mercredi 30 avril 2008

Ça chauffe pour le Canadien


Ouin, ouin, ouin... Comme ça le Canadien de Montréal commence à être sous pression. Après la défaite de ce soir (défaite de 4-2 pour le CH), la série contre Philadelphie est maintenant de trois victoires pour les Fliers, contre une seule pour le Canadien. Ce qui veut dire qu'au moindre écart, le Canadien se retrouve en vacance (forcée).

Les supporters des Habs commencent à stresser, ça se sent. Leurs chéris, qu'ils espéraient tant voir finir avec la Coupe Stanley (délusion maintenant habituelle), sont au bord du gouffre.

Voyons cependant les bons côtés, si le Canadien perd:
- le Québec pourra recommencer à respirer (inspirez... expirez... Hum, ça fait du bien...)
- on pourra enfin parler d'autre chose (genre les défis auxquels on fait face dans notre vie personnelle ou nationale, vous savez, ce genre d'enjeux superflus comparé au hockey...)
- on nous laissera tranquille avec tous les maudits drapeaux du CH accrochés à toutes les voitures (bizarre, je ne connaissais pas cette nationalité. Je suis tellement naïf, je pensais qu'on pouvait être québécois du Québec ou Canadien du Canada, pas Canadien de la nation Habitants Montréal... )
- et finalement, on se rendra compte que tout ça n'a aucune importance. Réveillez, c'est juste un sport! C'est bien quand ça passe mais dans le fond, c'est juste des gars qui se passent une poque...

Mais ne parlons pas trop vite, il reste encore une défaite pour que les Canadiens disparaissent pour quelques mois. Encourageons-les, on les sait capable de nous donner une dernière mauvaise partie! Go Habs! Go!

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Arthur, t'es vraiment cruel.

Faut voir le bon côté des choses avec l'engouement pour les CH.
Ça unit. Je suis sûre qu'à SimCity, ta population est plus heureuse si t'installes un arena. Lol.
Tu me diras que la fraternité-partisans-finis c'est seulement pour une période limitée.
So what?
Pendant ce temps, les gens se réunissent, se tapent sur les cuisses, se parlent alors qu'avant rien ne les unissait ensemble.

L'énergie que ça génère est ma-la-de. À Montréal, c'est... eh... indescriptible. Ca ne se limite pas aux tee-shirt/drapeaux/casquettes/tatoos, c'est la véritable folie! Tout le monde entre en communion. Bon, oublie les connards du centre-ville, anyway, sur Crescent, c'est comme ça hiver comme été.
'Coute!,
- Le p'tit chinois du dépanneur qui s'est toujours foutu du hockey, ben les séries, ça l'intéresse pis y'é tout emballé quand les Habs gagnent!
- Les femmes écoutent le hockey, esti, c'pour dire comment c'est rendu débile! Ça parle mise en échecs et powerplay (pourri en séries!) dans la rue, dans le bus, à l'épicerie, au lit...!
- Une petite vieille de mon centre de vieux trippe ben raide en regardant le ptit Price (Carbo, t'es en nomination pour le meilleur entraineur, remets-le donc sur la glace!).
- Nathalie Petrowski a écrit une chronique sur les Habs maudit bout-d'baton!
- McGuire est rendu LA vedette de CKAC.
- Les blondes chialent plus contre les maudits mardi molson ex, y'écoutent la game avec leurs amoureux!

Faque sénile ou pas, femmes et kids, tout le monde est rivé sur le disque. Pour une fois que ça arrive, qu'on s'engueule pas pour des partis et des idéaux, on peut-tu la vivre la fièvre? On peut-tu être con-contents? On peut-tu être fefans, comme dirait Rejean Tremblay! Ça met de la vie avant que l'été arrive!

GO HABS GO, bottez-leur les fesses aux BB (biron&briere!) Fuck le golf!

Naima, ben emballée :))

Bonus Beats a dit…

Les mouches à foin de Flyers vont se faire planter en 7. That's the Grand Design! Montr.éal entier bat à ce rythme je sui sûr que les touristes remarquent. Jusqu'aux pompiers qui avaient décoré leurs casernes mais ya le maire Tremblay qui prend pas pour le Canadien alors il a fait repeindre les casernes et file la facture au syndicat des pompiers, ce qui lance une nouvelle scintillante saga municipale montréalaise!

Tu n'es pas rivé à ton écran à la coupe du monde de soccer, sale nobiliau?
GO HABS GO!

Anonyme a dit…

Ce qui était écrit sur les casernes?

"la ville est hockey"

C'est peut-être vrai mais c'est laid.
J'me demande si c'est pauv'ti qui n'a pas le droit aux lunchs qui a été mandaté pour écrire ça (les unes ces temps-ci de la Presse nous informent que god, les casernes, c'est commes les sectes, y'a toujours des moutons noirs qui n'ont pas de lunchs pis qu'y s'font pitcher des roches. Les brebis de Moise n'ont pas fait de calendrier par exemple, dommage.)

Nai.

Arthur a dit…

Oui Naïma, c'est vrai que je suis cruel. La réalité est cruelle!

Aïe! Là j'ai l'impression que je risque de manger une volée, bien content d'être à distance.

En tout cas, ce que je voulais vraiment dire, c'est que je suis très heureux pour les gens qui y prennent plaisir. Il y a plusieurs sports que j'aime moi-même et il est vrai que ça peut vraiment créer des euphories difficiles à créer autrement (ex.: gagner une guerre). Je suis donc bien content que ça profite à tous et que ça serve à l'intégration de tous ceux qui ne se sentent pas membre du groupe "société québécoise".

Mon problème se trouve plutôt sur la pauvreté de notre société pour que le seul élément rassembleur soit une équipe de pousseux de poques, qui, en passant, en ont rien à cirer du Québec ou des fans (les joueurs d'aujourd'hui n'étant ni plus, ni moins, que des mercenaires modernes (on est loin de Maurice Richard)).

Est-ce que la fierté de notre nation, de notre patrie, de notre langue, de notre religion, de notre culture, de notre ville, de notre famille, etc. est devenu tellement faible que la seule chose qui nous permet encore de nous rejoindre est l'événement le plus insignifiant et ayant le moins d'effet sur notre vie commune?

De plus, de voir les excès auquels ça a mené (toujours en se rappellant à quel point ça n'a aucune importance), on dirait que c'est devenu normal de tout casser à cause que quelques barbus ont poussés un disque dans un filet.

Je terminerai donc en disant: amusons-nous bien et profitons de ce type d'événement sportif. Cependant, rappellons-nous aussi que ça n'est qu'un jeu et, encore plus, qu'il doit y avoir un méchant malaise de société (de fierté, d'identité ou tout simplement d'objectifs communs) pour qu'il n'y ait que ça qui nous rassemble.

Arthur a dit…

En passant, merci pour ton intervention Naïma, j'apprécie que tu ais pris le temps de t'exprimer sur le sujet. Pis Gab, ben... Dans les dents pour ton "grand design"! Hé! Hé!

 
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