mercredi 28 mai 2008

Beowulf et Grendel: 5,5/10


MAUDITE BIEN PENSENCE!!! Non mais, on commences-tu a être tanne de se faire dire quoi penser et de se faire obliger à restructurer sa penser en fonction de la nouvelle version 2.0 du bien public: section valeurs modernes? Pu capable! Pas de blague, je commence à avoir une ecoeurite aigue de ce maudit révisionnisme issu de cette pathologie terrible qu'est la repentance.

Voila ce qui me mène directement au film Beowulf et Grendel, récente reprise, par Gunnarsson, d'un ancien conte scandinavo-germanique. Cette histoire, présentée plusieurs fois au cinéma, raconte comment au 6ieme siècle le héros Beowulf réussit à détruire le maléfique troll Grendel. Malheureusement, c'est justement la que ca accroche. Dans ce film, Grendel n'est pas du tout maléfique, c'est en fait plutôt lui la victime dans cette histoire. Beowulf n'est pas exactement non-plus le héros sans peur de la légende mais plutôt un genre de philosophe a deux-sous qui remet constamment en question les us et coutumes de son peuple et, pire que tout, il n'en vient même pas a tuer Grendel (désolé pour la perte de suspens)! C'est donc un conte traditionnel qui est bien raconte, dans un environnement historique et physique crédible et bien rendu mais en même temps, c'est une historie complètement transformée et n'ayant plus grand chose à voir avec le conte d'origine.

D'accord, je sais qu’à première vue il ne semble pas y avoir de lien direct entre le conte antique de Beowulf et la tyrannie de la repentance... Cependant, ce film fait parfaitement, si involontairement, ce lien. Car dans la morale même du film est le problème: on ne peut même plus haïr les trolls! Oui, je sais que ca parait gros mais c'est ce que le film nous explique, après avoir créé des règles sociales afin de pleinement respecter toutes les races, cultures, religions, communautés, espèces animales, especes végétales, etc. La prochaine étape est maintenant de transformer notre patrimoine culturel afin de l'adapter à notre vision et valeurs modernes. Par lesquelles il n'existe pas de mal, mais que différents niveaux de compréhensions. Toute l'échelle des valeurs que nous avions auparavant est jetée a terre, au profit d'une vision sans bon, ni méchant. Ou plutôt, devrais-je dire, le seul mechant que l'on peut encore décrier est le nous, au passe... Le méchant devient le chevalier chrétien, le colonialiste, l'explorateur et maintenant, même le héros mythique. Voila ce qui explique que maintenant on ne peut même plus haïr les trolls. Ceux-ci devenant le visage métaphorique de l'injustice sociale... C'est honteux!

Sérieusement, quel est la prochaine étape de la tyrannie de la repentance/bien-pensance? Apres ne plus pouvoir raconter librement nos contes antiques, quelle sera la prochaine forfaiture? Pourquoi pas la bible? Bientôt devrons-nous changer l'histoire de la bible afin de ne pas froisser les diverses sensibilités? Mais non, suis-je bête, les pressions sur notre récit spirituel numéro un ont déjà été faites... Le film "La Passion du Christ" (qui est un récit assez authentique de la bible), de Mel Gibson, fut attaque par la communauté juive. Celle-ci disait que ce film colportait l'antisémitisme et imposait à la communauté juive un mauvais rôle... Ca n'a plus de bon sens, on ne peut même plus vivre sa foi de chrétien sans se faire traiter de raciste! Est-ce que vous vous rendez compte a quel point on est rendu profond dans le ridicule? Comme si tout ce qu'on est, notre culture, nos croyances, mêmes les plus anciennes, doivent maintenant passer par la moulinette de la bien-pensance, précisons-le que ce broyeur a tradition date d'a peine... 20 ans... Tout au plus 25! Est-ce que vous vous rendez compte que ca n'est qu'un travail de propagande, que c'est détruire l'histoire, que c'est s'inventer une chimère, toute artificiellement créée! Merde!

Sérieusement, je n'ai pas de problème a ce que l'on fasse une histoire moderne, avec nos idées modernes mais s'il-vous-plait, n'essayez pas de tout transformer et de déformer nos traditions en fonction de la saveur du jour. Ca c'est de la propagande et de la désinformation, pas bien différent de ce que les Nazis, les Soviets ont fait ou ce que les Chinois font en ce moment. Parler de démocratie et tout le tralala dans notre contexte moderne, très bien mais essayer d'incérer ca dans le 6ieme siècle viking est d'un saugrenu dangereux. Tolérance de l'autre, multiculturalisme et droits de l'homme n'auraient pas fait long feu dans l'âge sombre du moyen age... C'est ni-plus, ni-moins que de la censure! Pourquoi devrait-on en arriver a ca? Ne pourrait-on concevoir les racines de notre passe comme étant es éléments fondateurs, qu'il est important de comprendre de garder mais sans pour autant les transformer? Est-on insecure a propos de nos valeurs au point que l'on doive faire disparaitre toute évidence de différence dans notre histoire? Pourquoi ne pas reconnaitre et célébrer les actions de nos ancêtres pour ce qu'elles étaient, des succès ou des échecs pour leur époque. Cela ne veut pas dire cautionner de telles actions dans notre monde moderne mais simplement des actions prises dans un contexte spécifique. Je ne propose pas une schizophrénie des valeurs modernes, juste un petit ajout de complexité qui nous permettra de comprendre celle-ci avec un peu plus de profondeur. Ca n'est pas si complique que ca et du même coup, cela permettra de créer des fondations plus complètes permettant la justification de nos valeurs actuelles. Oui, des valeurs mieux comprises car basées sur vision évolutive de celles-ci. Autrement dit: les droits de l'homme ne sont pas apparus avec les hommes des cavernes et il est important de saisir ce qui a amené cette évolution.

Tout ca pour conclure que mon attaque touche beaucoup plus large que ce simple film mais est plutôt un trop plein cause par une vague de propagande qui nous entour en ce moment. N'empêche, sérieusement c'est qui l'imbécile de producteur qui a engage Sturla Gunnarsson pour raconter ce conte scandinavo-germanique fondateur? D'accord Gunnarsson sonne scandinave mais c'est aussi le même gars qui a réalisé "Degrassi: la nouvelle génération", l'icone même de ce qu'il y a de plus stupide et démagogique dans notre nouvelle génération... Vraiment pas sur de comprendre, Degrassi et Beowulf ca n'est pas exactement la même tasse de the...

dimanche 25 mai 2008

La fin des FARC?


Serait-on en train d'assister a la fin des FARC? Question intéressante et autrement moins farfelue qu'elle ne pourrait le sembler a premier abord. En effet, cette interrogation aurait été considérée tout a fait hors propos il y a de ca a peine un ou deux ans mais ne l'est plus aujourd'hui.

Plusieurs éléments justifient ce changement dramatique de la viabilité de l'organisation révolutionnaire. Premièrement, les pressions militaires que l'armée Colombienne a mises sur les rebelles des FARC semblent avoir porté fruit: mortes de chefs guérilleros, destructions de leurs camps et de leurs ressources. La capacité d'action des FARC est maintenant de plus en plus limite.

Cependant, l'élément perturbateur numéro un pour cette organisation est beaucoup plus récent: la confirmation, ce dimanche, de la mort du chef fondateur de ces milices d'extrême gauche, feu Manuel Marulanda. Si les causes de la mort de Marulanda ne sont pas encore claires, du moins sa mort fut elle confirmée par Bogota ainsi que par les guérilleros eux-mêmes. Cela fait donc plusieurs pertes successives pour l'organisation marxiste et le gouvernement Colombien fait état de demandes, de certains guérilleros, d'abandonner le conflit et de demander l'amnistie, requête acceptée d'avance par le Président Colombien.

Evidemment tout n'est pas termine et l'on peut être certain qu'il y aura suffisamment de jusqu'au-boutistes pour faire durer la violence pendant encore quelques années. D'ailleurs les FARC ont déjà nommées leur nouveau chef: Alfonso Cano. Cet homme, un ancien intellectuel, est le dernier espoir des miliciens, nous verrons bien s'il aura le géni militaire suffisant pour retourner la situation de bord en bord. En attendant, nous pouvons toujours apprécier la bonne nouvelle de la mort du boucher Marulanda. Espérons que sa mort soit le début d'une époque de paix pour ce pays qui a vécu plus que sa part de malheurs: meurtres, enlèvements et terreur.

Sleimane et la peu probable salvation du Liban

Le Liban a aujourd'hui fait un pas en dehors de la tombe mais comme ca semble malheureusement etre le cas avec ce pays, la degringolade semble deja planifiee.

Commençons avec l'élément positif: le Liban a maintenant un Président. Bien, ca peut sembler bien peu pour la plupart des pays mais pour le Liban cette étape relevait quasiment de l'impossible. Cela faisait maintenant près de six mois que le pays n'avait plus de Président et la sélection de celui-ci semblait précipiter le pays dans la guerre civile à la vitesse grand V. Chaque fois que le gouvernement (Siniora et autres anti-syriens) présentait un candidat, l'opposition (Hezbollah et autres pro-syriens) offrait une réponse négative. C'était donc un dialogue de sourd qui mena au début de guerre civile auquel nous avons assiste ces dernières semaines. Il est donc tout a fait remarquable que le pays ait enfin réussi à se doter d'un Président, ce qui veut dire que cet homme, Michel Sleimane, est un personnage suffisamment rassembleur pour permettre a des ennemis bien campes d'enfin se rejoindre, enfin, au moins se rejoindre sur ce point. En fait, il représente non seulement le type de neutralité qui permet aux deux camps de ne pas perdre la face. De plus, étant sa précédente occupation comme chef de l'armée Libanaise, il devient un choix symboliquement important, l'armée Libanaise étant la seule institution encore soutenue par l'ensemble de la population, peu importe la dénomination.

Maintenant pour la mauvaise nouvelle: l'élection du Président Sleimane pourra difficilement ramener le pays sur la bonne voie puisqu'elle s'est faite en payant un lourd prix de compromis. Si le Hezbollah et ses alliés de l'opposition ont acceptes ce Président (qui n'était pas leur premier choix), c'est bien parce qu'ils ont réussi à avoir absolument tout sinon le fameux choix du Président. Le Hezbollah a gagne par les armes et sait maintenant que des que ca ne leur plaira pas, ils n'auront qu'a récidiver avec les assauts. Il est d'ailleurs à se demander si, comme nous le montre cette savoureuse (mais bien triste) caricature, le Liban n'est pas en train de tranquillement se sublimer a l'avantage du Hezbollahstan...

samedi 24 mai 2008

Amerindiens et sans-abris


Edmonton est une ville prospère, je dirais même très prospère. Ce qui n'empêche pas que la misère crasse soit présente a tous les coins de rues. Cette misère a un nom et c'est les sans-abris. La ville en est en fait gorgée, surtout dans le Nord mais ils sont aussi visibles sur l'entièreté des grandes rues de la ville. Pas de blague, ca enlève une bonne partie du verni "civilise" de la capitale provinciale. Ils vous interpellent continuellement: "t'aurais pas un peu d'argent?", "tu pourrais pas me dépanner?", "t'aurais pas du crack?". Hein!!! Ben oui, il ne reste plus qu'ils viennent me demander du Cristal Meth ou de l'héroïne pis je vais vraiment me mettre à paniquer...

Cette réalité n'est dans le fond pas si surprenante, cette province vit un boum économique important, des opportunités sont présentes un peu partout et des gens de partout viennent justement essayer d'en profiter. Ce contexte très capitaliste permet a la majorité de bien s'en tirer mais fait aussi des laissez pour compte. Car si certains ne profites pas des occasions, la société est bien trop occupée dans sa course en avant pour s'arrêter et s'occuper des âmes perdues qui se sont égarées en chemin. Le résultat est tristement évident, une sous-classe de citoyen n'ayant nulle part sa place et n'arrivant pas à s'en sortir. En ne les aidant pas, tout le monde en souffre. Tout spécialement car le résultat de cette pauvreté innommable est un niveau de criminalité très élève, du crack, de la prostitution et tant d'autres problèmes a même la rue.

Bon, il est maintenant temps que j'en revienne à mon titre. Je sais que de mettre "sans abris" directement à cote "d'amérindiens" dans le titre de mon éditorial peut sembler assez provocateur. Il y a malheureusement de bonnes raison de faire ce rapprochement dans le cas d'Edmonton. S'il y a des sans-abris blancs, noirs ou peut-être même asiatiques, le gros du contingent (sinon la quasi-totalité) sont en fait des amérindiens. Ce qui est particulièrement affolant quand on considère qu'ils ne forment qu'une très petite proportion de la population totale de la province. C'est donc un exode que semblent vivre les amérindiens de l'Alberta: quitter leurs réserves afin de venir échouer dans le rues de la capitale (ou de la metropole)... On m'a dit que certains réussissaient à s'intégrer et vivre des vies d'Albertains normaux mais l'évidence est de reconnaitre que pour beaucoup le destin est nettement plus cruel. On sent son cœur se serrer quand on pense a la version officielle des relations entre blancs et autochtones dans l'Ouest du pays: alliance entre fiers Pieds Noirs et Européens. Ces peuples sont toujours visibles mais il semblerait qu'un des deux n'ait pas réussit à s'en sortir aussi bien que l'autre...

mercredi 21 mai 2008

Nacho Libre: 4,5/10


Histoire grotesque d'un moine mexicain voulant devenir lutteur, le récit de Nacho n'est qu'une suite d'images hautement ridicules n'ayant que peu de cohérence. Certaines scènes sauront faire sourire, Jack Black ayant quand même quelques tours dans son sac. Cependant, le film dans son ensemble offre vraiment trop peu et l'on peut difficilement autant apprécier la même blague lorsqu'on nous la fait à répétition.

mardi 20 mai 2008

2 000 visites!


Grande nouvelle, le compteur sur ce blog (qui fait le compte depuis début octobre) affiche maintenant 2000 visites. Quoi d'autre à dire qu'un beau gros "Merci beaucoup"! J'espère que vous continuerez à venir jeter un coup d'oeil sur mes futures élucubrations. Allons-y maintenant pour le 3000!

K-Pax: 6,5/10


Kevin Spacey est un acteur très capable, il nous l'a prouve a plus d'une reprise. Dans le film de science-fiction qu'est K-Pax il ne réussit pas son plus grand coup mais parvient toute fois à rendre le change.

K-Pax est l'histoire d'un psychiatre légèrement désabusé se voyant confier la charge d'un nouveau patient très spécial. Ce patient prétend être extra terrestre, plus particulièrement de la planète K-Pax. Cas classique de démence sauf que... Le cas est suffisamment intrigant pour que le psychiatre vienne à remettre en question les bases même de sa rationalité.

Le résultat est plutôt réussi, rien de bien extraordinaire mais tout de même intéressant, assez intelligent (non, je n'avais pas l'impression que le réalisateur me prenait pour un idiot en le regardant) et plutôt divertissant. Ca n'en fera jamais un classique mais le tout reste innovateur pour le style science-fiction.

dimanche 18 mai 2008

Mexique: La guerre contre la drogue


Une guerre fait rage en ce moment au Mexique, c'est une guerre menée par le gouvernement contre le crime organise du Mexique (ou l'inverse). Depuis le début de l'année, entre 1 100 et 2 500 personnes sont mortes dans ce conflit et le tout ne semble que s'intensifier (113 morts la semaine dernière). La situation devenant préoccupante au point ou le Président Calderon a fait envoyer l'armée aux quatre coins du pays. D'ailleurs, la prochaine initiative gouvernementale serait d'envoyer les fantassins a même la capitale!

Ces troupes se sont jusqu'a maintenant montrées très utile pour le gouvernement. Leurs objectifs sont multiples: parfois pour combattre les trafiquants et parfois pour prendre la relève de la police qui, au Mexique, a la réputation d'être particulièrement corrompue. D'ailleurs, certains des assassinats de policiers haut grades, ayant eut lieu au début de ce mois, auraient été commandés par des policiers eux-mêmes. Autrement dit, c'est la pagaille la plus complète et la dernière chance pour le gouvernement de réussir à déloger les mafias se trouve dans les mains de l'armée.

Enfin, disons que c'est une de ces guerres plus ou moins bien définies, ou la police tue la police, les bandits tuent les bandits, l'armée essaye de départager les amis des ennemis et le gouvernement s'arrache les cheveux... Pour résumer, on peut dire que c'est un cas classique de gouvernement latino-américain qui décide de reprendre le contrôle de son pays mais se faisant, se rend compte que plusieurs de ses institutions ne travaillent plus pour lui... Il est pour le moment difficile de déterminer qui, des deux camps, gagnera mais il semblerait bien que les narcotrafiquants aient été sérieusement mis sous pression. Souhaitons aux Mexicains que le gouvernement saura ramener et améliorer l'ordre prestement et efficacement.

Anger Management: 5,5/10


Encore un autre film d'Adam Sandler? Oui. Formule connue de la comédie romantique? Encore oui. C'est drôle? Pas mal. C'est bon? Hum... ca va. Voila, en gros, ce qu'est ce film de Peter Segal, dans lequel prennent place Adam Sandler et Jack Nicholson. Vraiment rien d'exceptionnel mais tout de même assez efficace. On joue beaucoup sur les malaises, humour de situations faciles et habituellement irréalistes. Mais dans l'ensemble et a part la fin beaucoup trop sucrée, ca fait bien rire. Divertissement en puissance.

samedi 17 mai 2008

Narco: 6/10


Ce thriller policier, réalisé par Joe Carnahan, raconte l'histoire d'un agent double de police, infiltre dans le milieu de la rue de Detroit, qui essaye de retrouver le meurtrier d'un autre agent double. Pour cela, il est accompagne d'un officier de police aux méthodes brutales et extrêmes.

C'est donc une production plutôt bien réalisée, bien jouée mais qui ne réussit jamais à nous impressionner. L'histoire, bien qu'intéressante, est un peu prévisible et le rythme est quasiment absent. L'exception étant au niveau des prises d'action, qui elles sont très réussies et semblent réalistes. Le point le plus important de ce film est la bonne qualité des acteurs. Ray Liotta est très impressionnant dans son rôle de policier désaxé et Jason Patrick réussit a bien rendre plausible la sensibilité de l'homme qui en a trop vu.

vendredi 16 mai 2008

Running scared: 6/10


Running Scared est un film de suspens-action du réalisateur Wayne Kramer. C'est une exposition extrême à un monde sale, violent, méchant ou peuvent difficilement exister quelques faibles lueurs de bonté et d'humanité.

Ca n'est pas un grand film mais il saura tout de même vous garder dans l'action pendant la quasi entièreté du film (ce qui est déjà beaucoup). Le rythme est vraiment bon et vous resterez sur le bout de votre siège pendant les presque deux heures du film. Essayez-le sans trop d'attente et vous serez très satisfait. Je ne vous conseille cependant pas de vous attendre a un Tarantino, car ca ne tient pas la comparaison au niveau du charme des personnages, ni au niveau de l'imagination surréaliste mais en même temps si accessible de l'histoire.

L'illusionniste: 5,5/10


L'illusionniste est un film de suspens réalisé par Neil Burger. Le contexte est l'Autriche du début du 20ieme siècle, il y ait question d'illusionnistes, de la fin de l'Empire et finalement de démocratie.

Rapidement sur les bons cotes du film, premièrement l'aspect esthétique du film est très réussi, ce qui aussi vrai pour l'ambiance. L'acteur de soutien, Paul Giamatti (qui avait su nous éblouir dans Sideways), est aussi un point fort pour ce film. Il a ce petit quelque chose qui rend les acteurs des personnages extraordinaires et est vraiment très solide dans son rôle. Le réalisateur sait nous faire douter, ne sachant jamais exactement à quoi nous attendre.

Par contre et c'est la que le tout perd de sa force, il manque complètement la fin. En voulant tout expliquer il détruit le doute qu'il avait réussi instiller, nous ramenant sauvagement sur le plancher des vaches. Surtout qu'en fin de compte, toute cette explication se sert absolument à rien. On a vraiment l'impression qu'il se devait d'expliquer mais sans en avoir les moyens, ni la justification. Ca donne donc un résultat assez décevant mais valant tout de même la peine d'être vu pour le divertissement.

jeudi 15 mai 2008

Voitures, Pietons et bicyclettes.


Oui, plus qu'un fait divers, la cohabitation entre les voitures, les piétons et les bicyclettes (peut-être pourrait-on aussi insérer les autobus), est remarquable et me semble très indicative de la société Edmontonienne (est-ce que ca se dit?). Sans trop exagérer, je crois bien qu'Edmonton (je n'oserais étendre mon pronostique a l'ensemble de la province) est le paradis des bicyclettes en Amérique du Nord (ce n’est pas la Hollande mais bon...), je crois que je pourrais certainement étendre l'argument aussi pour les piétons.

Ca n'est pas qu'il y ait tant de piste cyclable, je ne crois pas qu'en proportion il y en ait plus qu'a Québec ou Montréal, mais plutôt qu'ici les gens conduisent différemment. Bon, je sais! C'est bien stéréotypé mais... C'est vrai! A Edmonton, les gens conduisent tranquillement, respectent le code de la route, laisse la priorité aux piétons et acceptent de voir des bicyclettes sur la route. Normalement, on ne vous klaxonne pas pour le crime d'oser se déplacer sur deux roues (ce qui, chez les Québécois, est évidemment un crime punissable et châtiable par insulte et ou klaxonnage jusqu'a ce que mort s'ensuive).

En gros et bien qu'il existe une minorité d'imbécile (comme c'est le cas n’ importe où), la majorité des conducteurs automobiles sont polis et patients. Ce qui résulte par une amélioration de la qualité de vie de tout le monde (oui, oui, tout le monde, pas seulement les cyclistes). De plus, on remarquera que l'Alberta a, en proportion, nettement moins d'accidents, de blesses et de morts sur la route que le Québec. Espérons donc que nos chauffards Québécois apprendront à se civiliser au même niveau que nos voisins Albertains.

mercredi 14 mai 2008

Une victoire et une defaite


C'est malheureusement vrai, cette journee aura encore vu une decision politique ayant des consequences funestes. Cette decision politique fut pour le gouvernement libanais de retirer les interdictions qu'il avait emises contre les medias du Hezbollah. Ce qui avait ete la cause principale des derniers affrontements civils au Liban. Le gagnant de cette histoire est evidemment le Hezbollah; ils se sont fait attaquer politiquement, ont repondu par les armes et ont fait flancher le gouvernement. Le grand perdant de cet histoire est evidemment le gouvernement mais encore plus, les forces democratiques libanaises.

Est-ce que j'exagere encore? Non, je ne le crois malheureusement pas. Ce que cet incident nous montre, c'est que la democraties n'a toujours pas beaucoup de poids au Liban. Lorsque quelque chose ne fonctionne pas au niveau politique, l'acteur se sentant lese n'a qu'a prendre les armes, terroriser la population et il finira par avoir ce qu'il veut. Deuxiemement, ceci est tres dangereux pour la democratie libanaise, puisqu'il est maintenant clair pour le Hezbollah qu'il n'a plus a negocier: il a la milice la plus puissante et l'armee est trop divisee pour intervenir, donc... Le Hezbollah n'a plus qu'a se servir, qui pourra vraiment s'opposer a lui?

Cette prise de confiance graduelle de cette organisation terroriste ne sera donc pas qu'un danger extreme pour la democratie de ce pays mais devrait tout autant etre consideree comme une sonnette d'alarme pour le reste du monde. Si le Hezbollah est assez confiant, la guerre recommencera, que cela soit avec Israel ou a l'interne. J'espere que nos gouvernements seront prets pour eviter le bain de sang, nous le saurons bien assez tot.

Pledge This!: 1/10


De la merde, d'un bout a l'autre, que de la merde! La Paris Hilton depasse les limites. En y pensant c'est plutot brillant, elle se paye directement un film pour se faire de la publicite.
Enfin et surtout, ne me demandez pas pourquoi j'ai vu ce film...

Talladega Nights, The Ballad of Ricky Bobby: 3,5/10


Will Farrell, bien que nous ayant fait rigoler a plusieurs reprises, semble vraiment sur la pente descendente. Ce film sur le Nascar en est le parfait exemple, stupide, stereotype et une histoire n'etant vraiment pas digne d'interet. Par contre, il faut bien avouer que certains gags m'ont bien fait rire. Enfin, vous pouvez eviter, ca ne risquera pas de vous manquer.

dimanche 11 mai 2008

Introduction tardive et présence verticale


Pardon, oui mille fois pardon pour le manque d'explication, lors de mon dernier article, a propos du but de ces chroniques Albertaines. J'étais tellement excite et je devrais aussi dire un tantinet fatigue, que je n'ai même pas pense à expliquer le but de ces chroniques. Vous pourrez toujours me répondre que d'avoir un but précis n'est pas nécessairement essentiel mais bon, disons que ca permet de faire la différence entre un amas de mots et pensées éparses et de l'autre, une évolution de la pensée humaine. Précisons que ces chroniques essaieront de viser le deuxième objectif mais qu'il est tout à fait réaliste (et probable) de penser qu'elles traineront plutôt dans les eaux des pensées éparses... Donc ce but: mieux comprendre la réalité albertaine (au travers de sa capitale) et ainsi voir ce qui peut nous rapprocher ou nous diviser, comme Nord-Américains. Je me permettrai donc quelques commentaires sur la réalité de la vie des gens de cette province, parfois cela se limitera aussi a quelques faits divers, le but final étant d'effectuer une certaine réfection... Qui est évidemment encore inconnue pour le moment. Espérons, de un, que tout cet exercice ne s'arrêtera pas a quelques stéréotypes et de deux, que ca vous intéressera un peu.

Donc, une fois cette introduction tardive faite, passons maintenant au sujet de la chronique journalière: j'ai finalement réussi à trouver du vertical a Edmonton. Ce n’est pas comme si c'était si difficile a trouver mais disons simplement que j'étais du mauvais cote de la rivière la dernière fois que j'ai nourrie cette chronique. J'étais alors tout proche du campus universitaire et mes découvertes s'étaient encore limitées a la "White Avenue" (l'équivalant de la Grande Allée ou Crescent made in Edmonton). Le problème avec la "White Avenue"

Oui, si la dernière fois j'ai cru bon de passer quelques commentaires, j'ai depuis pu commencer à gouter au vertical d'Edmonton et j'oserais dire, a plus d'un niveau.

Premièrement l'architecture: la ou la "White avenue" était d'un plat reboutant (certain la comparant a Brossard), le reste de la ville n'est pas nécessairement semblable. J'y ai trouve un centre-ville très développé et tout en hauteur mais aussi des bâtiments (tel un centre d'achat) a la forme d'un bizarre (positif) exceptionnel (on aurait cru des minarets ou encore des clochers d'église). Difficile de comprendre, d'un cote le cote quadrillé de la ville (a l'Américaine) et de l'autre une certaine permissibilite au niveau de l'architecture... Le parlement est aussi un bon exemple de bâtiment classique bien réussi.

La cote naturelle n'est pas non plus nécessairement un succès, la ville écrasant un peu tout. Cependant, il y reste encore beaucoup d'arbres et tout le pourtour de la rivière est bien conserve. Comme c'est l'habitude anglaise, on y trouve aussi une bonne quantité de parcs, donc un tres charmant (Howrlak... Horlak... Sais pas trop). Ils ont réussi à conserver des espaces naturels, a même la ville, qui sont suffisamment trompe l'œil pour nous faire oublier la présence de la métropole.
En gros, ca en fait une ville plus intéressante qu’il n’y semblait au premier regard.

samedi 10 mai 2008

La spirale libanaise


Le Liban va mal! Oui, malheureusement, ce fabuleux pays multiculturel et multiconfessionnel est encore une fois pris par les affres de la guerre. Ca fait déjà quelques temps que l'actualité en parle mais souvent sans expliquer le contexte, voici donc ce que je vais essayer de faire.

Premièrement, les conflits internes libanais sont assez anciens mais ce fut le déferlement migratoire palestinien qui devint la goutte de trop. Le conflit entre Israël et l'OLP en vint à remettre en cause la stabilité de l'État libanais. La kirielle de communautés libanaises (particulièrement entre chrétiens et musulmans) commença à se faire la guerre en 1975. Les frontières entre les différents groupes se brouillèrent rapidement et cette société, autrefois tolérante, devint un berceau parfait pour un bien triste bouillon de violence. Ce qui dura jusqu'a l'intervention syrienne, en 1976. La Syrie remis un certain ordre au Liban mais sans jamais réussir a complètement contrôle la situation, les combats continuant de manière sporadique. Ca n'est qu'un peu plus tard, avec l'intervention militaire directe d'Israël en territoire Libanais, que la situation va réellement se remettre à dégénérer. Le pays passant d'un conflit a un autre durant les années qui suivirent. Le répit ne venant qu'avec les années 90. Le conflit aura fait 150 000 morts, des milliers de disparus, laisse le pays sous la "tutelle" de la Syrie et complètement divise a l'interne.

Il semblait donc y avoir bien peu d'espoir pour le Liban mais le sort du pays semble changer en 2005. Le gouvernement du premier ministre Siniora, plutôt modéré et anti-syrien semble vouloir retrouver l'indépendance du pays. Ca n'est par contre qu'avec l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafik Hariri qu'il pourra enfin agir. Ce meurtre crapuleux, semblant être associe aux Syriens, met le Liban en ébullition et l'uni contre la présence syrienne. Ce qui permet au gouvernement de mettre la force d'occupation a la porte. Tous ne sont pas heureux de ce choix, le Hezbollah en premier lieu. Après tout, ce groupe influant, tout particulièrement au sein de l'importante communauté Chiite, doit une bonne partie de sa puissance au voisin Syrien. Les conséquences sont donc quasi immédiates. Le Hezbollah attaque une patrouille Israélienne (en territoire Israélien), ce qui amène des repercussions évidentes: Israël contre-attaque et le pays est de nouveau à sang. Ceci crée deux conséquences: premièrement le gouvernement Siniora, qui était très populaire, semble maintenant impotent puisqu'il ne peut faire quoi que ce soit pour arrêter le conflit et, deuxièmement, le Hezbollah devient le héros "protecteur" de la nation. Tout est alors en place pour le conflit actuel.

Mais encore? Qu'est-ce qui pousse exactement les différentes communautés à renouveler le conflit? La question centrale se trouve avec la sélection du Président. Cela fait maintenant plusieurs mois que l'ex Président Lahoud a quitte son poste et personne ne l'a remplace. Traditionnellement le Président du Liban se doit d'être chrétien mais ceux-ci sont maintenant si diviser, principalement à propos de la relation avec le Hezbollah et la Syrie, qu'il leur est maintenant impossible de s'entendre afin de trouver un compromis. Les deux camps chrétiens comptant chacun sur des coalitions diverses comprenant Chiites, Druzes et Sunnites. L'équilibre, déjà instable, devient donc quasi impossible à conserver.

La petite tape dans le dos, inévitable mais nécessaire a la chute du pays dans le chaos, vint encore une fois avec le Hezbollah. Le gouvernement décida, ces derniers jours, que les medias du Hezbollah, tout spécialement le poste de télévision du groupe terroriste, devraient être fermes. Le Hezbollah répondit que le gouvernement devrait donc être considère comme un ennemi et qu'il fallait lui faire la guerre.

La conséquence fut que le Hezbollah descendit dans la rue et que les combats (entre chrétiens, chiites, sunnites et Druzes) recommencèrent de plus bel. La situation actuelle est donc que les combats font rage et que le gouvernement demande a l'armée d'agir mais que celle-ci ne le veut que partiellement. La situation étant compliquée au point qu'elle craigne de sembler vouloir prendre parti pour l'un ou l'autre des belligérants.

Finalement, quel est le constat? Peut-on parler d'une pleine guerre civile? Peut-être pas actuellement mais étant donne les antécédents du pays, il ne serait malheureusement pas du tout étonnant que le bain de sang ne fasse que se remplir en accélérant.

Aberta Anno Zero


Voici le tout debut de mes chroniques Albertaines et evidemment, j'en ai bien peu a dire sur le sujet pour le moment (n'etant point encore initie a ce nouvel environnement). Mon seul commentaire sera donc: le vide. N'allez pas vous imaginer qu'Edmonton est vide mais simplement qu'apres mon premier tour en ville (donc un point de vue tres superficiel) rien ne me reste vraiment comme sensation. Pas d'ame qui frappe ou qui accroche comme cela peut etre le cas dans certaines autres villes. Des la premiere journee a Barcelone on ressent quelque chose, une vie puissante et presente. Meme chose pour des ville comme Paris, Venise, Montreal, Boston, etc. Elles laissent immediatement une impression, chacunes a leur maniere, mais ca n'est pas vraiment le cas d'Edmonton. Juste une certaine impression de neutralite, couplee a une topographie reellement plate et une urbanisation rectiligne dans son horizontalite. Voici donc ma premiere impression mais j'espere bien pouvoir bientot vous en dire plus sur mon nouveau milieu de vie.

Finalement, je me dois de preciser que si je fais un clin d'œil (dans le titre) au film de Roberto Rossellini, n'allez pas vous imaginer que ca se veuille réellement un parallèle. Enfin, disons un maigre parallele mais surtout un petit sourire a un prejuge qui sera bientot, je l'espere, dementi.

mercredi 7 mai 2008

5 Obstructions: 4,5/10


Lars Von Trier est un génie, il n'y a aucun doute la dessus. Malheureusement, même un génie peut manquer son coup et ce fut clairement le cas dans 5 Obstructions.
Comment dire? Ça n'est pas que le film soit dénudé d'idée, ni qu'il ne réussisse à nous montrer une petite facette intéressante de l'être humain (ce qui est la marque de commerce de Lars Von Trier). Le problème est plutôt que c'est, avant tout, un exercice de style. Lars et son ami, Joergen Leth, se payent tout une aventure, testant les limites de la complexité, essayant de continuellement retravailler le même concept mais à chaque fois avec des contraintes différentes. Au total, je peux affirmer sans crainte que ce film est tout à fait hors de portée pour cinéphile moyen, de même que pour les plus assidus (donc je crois, avec arrogance, faire partie). Cependant, je peux facilement comprendre pourquoi les vrais mordus, réalisateurs et spécialistes techniques, peuvent voir en cette production un bijoux pédagogique. Ne vous y risquez pas à moins d'avoir des intérêts cinématographiques clairement différents de la moyenne.

lundi 5 mai 2008

Sarkozy: un an après


Déjà un an depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, rappellons-nous, il était alors au sommet de la gloire. Cela faisait des années que l'on annonçait qu'il voulait la position présidentielle et finalement il y arrivait. Il n'y arrivait pas n'importe comment mais bien en battant avec une forte avance sa rivale socialiste, Ségolène Royale.

Le début de son terme comme Président fut comme une envolée vers le paradis. Les français l'aimaient, le monde entier apprenait son nom et qu'il était de ceux que rien n'arrêtait. Tout semblait lui réussir et tous (enfin, disons que beaucoup) y croyaient.

Plusieurs réformes furent mises en marche et même ces difficiles épreuves, surtout dans un pays comme la France, furent plutôt bien reçues. Même les réformes des retraites (traitements particuliers des cheminaux) et les grèves s'ensuivent ne purent ralentir le nouveau Président. La majorité de la population continuant de lui accorder un fort appui.

En fait, ce fut plutôt sa situation familiale, vie personnelle et toutes les controverses s'ensuivent qui lui mirent vraiment du plomb dans l'aile. Son divorce fut très suivi des français mais ceux-ci, au lieu d'y voir un problème d'ordre personnel, y perçurent une faiblesse et un mauvais goût pour l'apparence. Tout cela s'éloignant évidemment du stéréotype que les français se font de la position présidentielle.

Le remariage, avec Carla Bruni, fut clairement dans la même veine. Le tout ressemblait maintenant beaucoup plus à Dallas ou encore aux déboires amoureux de Britney Spears. Impardonnable erreur!

Ce fut donc un problème d'image continuel pour les mois qui suivirent. L'homme qui promettait tout était maintenant en panne, dans sa vie politique comme populaire. L'exemple même de ce problème étant sa déplorable altercation au salon de l'agriculture, le Président s'y faisant filmer en train de s'engueuler avec un connard de passage. Le roi de la communication était clairement en train de perdre le contrôle de la machine infernale. Toute presse n'étant plus "bonne presse" dans son cas...

La situation actuelle est donc vraiment difficile, les sondages sont dans la cave et ses réformes semblent stagnées. Il lui faudra maintenant changer drastiquement son image, celle-ci s'étant flétrie en un temps record. Souhaitons, pour lui ainsi que pour la France, qu'il saura repenser son image et redonner du dynamisme et du sérieux à sa démarche. La France ne peut se permettre un autre Président inactif pour quatre années supplémentaires.

Russie vs Géorgie= Abkhazie


Encore des problèmes dans le Caucase, c'est d'ailleurs à se demander si cette région tente de faire compétition aux Balkans! Quel est le nouveau problème? Le conflit russe en Tchétchénie? Les tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan? Les vieilles rancœurs entre la Turquie et l'Arménie? Non, non et non. Cette fois-ci (il faut quand même dire que ça fait un bout que ça dure) le problème est entre la Russie et son minuscule voisin du sud: la Géorgie.

Quel est le problème? La base du conflit provient de la désintégration de l'Union Soviétique, qui permit à la Géorgie d'atteindre l'indépendance. Le problème fut que trois régions de ce nouveau petit pays voulurent aussi leur indépendance. Situation non réglée depuis plus de dix ans. Récemment, depuis la révolution des roses et l'élection du président géorgien Saakachvili, une des ces régions s'est rattachée à la Géorgie mais les deux autres, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie résistent toujours. Toutes deux demandant soit l'indépendance, soit le rattachement à la Russie.

Ces temps-ci c'est l'Abkhazie qui représente vraiment le plus gros problème dans les relations russo-géorgiennes. En voici les multiples raisons:

- Depuis l'indépendance de la Géorgie, les tensions militaires vont en grandissant. La Russie garde maintenant en permanence des troupes sur le territoire Abkhaze, territoire toujours reconnu par l'ONU comme étant Géorgien. Une présence dénoncé par la Géorgie mais qui peut vraiment forcer les Russes à partir?
- La Russie a aussi commencé à donner des passeports russes aux Abkhazes, ils sont donc maintenant 85%, dont le président, à avoir le passeport russe. C'est évidemment une attaque directe à la souveraineté géorgienne.
- L'an dernier (ou il y a deux ans?) la Russie a décidé de mettre tous les Georgiens (touristes, travailleurs ou hommes d'affaires) à la porte de son territoire. Cela en plus d'imposer un embargo sur le pays. C'est donc une pression immense que la Russie impose sur son petit voisin.
- La Géorgie a récemment demandé à devenir membre de l'OTAN, ce qui a évidemment beaucoup irrité la Russie. La dernière demande, datant de la rencontre de Bucarest (il y a moins de deux mois) a été repoussée par l'OTAN. L'idée était de calmer la Russie. La conséquence est maintenant claire, la Russie profite du refus de l'OTAN afin de s'imposer encore plus fortement au niveau militaire en Abkhazie.
- Ces derniers jours, des drones aériens géorgiens ont été détruits par des avions de chasses Russes. Encore une fois la pression militaire augmente et il est vraiment à se demander quelle sera l'étincelle de trop.

Finalement et malgré mon analyse biaisée de la situation, on peut se poser cette question: qui a raison? Et la réponse est certainement: personne. Qui a tort? Tout le monde. Je ne tiens pas à faire mon relativiste mais il me semble assez clair que les Géorgiens ont mal gérés leurs problèmes internes, n'offrant aucune solution réelle aux régions séparatistes, sinon trop peu et trop tard. De l'autre côté, la Russie est encore une fois clairement à blâmer. Pas qu'elle ne puisse avoir son opinion sur la question, ni qu'elle ne puisse s'impliquer directement afin de faire régner la paix mais simplement que ses méthodes de tordage de bras commencent vraiment à nuire dans tout l'ensemble régional. On dirait vraiment qu'ils ne connaissent que la force. Une Russie apprenant à faire de la DIPLOMATIE serait une nation plus complète, plus influente, plus puissante et certainement plus appréciée de par le monde. Qu'attendent-ils pour changer?

samedi 3 mai 2008

C'est fini pour le CH: bonjour le golf


Bon et bien nous voilà débarrassé du hockey et des études pour quelques mois, vive les vacances! Oui, ma session scolaire vient tout juste de prendre fin et, comme le grand et toujours élégant Don Cherry l'a dit, le Canadien de Montréal vient de perdre sa série contre Philadelphie parce que les joueurs de l'équipe ont été lâche. Enfin, je ne juge pas personnellement mais... Se faire remonter comme ça alors que le CH menait trois à un... Pas fort!

D'accord, je cesse de tourner le fer dans la plaie. Allons séchez vos larmes, vous verrez qu'après un certain temps, jusqu'à quelques jours pour les cas graves, vous pourrez réapprendre à dormir sans rêver à Kovalev. Je sais que ça paraît dur à croire mais vous verrez, tout finira par rentrer dans l'ordre.

Évidemment, cela risque de créer un vide dans la vie de beaucoup de gens, du pain et des jeux étant des éléments essentiels à l'existence d'une société et cela depuis toujours (ou du moins depuis la Rome antique). Vous n'aurez alors qu'à suivre les faits d'armes de vos héros préférés du CH dans leurs activités estivales, bienvenu dans le fabuleux monde du golf!
 
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