-t-il du nombre d'oranges devant être déposées dans les bas de Noël? Ça ne serait pas un homme ayant un petit problème à controler ses envies de contrôle, ça? Mais non, suis-je bête, c'est seulement que Chavez veut s'assurer d'être le seul à être déguisé pour l'Halloween, en fait pas seulement pour l'Halloweeen, Chavez n'essaie-t-il pas, depuis quelques temps, de se déguiser en l'image qu'on voit ci-dessus? Après tout, aucune question de bien ou de mal, de morale ne le laisse sans voix. Lâche pas Hugo, t'as déjà ruiner ta réputation et ça sera bientôt le cas pour celle de ton pays! À qui le tour?

mardi 30 octobre 2007

L'Erreur Boréale: 6/10


Ce documentaire très connu, de Richard Desjardins, est devenu un classique du documentaire québécois. En fait, je dois certainement être le dernier québécois à l'avoir vu. Le sujet, maintenant archi-connu, est l'état des forêts québécoises et l'excès de l'utilisation ce celles-ci par les compagnies d'exploitation forestière. Je dois dire d'emblée que le documentaire réussi son but principal: nous convaincre que la situation est critique. Desjardins nous bombardes, durant tout le film, d'images de destructions terribles qui nous forcent à accepter ce constat démoralisant. Cependant, le film a des manques réels au niveau de son impartialité et de son originalité. Desjardins est un prêtre advocant pour sa cause et il n'a pas grand chose d'autre à nous proposer que des images de terres brûlées et quelques entrevues. À aucun moment il ne nous permet d'avoir un vrai point de vue d'ensemble sur la situation. Autrement dit, il émet des doutes, qui m'ont personnellement convaincus qu'il y avait un problème mais n'apporte pas de preuves que la situation québécoise est désastreuse dans son ensemble. Son manque d'objectivité jouant clairement contre lui. Cela n'empêche cependant pas son documentaire d'être choc et de nous sensibiliser à une cause importante.

Da Vinci Code: 5/10


Bon, je ne serai pas long sur ce coup là. Comme je l'avais déjà exprimé, il y a de ça quelques mois, le message et la démarche du Code Da Vinci me hérissent les poils. Vous n'avez qu'à revoir mon précédent article sur le sujet...

Qu'en est-il du film? Rien de bien nouveau, en fait le film est assez près du livre. Évidemment sans avoir autant de détails mais rien n'a été drastiquement coupé ni rajouté. Ça n'est donc pas un mauvais travail du réalisateur Ron Howard. Les scènes sont belles et plutôt bien tournées mais la brochette d'acteurs (Hanks, Tautou, McKellen et Reno) n'apporte vraiment pas beaucoup de goût à la fadeur de l'histoire. C'est donc un échec à gros budget mais qui a sûrement dû rentrer dans ses coûts, sinon faire un profit appréciable. Précisons que le film, bien que très similaire au livre, donne une idée assez différente de ce qui est véhiculé dans le livre. Je ne suis pas certain, ça fait déjà un certain temps que j'ai lu le livre mais il me semble que celui-ci tombait plus dans l'absolu, contrairement au film qui permet un certain relativisme. De toute manière, n'allez pas le voir! Je me doute que ce conseil ne servira à rien, tout ceux voulant le voir l'ayant déjà vu et les autres, ne l'ayant pas vu, refuseront sans doute d'y être traîné même de force...

lundi 29 octobre 2007

Un Kaczynski de moins!


Hourra, Hourra, le monde, l'Europe et surtout la Pologne sont maintenant débarrassés d'un des deux frères Kaczynski. En effet, Droit et Justice (PIS), le parti du premier ministre de la Pologne, Jaroslaw Kaczynski, a perdu la dernière élection générale polonaise anticipée. Le grand gagnant de cette élection, ayant eu lieu la semaine dernière, est le parti libéral Plateforme Civique (PO). Ce qui veut dire que Jaroslaw Kaczinsky perd son poste de premier ministre. Cela ne fera pas disparaître les deux frères pour autant, le frère jumeau de Jaroslaw, Lech, est et restera président jusqu'en 2010.

Le première réaction sera sans doute un gros "?". Je comprends, après tout, qui se fou (au Canada) de l'identité du premier ministre Polonais? En apparence, ça n'est pas une question internationale importante. Ça n'est cependant pas tout à fait juste, pour de multiples raisons mais particulièrement deux, la Pologne et les frères Kaczinski ont actuellement leur importance.

La première raison de l'importance de la Pologne et des Kaczinski est leur rôle dans les dernières négociations du traité Européen. Comme j'en avais parlé, il y a de ça quelques mois, la Pologne et les deux frères Kaczynski (premier ministre et président), ont essayé de faire de l'obstruction. Ils souhaitaient à tout prix bloquer toute réforme n'allant pas au pur avantage des polonais. Attitude des plus négative, surtout qu'une confédération démocratique, comme l'Union Européenne, ne peut absolument pas marcher sans un minimum de compromis. Il fallu donc une patience incroyable et une somme de compromis faramineuse afin de plaire aux Polonais. Après une constitution ratée, un traité rejeté aurait pu représenter la mort de l'Europe mais les frères Kaczinsky n'en avaient cure... L'hécatombe, politique, a réellement été évité de peu. Vous pouvez donc voir, par cette première explication, en quoi la Pologne et ces dirigeants jumeaux avaient une grande importance (négative) sur le reste de l'Europe.

La deuxième raison de l'importance de la Pologne et des Kaczinski est le rôle prépondérant qu'a ce pays face aux nouveaux pays démocratiques de l'ancien bloc de l'Est: La Pologne est le pays le plus nombreux et le plus développé économiquement des anciens satellites de l'Union Soviètique. C'est aussi en Pologne que la révolte contre Moscou a été la plus durable, ce qui a finalement fait tomber le communisme en Europe. Pour ces différentes raisons, la Pologne se devrait d'être un chef de file; l'exemple pour des pays tels que la Slovaquie, Lituanie, Estonie, Hongrie, etc. Actuellement, sans meneur moral parmi le groupe de pays de l'Est ayant récemment joint l'Union Européenne, tous se permettent des excès peu porteurs d'avancement. C'est le cas pour le régime démagogique de la Slovaquie, la corruption de la Roumanie mais aussi pour les graves problèmes politiques de la Hongrie ou encore de la république Tchèque... Lorsque l'Europe ose critiquer (France, Allemagne...), on leur répond qu'ils n'y comprennent rien, qu'ils jugent à cause de leur situation favorisée... Par contre, si une Pologne mieux organisée faisait les mêmes commentaires, envers ses anciens compagnons d'infortune, la porté de la critique serait bien plus grande. La Pologne se doit de s'accomplir: pour elle même, pour ses voisins et pour l'avenir de l'Europe. Évidemment, rien de tout cela ne pouvait être fait à l'époque du duo Kaczynski, ceux-ci étant loin d'être exemplaire et ne s'occupant que de leur nombril.

Finalement, il existe de bien d'autres raisons d'être content qu'un des Kaczinsky aient foutu le camp: racisme, xénophobie, valeurs démocratiques douteuses, non respect des droits de la personne, etc. Je n'en mettrai pas plus, espérons que maintenant la Pologne pourra grandir et prendre un rôle positif pour l'Europe et le monde qui l'entoure.

Point de Rupture: 6,5/10


Le documentaire, Point de Rupture, du réalisateur Hubert Gendron, est une très bonne récapitulation des événements menant à ce moment marquant de l'histoire québécoise et canadienne, que fut le référendum de 1995.

On y passe la relation entre les chefs (Parizeau, Bouchard et Chrétien), les raisons ayant causé cette effervescence nationaliste, l'impact de l'événement sur la province et sur le reste du pays, etc. Il n'y a aucun doute, c'est un excellent documentaire, dans le sens "informatif" que peut avoir un documentaire. Si l'on peut cependant lui reprocher quelque chose, c'est son manque d'audace et d'imagination: le gros du film nous montre des images d'archive ou encore des entrevues, en majorité avec Parizeau. Pas d'entrevue avec Bouchard et à peu près aucune avec des spécialistes. Je ne sais que dire d'autre que ce documentaire n'arrive pas à nous étonner... Sinon par le titre: point de rupture comme un endroit de rupture ou encore comme la négation d'une rupture, très bien choisi! Je le conseille donc à titre informatif, pour se faire expliquer les faits mais pas comme un film divertissement, dans ce cas vous êtes mieux de vous cantonner à Michael Moore...

vendredi 26 octobre 2007

Le Mariage des Moussons: 8/10


Cette incroyable réalisation, de la cinéaste indienne Mira Nair, est ni plus ni moins un charmant conte moderne, se déroulant lors d'un mariage en Inde actuelle. Une comédie dramatique des plus vivante, ce film nous fait vivre des parcelles de culture indienne, la révolution des moeurs dans ce pays et finalement de belles histoires d'amour. Croyez-moi, je n'ai jamais eu d'intérêt pour les comédies romantiques et bien que ce film soit une histoire d'amour et que l'histoire se passe durant un mariage, ne vous attendez pas à une trame trop douce ou sucrée. Comprenons-nous bien, ça n'est pas d'une lourdeur incroyable mais sans tomber dans le bonbon. C'est d'ailleurs ce qui fait la force de ce film; un très bon équilibre. Il faut aussi préciser que la trame sonore est excellente et que les séances de danses qui parsèment le film, essentielles pour tout film indien, sont prenantes au point que même moi j'avais envie de mis joindre (ceux qui me connaissent sauront à quel point c'est exceptionnel). En conclusion, un bon film, divertissement et apprentissage bien pesés. À voir!

jeudi 25 octobre 2007

Réfugiés: Intérêts, responsabilité et charité...


Je vous ai récemment fait part de mon point de vue sur les responsabilités, en matière d'accueil des réfugiés irakiens, des États-Unis. Dans ce précédent éditorial, j'expliquais en quoi les États-Unis avaient une dette morale envers l'Irak, dette morale les obligeant à prendre en compte les besoins des millions d'Irakiens fuyant le pays. Je suis évidemment toujours en accord avec ce point de vue mais vous serez toute fois sûrement surpris de mon propos pour ce nouvel article. En voici l'essentiel résumé en deux questions: Quelle est la situation de notre pays (Canada)face aux réfugiés? Peut-on et doit-on héberger les malheurs du monde chez nous? Ces questions amènent évidemment des réponses un peu controversées.

Voici ma réponse à la première question: Actuellement, le Canada est le pays occidental recevant le plus d'immigrants par habitant. C'est une vague de 250 000 immigrants qui s'engouffrent chez nous à chaque année. L'accueil du Canada ne s'arrête cependant pas là, le Canada est aussi un des premiers de classe en nombre de réception de réfugiés, bien au delà des É-U et de la plus part des pays européens. Dans l'ensemble et malgré les commentaires apeurés que l'on peut entendre lors de la commission Bouchard-Taylor, le Canada y trouve son compte. Ces immigrants sont des gens qui viennent ici pour pouvoir avoir une vie libre et honnête au sein d'une société dont ils sont un des moteurs économiques et idéologiques. Le Canada est un pays d'immigration et ce phénomène n'est certainement pas étranger au grand succès économique et social du pays depuis 200 ans. Voilà! Tout peut sembler pour le mieux dans le meilleur des mondes mais est-ce vraiment le cas?

Non! Évidemment que non et nous n'avons qu'à penser à toute la controverse des accommodements raisonnables pour se le rappeler (je sais bien que les accommodements ne touchent pas que les immigrants mais la partie qui choque, elle, y est intimement liée). De plus, on n'a qu'à penser aux problèmes avec les gangs Haïtiens de Montréal ou aux milieux extrémistes musulmans essayant d'imposer au Canada un deuxième régime de loi: droit canadien et Sharia. Nous somme donc forcés de nous rendre compte que certains immigrants n'ont pas les capacités, n'ont pas été formés ou encore viennent de sociétés tellement différentes, qu'ils n'arrivent pas à s'intégrer à notre nation ou à y produire. Il y a donc une double situation, d’un côté les immigrants créateurs de richesse et de l’autre, les contestataires et fauteurs de trouble… Sont-ils les deux facettes d’une même pièce? Est-ce un automatisme, si l’on veut l’un, faut-il faire avec l’autre? Mon argument est que non ou enfin, pas exactement. De mon point de vue et je dois préciser que je ne suis pas spécialiste en la matière, le problème est plutôt entre les types d’immigration : immigration choisie ou immigration imposée… Certains remarqueront la touche sarkozienne, je m’en réclame en effet. Mon point est que le Canada a besoin d’immigrants mais pas de n’importe quels immigrants. Ceux que le pays choisi ont le droit de s’installer ici et de se réclamer de tous les droits dû aux citoyens du pays mais qu’en est-il de ceux que le pays n’a pas vraiment choisis : les réfugiés… Pourquoi devrait-on laisser la porte ouverte pour des gens fuyant leur pays d’origine et encore plus, pourquoi devrait-on faire quelque compromis que ce soit pour ces gens? Je fais évidemment ici de la politique réaliste, pas idéologique ni morale. Mon point est que le Canada doit s’occuper de son peuple, ce qui le fait progresser est positif, ce qui lui cause problème doit être évité. Là où le Canada choisi des immigrants pour leurs compétences et leurs capacités d’intégration, les réfugiés, quant à eux, ne sont choisis qu’en fonction de leur malheur personnel… En quoi la terrible situation dans leur pays en font-ils des futurs bons citoyens canadiens? Je ne veux évidemment pas dire qu’ils ne peuvent pas être de bons citoyens mais simplement que rien ne nous prouve qu’ils le seront. Le fait qu'une personne vive la guerre ou la discrimination en son pays d'origine est affreux mais n'est pas du tout un indicateur de capacité d'intégration. Pourquoi le Canada se devrait-il de les accueillir et d'aller jusqu'à transformer sa société afin que ces gens se sentent chez eux?

Mon point est donc clair, l'immigration est un phénomène positif et il faut s'assurer qu'il le reste... Qu'il le reste en nous laissant la possibilité de choisir les gens qui viennent et qui seront les plus aptes à produire et s'intégrer dans notre société.

Je sais évidemment que cette approche est froide et calculatrice mais c'est ainsi que les États fonctionnent, en Occident, depuis 400 ans. Maintenant qu'en est-il de la partie morale, voici la réponse à la deuxième question: le Canada n'a aucune obligation morale envers les malheurs du monde entier et n'a donc aucune raison de garder ses portes ouvertes aux réfugiés du reste du globe. Ouch! Ça fait mal mais c'est une simple vérité. Comme je l'ai dit auparavant, les É-U ont une responsabilité face à l'Irak, la France face à L'Afrique du Nord ou encore la Grande-Bretagne face à l'Asie du Sud: ils ont causés une catastrophe et doivent maintenant en porter les conséquences. Ça n'a cependant aucun lien avec la situation du Canada, notre pays n'a jamais été colonisateur et ne devrait donc pas être tenu comme responsable des multiples maux sociaux de la planète. Pourquoi devrions-nous porter les conséquences des terribles erreurs causées par d'autres? Dîtes-moi, le Canada a-t-il fait de torts si irréparables à un autre pays qu'il doive en conséquence accueillir la population maltraitée de ce pays... Le seul cas présent pourrait être l'Afghanistan, si le Canada ne réussi pas à atteindre ses buts de pacification et de reconstruction, alors il (tout comme les autres membres de la coalition) devra prendre les moyens nécessaires pour aider les populations de ce pays (possiblement les recevoir). Cependant je tiens mordicus à mon point, le Canada n'a aucune responsabilité morale face aux gens maltraités de l'Afrique du Nord, Subsaharienne, de l'Amérique Latine ou autre. Le Canada n'a pas vocation à supporter les malheurs de la terre chez lui! Je prône donc une attitude de responsabilité sans aucun sentimentalisme. Voir aux meilleur intérêt du pays tout en étant prêt à faire face à nos responsabilités mérités. Accueillir les immigrants productifs et prêts à s'intégrer mais ne recevoir de réfugiés que si nous le devons...

Une fois ces deux questions (intérêt et responsabilité) clarifiées, nous pouvons tout de même concevoir un autre point: charité chrétienne. Je sais bien que ces temps-ci, où le terme laïcité est très à la mode, dire que notre société est chrétienne est inacceptable. Il faut toute fois reconnaître le fait que la charité a toujours été un point central de la doctrine chrétienne et qu'elle est au centre de l'État social que les Canadiens (surtout québécois)aiment tant. Le terme charité chrétienne n'est donc pas du tout choquant. Une fois ceci précisé, je crois qu'il est possible, d'un côté, d'avoir une politique réaliste et responsable au niveau international mais aussi d'être charitable face au monde qui nous entoure. Je ne crois cependant pas que d'accueillir une population étrangère dans le besoin soit la meilleur manière d'aider le reste du monde, si de les aider veut dire remettre en question notre équilibre et cohésion sociale. Nous devons, au contraire, ne pas pousser les réfugiés à venir s'installer chez nous mais plutôt les aider à vivre une vie acceptable chez eux. Ce que je veux dire, c'est que le Canada devrait supporter la démocratie et les droits de l'homme sur le restant de la planète (en prenant évidemment compte de nos capacités). Vous me direz qu'on le fait déjà, c'est vrai mais pas du tout assez. Le Canada, comme la plupart des pays occidentaux, ne dépense même pas 0,5% de sa richesse totale annuelle (PIB) en aide internationale (les É-U donnent beaucoup moins et les pays scandinaves beaucoup plus). Atteignons le niveau qui fus demander de nous, lors d'accords internationaux, de 0,75 à 1% et nous aurons alors fait beaucoup plus pour le reste du monde que tout ce que nous faisons actuellement. Le Canada pourra ainsi être un phare qui projette la liberté au lieu d'une oasis qui épuise son eau...

Je récapitule mes points: le Canada ne devrait accueillir que les immigrants qui sont aptes à s'intégrer et à faire progresser notre nation. Le status de réfugié, n'étant pas sélectionné selon la capacité d'intégration mais plutôt par le degré du malheur individuel, doit donc être éliminé. Précisons que cela ne veut pas automatiquement dire diminuer le nombre d'immigrants entrant au pays, simplement les choisir différemment. C'est le cas car le Canada n'a pas d'obligation morale face au reste du monde. Là où nous avons eu tort aidons (et possiblement accueillons) mais dans le reste des cas, voyons à notre meilleur intérêt. Cela n'empêche nullement le pays de faire preuve de charité et d'aider le reste de la planète. Il faut le faire avec beaucoup d'énergie, plus qu'aujourd'hui mais le faire à nos termes. Aider les pays défavorisés afin d'aider, chez eux, la réalité de la vie des gens oppressés mais ne pas se le faire imposer chez nous. Nous ne devons pas aider parce que nous sommes forcer de le faire mais simplement parce que ça fait partie de nos valeurs, ça fait partie de nous.

mardi 23 octobre 2007

Nos Souvenirs Brûlés: 5/10


Ce dernier film (actuellement au cinéma)de Susanne Bier, réalisatrice Danoise ayant entre autre fait "Après la Noce", met en vedette Halle Berry, Benicio Del Torro ainsi que monsieur "X Files", David Duchovny.

L'histoire est celle d'une petite famille parfaite (Halle Berry et Duchovny) qui est remise en question par la mort du petit monsieur parfait (Duchovny). La petite veuve parfaite est évidemment dans tous ces émois, ce qui lui amène la très logique idée de demander au gros monsieur imparfait et héroïnomane(Del Toro), qui était le meilleur ami du défunt, de venir habiter avec elle le temps qu'elle se remette. La situation saura évidemment les rapprocher afin qu'éventuellement, une nouvelle petite famille parfaite puisse se recréer...

J'avais beaucoup entendu parler de "Après la Noce", tous les commentaires n'étaient que positifs mais je l'avais malheureusement manqué. Je fus donc agréablement surpris lorsque je vis que Bier avait un autre film à l'écran. Malheureusement je dois dire que ce fut largement en dessous de mes attentes. L'histoire est niaise et ultra typique. Ça n'est pas un très mauvais film, juste un autre qui finira en après-midi à TQS... Précisons toute fois que Benicio Del Toro sauve le tout, il est vraiment excellent et je dois dire qu'il est en train de se faire tout un nom.

samedi 20 octobre 2007

Bute: Champion du Monde


Lucian Bute, notre boxeur montréalais d'origine roumaine, est devenu hier soir, en battant le champion du moment, Alejandro Berrio, le champion du monde IBF des super-moyens. C'était le premier combat de championnat du monde à Montréal depuis 2002 et la foule de 14 000 spectateurs a pu se réjouir d'un spectacle enlevant.

Le combat n'a cependant pas été facile, l'issue ne venant finalement qu'au 11ième rounds d'un combat prévoyant un maximum de 12 rounds. Dès le premier round on voyait que Bute respectait beaucoup le champion et n'avait pas du tout l'intention de livrer une guerre de rue à son opposant colombien (un des pires cogneur de la division). Lucian a plutôt utilisé des déplacements intelligents et quelques coups secs afin de gagner quasiment chaque round. Précisons qu'à aucun moment on ne sentait réellement Lucian avoir suffisamment d'aisance pour dominer mais il avait tout de même assez de talent pour garder continuellement son adversaire hors d'équilibre et ne pas pouvoir se positionner afin de lancer les bombes pour lesquels il est reconnu. Lucian était comme un laser (pardonnez-moi l'analogie), un coup parfaitement placé, assez différent de ses longues combinaisons habituelles et ensuite il retraitait. Berrio n'arrivait jamais à bien toucher Bute, ce fut donc une belle démonstration de boxe intelligente à laquelle Bute nous permis d'assister. Cette efficacité, au niveau des coups portés, a permis à Bute de tranquillement, round après round, gagner la fiche des juges. Arrivé en fin de combat, Berrio se sentait vraiment glissé, non seulement il s'était fait punir à chaque fois qu'il s'approchait trop de Bute mais en plus il était conscient, qu'à moins d'un retournement magistrale, il perdrait le combat. Il essaya donc d'ouvrir la machine et d'y aller d'un tout pour le tout, en mettant une plus grande pression sur Bute. Cette tactique créa du même coup des ouvertures sur lesquels Bute pu capitaliser. Le 10ième round fut extrêmement violent et Berrio s'en sortit difficilement debout. Le 11ième fut tout aussi intense mais cette fois-ci Berrio ne tint pas, Bute l'acheva avec une combinaison de directs, crochets et finalement un uppercut qui éteint définitivement les lumières de Berrio. L'arbitre décida finalement de s'interposer, voyant que la situation était devenue trop dangereuse pour Berrio (qui était devenu groggy, la tête penché vers le sol et ne réagissait plus aux coups). Ce fut donc une victoire au 11ième round par KO technique.

Bute est maintenant champion et ce fut vraiment émouvant de le voir pleurer de joie en remerciant sa famille, son pays d'origine, son pays d'adoption et finalement ses fans. Nous pouvons nous compter chanceux d'avoir maintenant un deuxième champion du monde québécois (après Joachim Alcine). Espérons qu'il restera champion longtemps et qu'il saura nous donner d'autres incroyables spectacles.

Peut-être un petit commentaire négatif: quel mauvais traitement de la part de TVA, qui diffusait le combat. C'est pas une blague, j'ai jamais vu de "plug" aussi grossière, ça n'en finissait pas! Toutes les petites stars du réseau QuébecOr y passaient. Est-ce trop demander de simplement voir un combat de boxe, pas obligé de toujours nous faire chier avec la dernière star d'Occupation Double ou du dernier film de Guillaume Lemay-Thivierge. Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que Lise Dion connaît à la boxe? Enfin, le bon côté est que TVA permet une grande diffusion au Québec et c'est clair que cette entente, TVA-Interbox, permettra à la boxe de devenir vraiment plus populaire au Québec.

mercredi 17 octobre 2007

Les Damnés: 8/10


Les Damnés, drame du grand réalisateur Luchino Visconti, est de ces histoires à vous faire chanter un blues tout à fait terrible (un blues sans le côté léger qui nous permet de ne pas tomber en dépression). Oui, c'est vraiment un film comme ça, traumatisant et impitoyable, dire qu'il l'a tourné en 1969, ça a dû être tout un choc pour les gens de l'époque.

Ce film nous présente une famille allemande de l'entre deux guerre, famille de riche industrialiste qui verra sa félicité disparaître au fur et à mesure de la prise de pouvoir totale, du parti Nazi, sur le pays. La destruction de la famille se fera au travers des vices de chacun d'entre eux et surtout, d'un refus total de tout retour vers la moralité.

Je suis d'accord que ça ne parait pas très joyeux ni divertissant et précisons que cette analyse négative est en lien direct avec la réalité du film mais cela ne veut pas dire que le film n'est pas bon. Bien au contraire! Ce film doit être vu et interprété de la même manière qu'on pourrait envisager une grande tragédie grecque, une lente descente aux enfers... Précisons que l'histoire est vraiment intéressante, le jeu d'acteur très bien et la morale/conclusion tout à fait adéquate. Ça n'est donc pas le procès d'une seule famille que Visconti fait mais bien d'une génération d'allemands. À ne pas voir lorsqu'on est déprimé.

Compteur

Peut-être aurez-vous remarqué mon dernier ajout: un petit compteur dans le bas de la page. Ça me permettra de savoir combien de personne passe sur le blog. Ça fait une semaine (à peu près) que ça y est et il y a, au moment où j'écris ces mots, 44 personnes qui sont passés sur la page. Donc avant d'atteindre le million... Pas mal, juste 20 000 semaines à attendre!

Résultat su Sondage

Je voudrais premièrement remercier les quelques personnes ayant bien voulu participer au petit sondage que je vous avais proposé. Disons que ça risque de me prendre un peu de temps avant de me faire un "following"... Heh! Heh! Pas grave, je peux me compter très chanceux que quelques personnes veuillent bien lire ce que j'écris, merci.

Donc, les résultats du sondage: 4 votes pour la politique, 2 pour les remarques sociétales, 1 pour le cinéma et finalement zéro pour les autres catégories... Ce que je peux retenir de ces votes est que premièrement les sujets sur lesquels j'ai le plus écrit ont été ceux qui ont été les plus appréciés: je n'ai pas beaucoup écrit sur les sujets Philo, Boxe et Musique et en conséquence peu on voter pour. D'un autre côté, il semble aussi assez évident que malgré une profusion de critiques de cinéma, seule une personne a apprécié. Résultat: j'ai du chemin à faire que ça soit pour les critiques de cinéma ou musicales. Finalement, j'en viens a accepter le fait que je suis la seule personne qui semble intéressé par la boxe. Ne désespérons pas, peut-être qu'un jour j'arriverai à convaincre quelqu'un d'autre.

Bon, je prends compte de votre avis: + de politique et + de remarques sur la société.

Turquie VS Kudistan


La Turquie, premier de la classe des pays musulmans en une panoplie de domaines, est en train de commettre une grave erreur morale et stratégique: ce pays menace actuellement d'envahir le Kurdistan irakien. Pourquoi? Pourquoi un membre de l'OTAN, solide allié de l'Amérique et possible futur membre de l'Union Européenne voudrait-il remettre tant de liens importants en question en attaquant une région d'un pays actuellement sous protectorat américain? Pourquoi la Turquie voudrait-elle, tout spécialement dans ce contexte, faire la guerre à un pays? Et pourquoi, tout particulièrement, vouloir faire la guerre à un Irak actuellement sous contrôle des États-Unis?

Une première raison pourrait être de vouloir vexer les États-Unis, suite au vote du congrès sur la reconnaissance historique du génocide arménien (que l'Empire Ottoman a commis entre 1915 et 1916). La Turquie moderne a toujours refusé de reconnaître la validité historique de ce terrible événement. Donc, l'idée de la boutade d'Ankara face à Washington n'est pas fausse mais elle n'est certainement pas le point central du problème.

La réponse se trouve au sein d'un des plus grands problèmes pour l'État Turc: les Kurdes. Les Kurdes forment un peuple divisé entre plusieurs pays, principalement la Turquie (20 à 25 millions), Iran (5 à 6 millions), Irak (5 millions), Syrie (près de 1 million) ainsi que de petites minorités en dehors de ceux-ci. On peut donc comprendre, simplement par ces chiffres, que le peuple Kurde n'est pas qu'une petite tache sur la carte du Moyen-Orient et que pour toute État essayant d'avantager une culture locale afin d'en supprimer d'autres (comme le fait la Turquie envers ses minorités), une telle masse de population exogène est une remise en question constante. Officiellement et historiquement, il n'existait même pas de Kurdes en Turquie (enfin, selon l'État Turc). Il y avait bien des gens un peu différent des Turcs, un peuple bizarre habitant dans le sud-est mais ceux-là étaient officiellement des Turcs des Montagnes (nom inventé par les autorités turques)... C'est bien pour montrer le négationnisme historique total de l'État Turc face à cette minorité (ils ne sont d'ailleurs pas les seuls, parlez en aux Arméniens...). Parler kurde était illégal, tout comme une panoplie d'auters choses. S'en était au point même que de danser les danses traditionnelles de ce peuple était devenu hors la loi. La Turquie a évidemment évoluée et s'est même peut-être un peu assoupli, depuis Atatürk mais l'essentiel reste tout de même: les kurdes sont toujours considérés comme une minorité que la Turquie se doit d'absorber et d'assimiler. D'ailleurs la désinformation existe toujours sur le sujet, la Turquie ne reconnaissant l'existence que de 14 millions de kurdes sur son territoire (loin du 20 à 25 millions habituellement estimé).

Avec le temps, les mauvais traitement et la rancune venant avec, les Kurdes résidant en Turquie se sont créés, en 1978, le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), afin de représenter leurs intérêts mais aussi de mener une guerre de libération contre l'oppresseur Turc. Les affrontements entre l'État turc et le PKK ont causé jusqu'à maintenant, approximativement, 30 000 morts. C'est donc à cause de ce PKK et des problèmes sociaux importants qu'il entraîne en Turquie, par exemple la semi guerre civile entre l'armée et le PKK, que le pays envisage maintenant l'attaque du Kurdistan irakien.

Aujourd'hui, la Turquie affirme que le Kurdistan irakien est devenu la base arrière du PKK et que si l'Irak ne fait rien, et la Turquie ne croit pas que l'Irak est en état de faire quoi que ce soit, alors il ne reste plus qu'à l'armée turque de traverser la frontière afin d'aller exterminer les terroristes (ou résistant, dépendamment du point de vue) kurdes en territoire irakien. Encore plus, sa serait l'occasion rêvée, pour la Turquie, de détruire toute tentative de création d'un Kurdistan indépendant. La Turquie avait avertit les États-Unis, avant qu'ils n'attaquent l'Irak en 2003, que l'éventualité d'un pays nommé Kurdistan était pour eux une impossibilité complète et l'autonomie actuelle du Kurdistan irakien leur fait beaucoup trop penser à de l'indépendance, donc c'est le moment de piétiner le château de cartes avant qu'il ne prenne racine, qui sait sinon ce que cet exemple de liberté pourrait causer dans la région kurde de la Turquie...

Si la Turquie s'entête, il est évident que le sang va couler. Comment ce pays peut-il penser avoir, un jour, accès à l'Union Européenne avec une telle attitude envers ses voisins et sa propre population? Comprenez moi bien, je ne veux nullement impliquer que le PKK est une kermesse d'anges mais il est évident qu'un peuple représentant des dizaines de millions d'individus a le droit d'être reconnu et de pouvoir librement vivre sa culture. Quelqu'un devrait expliquer aux Turcs que l'on est plus au 19ième siècle et qu'il ne suffit pas de massacrer et terroriser afin d'être considéré comme un bon État-Nation puissant et responsable... Ça ne devrait pas obliger la Turquie à accepter n'importe quoi mais au moins à négocier de bonne foi!

lundi 15 octobre 2007

Boisclair en a fini


Dans un retournement on ne peut plus prévisible, André Boisclair a tout récemment annoncé son départ de la vie politique. Qui pourrait l'en blâmer? Honnêtement, que s'est il passé avec cet homme? Pourquoi le Québec l'a-t-il tant repoussé? Comment, en si peu de temps, a-t-il pu passer du statut d'enfant chéri, avenir du nationalisme québécois, à celui de peste électorale? Qu'a-t-il fait pour être ridiculisé de la sorte? Était-il si incapable? N'avait-il aucune vision? Aucun appui populaire? Non, pas excactement ça non-plus...

Ma remarque est évidemment hypocrite, je n'ai nullement voté pour lui et était plutôt satisfait de sa déconfiture lors des élections mais tout de même... Que nous prend-il, envers certains hommes politiques particuliers, de vouloir les crucifier de la sorte? Avait-il (Boisclair mais la référence pourrait être la même pour Charest, Daniel Johnson, etc.) fait quelque chose de grave? Était-il corrompu? Menteur compulsif? Malintentionné? Rien de tout cela, juste un homme qui s'était fait mettre sur les épaules un bagages trop lourd à porter. Au point d'en venir à se faire attaquer par les gens de son propre parti (même les anciens chefs) durant la campagne électorale...

Tout ça pour dire que parfois le monde politique devient complètement fou et perd tout sens de proportion. Boisclair, l'ayant évidemment appris à la dure, nous le rappel aujourd'hui!

samedi 13 octobre 2007

Bute vs Berrio


Dans une semaine, jour pour jour, aura lieu un événement exceptionnel, quel est-il? Mon anniversaire! Oui je sais, je sais, bel événement en effet mais ça n'est pas de ça dont je voulais parler, je pensais plutôt à un grande soirée de boxe qui mettrait en vedette le meilleur boxeur évoluant en ce moment au Canada: Lucian Bute.

Lucian Bute, ce montréalais d'origine roumaine, va se battre le 19 octobre prochain au Centre Bell à Montréal. Précisons que, réellement, cette fois-ci sera une situation spéciale: ce sera le premier combat de championnat du monde, à Montréal, depuis Éric Lucas en 2002.

Bute, qui est l'aspirant mondial numéro un (IBF), affrontera ce soir là le champion du monde IBF (International Boxing Federation) des super-moyens (168lbs), le colombien Alejandro Berrio. Bute, un jeune de 27 ans avec de la vitesse, de l'intelligence, le la puissance et de l'endurance est un "package deal" complet. Berrio, de son côté, n'est pas du tout aussi polyvalent. Il est excessivement puissant et a de l'expérience mais c'est bien tout, il n'est pas reconnu pour avoir une bonne technique, pas plus que beaucoup de rapidité et a un menton plutôt douteux (ce qui veut dire qu'il encaisse mal les coups).

Le combat devrait donc être spectaculaire et sauf erreur, Lucian Bute devrait en ressortir vainqueur. Ce qui lui permettrait de devenir une des figures montantes de la boxe, pas seulement au niveau canadien mais aussi au niveau mondial.

jeudi 11 octobre 2007

Sans Elle: 4/10


Ce film québécois de Jean Beaudin, mettant en vedette Karin Vanasse, est un autre de ces mauvais films québécois sortis dans les dernières années. Comment ce fait-il que ce réalisateur, qui nous a aussi servit "Nouvelle-France", réussit encore à obtenir des budgets?

Bon, l'histoire, de quoi parle ce film? C'est simplement les péripéties d'une jeune fille qui n'arrive pas à passer au travers de l'expérience difficile que fut la disparition de sa mère. Elle en vient à fouiller la Gaspésie afin de la retrouver et... Vous pouvez vous imaginer la suite, ne vous en faites pas, tout ce que vous pourrez vous imaginer sera mieux que le film lui même!

D'accord, j'exagère un peu. Le film n'est pas si mauvais, les images sont vraiment splendides et certains des parallèles ne sont pas mauvais. Cependant, c'est avant tout un film prétentieux, lourd, larmoyant, mal joué et surtout qui essaye tellement, jusqu'à en devenir détestable, d'être "tendance". J'ai vraiment une aversion pour ce Québec "international", ce Québec tellement "in", ce Québec incroyablement "ouvert", ce Québec "libéré" à jamais... La première scène se passe à Florence, pourquoi? C'est la même chose que dans la Turbulence des Fluides (où l'on nous fait commencer au Japon). C'est exotique mais ça ne sert à rien, si on veut nous montrer le monde, faites-le mais utilisez ce moment, ne faites pas qu'évoquer un endroit afin de pouvoir dire: Nous aussi (québécois) on est passé par Florence! On est "full tendance" nous aussi! Même chose au travers du film, c'est, une scène après l'autre, la consommation de pot, d'alcool et de musique tellement "trippante". Karine Vanasse en revient toujours à danser, pour évidemment nous faire comprendre que elle, elle trippe! Peut-être que pour des adolescents... Oui, peut-être qu'en bas de 18 ans ça permet d'apprendre quelque chose. Voilà donc pour mon chialage journalier et encore, je n'ai pas fait le procès du côté pleurnichard et sentimental, à en vomir, du film...

L'Arrangement: 7,5/10


Ce film d'Elia Kazan, un des derniers de ce grand maître du cinéma, est une bonne expérience cinématographique à se permettre. Mettant en vedette l'éternel Kirk Douglas et Faye Dunaway, cette création nous transporte dans les problèmes d'identité d'un homme pétris de succès. Identité professionnelle, culturelle, maritale et même caractérielle.

L'histoire nous montre la vie d'un Kirk Douglas, professionnel travaillant dans le milieu de la cigarette, ayant tout réussi et puant le succès jusqu'à temps qu'il... qu'il essai de se suicider... Tentative étant évidemment suivit de multiples remises en question.

Holà! Du calme, je vous vois déjà venir avec vos torches et vos fourches! Pas besoin de s'énerver, je vous assure que ça vaut la peine d'en apprendre plus sur ce film avant de le pendre haut et court. L'histoire nous montre évidemment la typique remise en question du boum de la quarantaine mais il ne faut pas s'y limiter. Cette question n'est, en fait, qu'une mise ne scène pour la suite. j'avouerais même que ce début, archi typique, enlève un peu à la force du total mais la deuxième partie du film en vaut vraiment la peine. Le produit est plutôt auto-biographique et relate la situation d'un enfant d'immigré ayant essayé de s'intégrer mais encore plus, de se déterminer par rapport à un père beaucoup trop présent... Je ne voudrais pas vous en dire plus, sinon que cette création nous permet,comme public, de faire quelques introspections tout à fait pertinentes. Essayez!

dimanche 7 octobre 2007

Sondage!

Bonjour à vous, lecteurs et penseurs(en espérant que ça soit au pluriel).
Je voulais simplement vous faire part du fait que je viens d'expérimenter une nouvelle option que ce site offre: un sondage. Je vous pose une simple question: quel sujet préférez-vous sur ce blog (en espérant toujours qu'il y en ait un). Vous pouvez y répondre à la droite de la page. Ça me permettra de savoir ce que les gens aiment bien lire et donc, peut-être, de mettre de côté certains sujets... À vous de voir, j'ai hâte de savoir ce que vous en pensez.

samedi 6 octobre 2007

Réfugiés Irakiens


Je nous apprendrai rien de nouveau en répétant que les États-Unis ont mis le monde entier dans la merde avec leur épopée ratée en Irak. Donc, rien de nouveau ici bas sinon qu'un autre sujet commence à rendre nerveux la communauté internationale: les réfugiés venant d'Irak.

L'article de Roger Cohen (NY Times) nous apprend plusieurs informations très pertinentes et étonnantes sur le sujet. Entre autre sur le rôle d'un pays non-impliqué en Irak, la Suède, dans ce sujet. Qu'est-ce que la Suède a à voir avec les réfugiés irakiens, me demanderez-vous? Simplement que la Suède a reçu jusqu'à maintenant bien plus de réfugiés que les É.U.! Par exemple, cette année, la Suède en a acceuilli près de 12 500 et ce pays scandinave (pas vraiment voisin de l'Irak) s'attend à atteindre le total de 20 000 pour l'année 2007! D'un autre côté, les É.U. n'ont reçu, jusqu'à maintenant en 2007, que 685 réfugiés irakiens et le total pour l'année atteindra difficilement 1 000 réfugiés!

Et alors? Me dira-t-on. La raison de mon étonnement (et exaspération envers les É.U.) est que la Suède n'a aucune obligation morale de s'occuper de ces réfugiés. La Suède n'a pas causé le bourbier irakien et n'aide ces pauvres gens que par pure charité chrétienne. Comment ce fait-il que les É.U., ayant causé autant de problème en Irak, n'ouvrent même pas la porte à une population cherchant à fuir la violence perpétuelle de la guerre contre la terreur (d'autres disent: guerre de terreur)? La situation est pire encore lorsqu'on prend en compte les proportions. La Suède est un pays de 9 millions d'habitants, ridiculement petit comparé aux 300 millions d'américains. ce qui veut dire que si les É.U. recevaient autant de réfugiés que la Suède (en proportion) ça représenterait une vague 500 000 immigrants! Pouvez-vous vous imaginer? L'effort est loin d'être aisé pour la Suède mais pourtant ils le font. Au lieu de faire sa part, les É.U. acceuillent quelques centaines de réfugiés... Ceci n'est rien d'autre qu'une honte nationale!

De plus, depuis l'invasion américaine, plus de 4 millions d'Irakiens ont quitté leur chez-soi. 2 200 000 réfugiés ont dut se déplacer dans des régions moins violentes de l'Irak et autant d'autres pauvres bougres sont sortis du pays, surtout vers la Syrie et la Jordanie. Mais dîtes-moi, comment exactement des pays pauvres comme la Jordanie et la Syrie sont-ils sensés s'occuper de 2 millions de réfugiés? Encore un beau cadeau de l'attitude cavalière des É.U. au moyen-orient. Je ne veux pas dire que les pas occidentaux devraient automatiquement ouvrir leurs portes aux réfugiés de la terre entière, je compte d'ailleurs parler de ce sujet bientot dans un prochain article, mais que si un pays est responsable d'une crise, il doit en assumer les conséquences! Les États-Unis agissent-ils de manière responsable?

Maintenant, une autre question importante doit-être posée: Qui va s'occuper des collaborateurs irakiens qui ont travaillé avec les américains? Parce que nous voyons déjà les américains penser à quitter le pays et le laisser dans un état lamentable... Alors qui s'occupera des gens qui ont travaillé avec les forces américaines? Parce que les laisser en arrière serait les abandonner à des représailles terribles... Qui s'en occupera? Les États-Unis ou encore... la Suède?

vendredi 5 octobre 2007

La Mort du Zimbabwe


C'est une triste réalité mais c'est malheureusement un fait incontestable: le Zimbabwe est en train de disparaître! Pas littéralement, évidemment, la masse géographique sera toujours présente mais la population et littéralement l'ensemble culturel, économique et social de ce pays en est réduit à une peau de chagrin, prochaine étape: la fin (ou un changement drôlement radical). La responsabilité ne peut évidemment pas revenir qu'à une seule personne, la population dans son ensemble ayant certainement à porter le poids de ses propres choix mais il faut toute fois reconnaître le rôle terriblement important du "Président"(si on peut encore l'appeler comme ça) Robert Mugabe. Un homme paranoïaque, brutal et destructeur, je vais même aller jusqu'à dire que si le diable a un visage terrestre, celui-ci ne doit pas être très différent de celui de monsieur Mugabe. Pour ceux qui douteraient, je ne crois pas vraiment au diable, ça n'était qu'une figure se style...

On me demandera pourquoi je suis aussi radicale dans mon point de vue, en voici quelques raisons:

1. Premièrement l'économie est en lambeau. L'inflation, dût aux politiques ridiculement inefficaces du Président, est actuellement à un niveau jamais vu en ce pays:10 000%! Pouvez-vous vous imaginer ce que peut représenter une telle inflation, votre salaire devant être multiplié par 100 à chaque année seulement pour s'assurer que son potentiel d'achat reste le même! Ce qui veut dire que l'argent que reçoivent les employés salariés ne vaut pas plus que du papier de toilette (et même là)... Solution de monsieur Mugabe: mettre en prison les propriétaires de magasins qui haussent les prix (c'est du déjà vu, utilisé aussi par Chavez au Vénézuela). Résultat: les magasins, ne pouvant augmenter les prix, n'ont plus d'argent afin d'acheter des denrées, ce qui fait que tout ferme et que les rayons sont vides... Famine...

2. Il n'y a plus d'emploi, le chômage est maintenant estimé à 80%. Lorsqu'en occident le chômage atteint 10% nous parlons de grave problème, à 12% c'est la crise. Imaginez 80%... Cette situation n'aide certainement pas la population à avoir du pain sur la table.

3. Et oui, la famine est bien présente mais pas seulement à cause de l'inflation ou du chômage mais aussi à cause de la faillite de l'agriculture du pays. En effet, ce secteur de l'économie est maintenant à peu près inexistant et cela malgré un glorieux passé. Auparavant, le Zimbabwe se targuait d'être la réserve à grain du continent mais tout changea il y a quelques années. La désertification fut le résultat de l'appropriation des terres par les locaux (noirs). Avant la fin des années 90, le pays avait une agriculture très efficace, qui était majoritairement la possession de blancs africains, descendants des britanniques et des hollandais qui s'étaient installés depuis plus de 100 ans. Ces gens vivaient au Zimbabwe depuis des générations et aidaient grandement au développement économique du pays. Dans une tentative démagogique et populiste afin de garder le pouvoir, Mugabe annonça, à la fin des années 90, que toutes les terres appartenant aux blancs seraient redistribuées au noirs. Le résultat ne se fit pas attendre, les nouveau propriétaires ne sachant pas comment s'occuper de telles terres, celles-ci furent rapidement épuisées, la production arrêta et la famine commença.

4. Le sida est aussi un problème extrême dans ce pays, près de 25% de la population a le virus et aucune politique sensée n'est mise en oeuvre afin d'arrêter l'hécatombe. Ce sont des générations complètes qui sont fauchées et il est maintenant commun de voir des grands-parents élever leurs petit-enfants sidatiques, leurs parents étant morts depuis...

5. En conséquence à tout ces maux, le Zimbabwe se vide vers ses voisins: l'Afrique du Sud et le Bostwana. Ce sont des millions d'expatriés (environ le quart de la population) qui ont fuis le pays pour un avenir moins implacable que la tyrannie et la famine. Comment ces nouveaux pays hôtes pourront-ils faire face à un tel déluge, nul ne le sait.

6. Juste pour bien aider la situation, Mugabe confirme et signe. Il vient de créer une nouvelle politique pour les entreprises, 51% des parts de n'importe quelle entreprise doit maintenant appartenir à des noirs (du Zimbabwe). C'est, grosso-modo, l'équivalent de sa politique agricole. Il veut s'assurer que tout lui appartienne (il a droit de regard sur la vente des parts), les gens de son parti s'appropriant les meilleurs parts. Plus personne ne voudra maintenant investir au Zimbabwe, qui voudrait faire cela en sachant qu'ils perdront automatiquement tout contrôle sur leur propre entreprise? Disparition de l'agriculture et des entreprises privées, c'est la fin de l'économie du Zimbabwe. Ce qui revient à dire qu'un pays sans économie, c'est un pays mort.

7. On se demandera, après de tels échecs, pourquoi un tel dictateur ne se fait pas immédiatement renverser. La raison est que Mugabe s'est créé une poigne totalitaire quasi imbrisable sur le pays. Il n'a pas peur d'assassiner ses opposants et détruire les quartiers d'habitants osant ne pas l'appuyer. Il n'a aucun scrupule et semble prêt à réduire le pays en cendre plutôt que d'abandonner le pouvoir.

Comme je vous l'avait dit au début de ce texte, le Zimbabwe est à feu et à sang, une situation inimaginable pour un pays qui n'est pas en guerre. Il faut toute fois préciser que cette situation n'a pas été créée par les É-U, l'Europe ou encore les blancs du pays. Ce fut une destruction totale causée par des africains noirs et la responsabilité leur revient totalement. Cependant, aujourd'hui en Afrique on se plaît à décrier les anciens colonisateurs (qui avaient certainement leurs torts) mais on n'ose pas critiquer les dictateurs fous et meurtriers comme Mugabe. De l'Afrique du Sud au Nigéria, tout le monde se tait, c'est ça la maladie de l'Afrique!

Que Dieu Bénisse l'Amérique: 2/10


Bon, je ne serai pas long sur ce cas sinon qu'il y a vraiment des réalisateurs qui se foutent de notre gueule! Qu'est-ce que c'est que cette blague? Robert Morin m'avait "vraiment" impressionné avec Le Nèg', comment est-il possible que dans le film suivant il fasse une telle merde? Ce film est incongru, d'un humour fade, les personnages n'ont aucune personalité, sont unidimensionnels, caricaturaux et purement ennuyants. La morale, à la fin, ne vaut pas un clou et... Bon, je crois que vous voyez le topo... À ne pas voir, à moins que vous veuillez trouver un exemple parfait de ce qui représente l'échec cinématographique!

mercredi 3 octobre 2007

Abd Al Malik: Gibraltar 8/10


Le deuxième album, je n'ai toujours pas entendu son premier, de cette star française du rap ou du slam (poésie récitée), est un morceau à ne pas manquer. Précisons, à ne pas manquer pour des raisons musicales (peut-être devrais-je plutôt dire poétique) mais aussi pour des raisons sociales. Cette nouvelle coqueluche des médias français est la confirmation d'un style qui est en train de prendre sa place; le Slam. Il y a eut Grand Corps Malade et maintenant il y a Abd Al Malik, chacun laissant son empreinte sur la musique française actuelle. Encore mieux, cette nouvelle tendance est une reconnaissance de la chanson française traditionnelle: importance des mots, de la poésie et dans le cas de l'album Gibraltar, des reprises de Jacques Brel. On s'inspire du passé pour recréer une nouvelle tendance, pas pour faire rêver les anciens mais bien pour faire vibrer la nouvelle génération.

Parlons maintenant de l'album, disons-le franchement: c'est impressionnant. Une poésie bien faite et pleine de propos touchants et actuels. Ça représente un détachement complet face à l'image que le rap véhicule habituellement. Gibraltar est une ode à l'amour fraternel, au rapprochement entre les peuples, à la foi et finalement à la joie. Non, il est vrai que le tout n'est pas toujours "drôle" mais on y retrouve tout de même des sourires et surtout beaucoup de sentiments. Le style autobiographique sied bien à ses textes, comme on le voit avec les pièces "Les Autres", "L'Alchimiste" ou encore "Rentrer chez moi" mais peut aussi devenir un peu lourd. En effet et bien malheureusement, l'album a plusieurs forces mais aussi quelques faiblesses: la musique n'est pas toujours en suite avec la force des textes et la dernière pièce "Adam et Ève" est une fin plutôt faible par rapport au reste de l'album. Il ne faut toute fois pas s'y tromper, ça vaut le peine de se pencher sur cet album.

Autre point important: avec tous les problèmes sociaux qui défraient continuellement la manchette en France, il est vraiment plaisant de voir de nouvelles voix (voies) apparaître. En effet, Abd Al Malik est, tout comme Grand Corps Malade, à l'image de cette nouvelle France ou devrais-je dire, à l'image de ce qu'on voudrait que la nouvelle France soit... Qui sait, peut-être que d'ici peu, étant donné les influences nouvelles, dont celle de ces poètes humanistes, la France finira par rejoindre ce qu'elle pourrait être.

Amon Tobin: Foley Room 8,5/10


Le tout dernier album du petit génie brésilien de service, Amon Tobin, est exactement ce que les fans de ce créateur aime bien de lui: de la création originale. "Rien de nouveau sous le soleil" disait Jean LeLoup, pas si sûr que ça...

Cet album est une petite escale troublante dans un monde sombre et surréel, qui nous donne parfois l'impression de trame sonore (d'accord, ça ferait un film un peu disjoncté...). En gros, c'est de l'ambiance, de l'ambiance et encore plus d'ambiance! L'imagination dont il fait part nous permet de voyager et de se laisser aller complètement dans son monde bien personnel. Il est important de noter le côté rigolo de certaine trame, par exemple la transformation dans la piste numéro 2 (Esther's), où il nous fait passer d'un petit bourdonnement innocent à un lourd rugissement de moteur avec un rythme puissant. C'est parfois à se demander où il trouve de telles idées.

En gros, ce que je veux dire, c'est qu'il nous a concocté tout un album et que les amateurs du genre raffoleront. Pour les autres, peut-être que ça vous troublera, peut-être que vous n'en verrez pas l'intérêt mais jetez-y tout de même un coup d'oeil!

mardi 2 octobre 2007

Shaun of the Dead: 6,5/10


Cette petite comédie d'horreur, réalisée par Edgar Wright, est un succulent, bien que sans sérieux ni ambition, film de zombie. Le héros du film, Shaun, est un pauvre type tout ce qu'il y a de typique. Britannique dans la trentaine, il a un travaille de merde, un ami de merde, passe son temps dans un pub de merde et s'en satisfait parfaitement. Problème, ça n'est pas le cas de sa petite amie. C'est ainsi que débute ce film et que les zombies se mettent à débouler dans les rues de Londres (sans raison précise, évidemment). Durant le restant des 90 minutes du film, Shaun aura le temps de régler des comptes, se montrer héroïque, valeureux, plein de sentiment... mais aussi de ne jamais faire oublier l'imbécile crasse qu'il est.

C'est un film léger (si on ne fait pas trop attention aux gallons de sang rependus), qui sait bien rire des très stéréotypés long-métrages de zombies. La petite critique sociale du personnage, bien stéréotypé celui-là, qu'il représente, est très bien faite. Enfin voilà, pas grand chose à dire de plus, sinon que c'est bien amusant et que ça vaut d'être écouté, tant qu'on ne se crée pas de grande attente...

La Vérité nue: 7/10


Le dernier film d'Atom Egoyan, La Vérité Nue, est un bon film de ce réalisateur canadien. D'un genre policier, cette histoire nous plonge dans une intrigue Holywoodienne mais comme c'est son habitude, ce réalisateur ne fait jamais rien d'habituel... Précisons que son style ne me plaît habituellement pas, j'avais vraiment eu de la difficulté avec Ararat. Heureusement, pour moi, il a su corriger plusieurs tendances pour donner un résultat plus facile à regarder.

Egoyan nous transporte dans deux époques, les années 50, puis les années 70, toutes deux aux États-Unis. Dans les deux cas, il nous montre la relation à l'intérieur d'un duo à succès: leur époque dorée, puis leur séparation, tout cela relier à une histoire de mort suspecte. Une bonne partie de l'histoire nous est transmise au travers d'une jeune journaliste, particulièrement attachée aux deux hommes pour différentes raisons.

Nous ne parlons pas ici d'un film parfait mais très intéressant. Kevin Bacon, pour qui je n'ai jamais eu d'intérêt, est très bon dans ce film et Collin Firth tient très bon son rôle lui aussi. Par contre, Alison Lohman est réellement infecte et nuit réellement à l'ensemble de la production. Est-ce moi ou Egoyan a vraiment de la difficulté avec les rôles féminins? Egoyan récidive aussi avec ses dialogues bien à lui, qui nous donnent l'impression d'entendre Egoyan s'exprimer par la bouche de ses acteurs, c'est particulièrement visible vers la fin du film. Je dirai donc que c'est à voir, un film d'Egoyan qui n'est pas génial mais qui se regarde facilement.
 
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