samedi 27 juin 2009

Home: 6/10


Home, le plus récent film de la nouvelle coqueluche du mouvement environmental français, Yann Arthus-Bertrand, est un documentaire sur nous, les humains et notre maison, la terre.

Si Home est un documentaire sur l'être humain ainsi que sur son environnement immédiat, sa demeure, l'écosystème terrestre, le tout reste toute fois une présentation à saveur écologiste et sociale très prononcée.

Une fois cela dit, il faut reconnaître les forces et les faiblesses de ce film. Premièrement, les images sont d'une beauté incroyable, de plus la réflection présentée sur le réchauffement climatique ainsi que sur la destruction générale de notre écosystème est, si peu originale, toute fois très adéquate et efficace.

D'un autre côté, ce documentaire possède aussi plus d'une faiblesse; entre autre le fait qu'il est tendancieux, idéologiquement beaucoup trop franchouillard, fait l'erreur de mélanger deux sujets (ne permettant à aucun des deux d'être traité correctement) et est parfois moralisateur jusqu'au point de malaise.

Autrement dit, c'est un film qui est très beau et qui permet de réfléchir sur notre manière excessive d'utiliser l'environnement. Par contre, ce film ne semble pas connaître de mesure et montre régulièrement un certain manque de jugement; particulièrement en comparant des choses qui ne se comparent pas ou en associant des réalités ne pouvant si facilement être amalgamées. De plus, le documentaire nous transmet et à plus d'une reprise, des informations qui, pour le mieux, peuvent être considérées comme fallacieuses. En conclusion, tant mieux si ça permet de sensibiliser des gens mais surtout, à ne pas utiliser comme source de référence!

jeudi 25 juin 2009

Le château de Cagliostro: 4,5/10


Hayao Miyazaki est un réalisateur de génie, après tout, c'est lui qui a créé (pour notre plus grand bonheur) un univers contenant de petits joyaux tels que le château ambulant, Princesse Mononoke ou encore le voyage de Chihiro. Ses preuves ne sont donc plus à faire. Malheureusement, même les maîtres doivent passer par une phase d'apprentissage, qui est parfois un peu ingrate. C'est un peu sous cet angle que j'envisage le premier long métrage (1979) de Miyazaki: Le château de Cagliostro.

Le château de Cagliostro est l'histoire de Lupin (descendant, si j'ai bien compris, du célèbre Arsène Lupin). Autrement dit, c'est l'histoire d'un voleur se donnant des buts impossibles mais réussissant à chaque fois ses compliqués larcins. Tout cela, évidemment, devant être fait avec un charme incroyable... Comme vous pouvez le deviner, ce dessin animé se concentre sur la nouvelle lubie de Lupin: un obscure château d'un encore plus mystérieux pays européen.

Rien de si décevant dans l'histoire en tant que telle mais disons les choses clairement: les personnages sont vides et stéréotypés, l'histoire prévisible et peu originale... Peut-être un bon début mais pas de quoi s'émerveiller (ce qui est habituellement la marque de commerce du réalisateur japonais). À conseiller seulement aux mordus des mordus.

dimanche 21 juin 2009

Un nouveau départ pour Jean Pascal


Jean Pascal, un boxeur jeune et talentueux mais qui semblait stagner depuis quelques temps, vient de nous prouver et de manière éclatante, qu'il est capable de performer au plus haut niveau et que le meilleur se trouve encore devant lui.

Oui, c'est un nouveau départ que Jean Pascal vient de s'offrir avec sa victoire de vendredi dernier. En éclipsant le champion WBC des mi-lourds Adrian Diaconu lors de leur duel au Centre Bell, Pascal a prouvé qu'il était capable de mettre toutes les pièces ensembles et ne pas simplement se laisser aller sur la vague de son talent, s'écrasant contre le premier adversaire déterminé à lui répondre coup pour coup.

Non! Tout au contraire, Jean a fait un homme de lui et l'a prouvé à tout le Québec (pour ne pas dire au monde entier) vendredi soir. Il s'est battu contre un champion solide et déterminé et a clairement prouvé qu'il était le meilleur des deux. Son jeu de pieds et sa rapidité (en plus d'une offensive efficace et nourrie) ont sans-équivoque mis dans l'embarras le vaillant boxeur roumain.

Diaconu n'est pas un mauvais boxeur, loin de là mais il n'avait tout simplement pas de réponse face au Jean Pascal qu'il avait devant lui. Aucun doute pour moi qu'il aurait littéralement écrasé le Jean Pascal d'il y a un an mais ce boxeur là n'est plus le même qu'aujourd'hui.

Jean Pascal a donné, avec cette importante victoire par décision unanime, un deuxième souffle plus que nécessaire à sa carrière et peut maintenant aspirer à devenir un athlète reconnu sur l'ensemble du globe et pas seulement dans notre petite province.

De plus, il faut noter que Jean a aussi beaucoup amélioré un élément, cette fois en dehors du ring, qui faisait grand mal à sa carrière: son arrogance. En effet, il a été un parfait gentilhomme après le combat et c'est une preuve de confiance en soit que tous sauront apprécier. Pascal est devenu un homme devant nos yeux et c'est tant mieux, il aurait été bien dommage de le voir stagner dans son adolescence plus longtemps.

Bravo à Jean Pascal, le nouveau monarque WBC des mi-lourds et mention honorable à Adrian Diaconu, qui devra lui aussi se redécouvrir s'il espère un jour venger sa défaite contre le très doué Pascal.

Le dernier hiver: 4/10


Le dernier hiver, un genre de thriller à sauce environnementale, est un drôle de mix entre un film d'horreur typique (vous savez, ceux dans lesquels un groupe d'individus isolés est témoin de situations paranormales et se fait finalement attaqué par une horde de monstre venant tout droit des abysses...) et le film se penchant sur la valeur sociale de l'heure (de ces films qui essayent de combattre pour une cause populaire de l'heure, ex. les méfaits de la drogue, les maux créés par le racisme ou encore les dangers causés par la pollution...).

Tout ça pour dire que, peu importe le but d'origine de ce film et malgré le léger intérêt créé sur le dos des questions sur le réchauffement climatique, le résultat reste vraiment plutôt mauvais. En fait, le tout aurait pu être plutôt réussit mais on ne peut que constater que le tout fut complètement bâclé et que la fin est sans intérêt. Tout de même, un thriller digne de ce nom est sensé apporté une fin nous surprenant... Non?

vendredi 12 juin 2009

2ième anniversaire!


Mon blog a aujourd'hui (avec quelques jours de retard) deux ans et même si je suis moins actif récemment, laissez-moi vous dire que j'ai bien l'intention de continuer vers une autre solide année! Pour mon bon plaisir et je l'espère bien, le vôtre aussi...

mardi 9 juin 2009

Rocky IV: 3/10


La série Rocky, bien que ne représentant pas un joyau du cinéma moderne, peut tout de même être considéré comme une belle création, nous donnant un regard qui, loin d'être bête, nous permet de mieux comprendre la réalité d'une certaine population et même d'une époque précise. Rocky c'est, en plus d'un excellent portrait du monde de la boxe, une image percutante de la réalité de la vie d'une classe sociale pauvre et peu instruite.

Bon, tout ça c'est vrai mais surtout si on s'en tient au premier film et peut-être aussi au sixième mais soyons clair, ça n'est pas vrai du tout lorsqu'on pense au quatrième. Je ne m'attarderai pas longtemps mais dirai la simple vérité: Rocky 4 est un navet, une propagande de bas étage, bourré de mauvais acteurs et d'un mauvais goût terrible. Si je ne donne pas une plus mauvaise note que l'actuel 3 sur 10, c'est bien simplement parce qu'une partie de mon rêve d'enfance vit encore avec moi...

A snake of june: 5/10


A snake of June, un film de Shinya Tsukamoto, est un thriller érotique d'un style on ne peut plus troublant et tordu. Choquant à l'occasion, j'avoue avoir été plutôt étonné par cette bizarre production mais après tout, étant donné le réalisateur du film et la culture insulaire nipponne, peut-être n'y a-t-il rien de spécial dans cette création. Après tout, les japonais nous paraissent (du moins à moi) comme étant parfois plus qu'un peu tordus; que cela soit avec leurs dessins animés érotico-pornographiques, leurs distributeurs de sous-vêtement féminins utilisés ou encore leurs fantasmes de jeunes écolières (je n'invente aucun de ces trois éléments), tout concorde pour nous les rendre exceptionnellement différents. Je le reprécise encore une fois: ce film ne fait pas exception.

A snake of June est l'histoire d'un couple esseulé, coincé et n'arrivant pas à se communiquer leurs besoins. Le mari compulse complètement à propos du nettoyage de leur maison, alors que la femme est complètement frustrée sexuellement, n'arrive pas à sortir de sa bulle et semble moyennement gratifiée par sont travail comme conseillère/gestion anti-suicide. Leur petit train-train est cependant réduit en pièce lorsqu'un des patients de la dame, se met en tête que c'est elle qui a plutôt besoin d'aide, créant une incroyable (et complètement tordue) machination afin de la faire sortir de son placard mental.

Bon côtés: aspect visuel bien travaillé, ambiance réussie (surtout le thème de l'eau, qui est très récurrent) et côté choquant poussé à souhait. Le tout nous fait penser à un cauchemar érotique plutôt épeurant.
Mauvais côtés: histoire prévisible, fantaisie parfois un peu réductrice et juvénile (bien que toujours aussi tordue) et jeu d'acteur peu satisfaisant (en fait, c'est peut-être seulement qu'on leur en demande trop peu).
Au total, ça en fait donc un résultat plutôt moyen, troublant et violent mais tout de même assez intéressant. Enfin, pas de quoi se taper toutes les réalisations de Tsukamoto.

lundi 8 juin 2009

Injustice contre David Chen


L'actualité est faite d'une somme de faits divers. La plupart sans grand intérêt (du moins pour moi), puisqu'ils ne sont que ça: des faits divers. Autrement dit, ils ne sont habituellement que des événements épars, sans grande signification et ne cherchant qu'à créer une émotion passagère chez le lecteur (ou l'auditeur, enfin disons le consommateur) de cette dîte nouvelle... Pas vrai, encore un meurtre, mon dieu que notre monde est devenu dangereux, ça doit être à cause des ***** (à remplacer par le terme raciste de votre choix). Ou encore: disparition d'un autre adolescent, le monde est tellement méchant au secondaire, les jeunes ont vraiment perdu le nord (genre de discours qui était déjà présent dans la bible, faut croire que c'est un trait commun de l'humanité de penser que la nouvelle génération est toujours pire)...

On pourrait faire une liste, qui déroulerait certainement à l'infini, de tels faits divers sensationnalistes et inutiles. Il y a cependant certains faits divers qui nous semblent plus importants que d'autres, saisissants notre imagination et semblant avoir une grande importance parce que représentative d'un grand malaise (ou autre problème) dans notre société. Le cas de David Chen est l'un de ceux-là. En voici l'essentiel.

David Chen est un sino-canadien vivant et travaillant à Toronto, où il possède un commerce dans le quartier chinois. Il est, dans l'ensemble, un bon citoyen et entrepreneur parmi tant d'autres. Le problème de Monsieur Chen et c'est pour ça que je parle de son cas aujourd'hui, c'est que son commerce est constamment la proie des voleurs de tout acabit. Il s'est d'ailleurs plaint, à ce sujet, plus d'une dizaine de fois à la police. Malheureusement pour lui, aucune action ne fut prise par les autorités et monsieur Chen continua à se faire dévaliser.

Voilà donc pourquoi le 23 mai, alors qu'un voleur essayait de voler à l'étalage pour la deuxième fois de la journée, monsieur Chen le poursuivit et réussit finalement à l'immobiliser, de manière à le remettre par la suite aux autorités.

C'est là que le bât blesse: au lieu de simplement arrêter le voleur, les autorités décidèrent aussi d'accuser monsieur Chen d'assaut, de kidnapping et autres accusations farfelues. Lui donnant ainsi en fait, des accusations beaucoup plus sérieuses que celles auxquelles le voleur aura à faire face.

Personnellement, je suis outré que notre système de justice soit défaillant à ce point! Qui devrait être protégé? Le criminel ou la victime? Je comprends bien qu'un citoyen n'a pas le droit de se faire justice par lui-même mais dans cette situation, monsieur Chen avait demandé que la police intervienne à plusieurs reprises mais sans que quelque mesure que ce soit ne soit prise. Que pouvait-il faire d'autre que d'intervenir directement? Préfererait-on laisser directement les voleurs vider les magasins sans que qui que se soit ne puisse intervenir? Aussi bien immédiatement fermer les portes de tout commerce...

Il est évident que monsieur Chen avait le droit de défendre sa propriété contre ce voleur et si un code de loi, en Ontario ou plus largement au Canada, dit le contraire et bien il doit alors être amendé afin de permettre à la justice de trancher du bon bord. Voilà pourquoi je vous encourage vivement à aller sur ce site, vous y trouverez des vidéos des faits, une description détaillée de la situation ainsi qu'une pétition à la défense de David Chen. Signez la pétition, c'est une bonne cause et facile à trancher: ou bien la police fait son travail, ou bien la police laisse la population s'assurer de sa propre protection mais la police ne peut pas blâmer la population de se défendre si les autorités n'ont pas, en premier lieu, pris leurs responsabilités afin d'assurer l'ordre public.
 
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