lundi 14 avril 2008

Pas encore lui!


Comme un Hannibal des temps modernes, se lançant encore une fois à l'attaque de l'Italie. Que dis-je? Tel le monstre de Frankenstein, se montrant intuable et ressortant continuellement de sa tombe, il est de retour... Qui? BERLUSCONI! AAAAAAHHHHHHH (cri de peur)! Pas encore lui!

Et oui, pour la énième fois Silvio semblerait se diriger vers le pouvoir suprême d'Italie, la présidence du Conseil italien lui semblant assurée. On pensait s'être débarrassé de ce débris démagogue en 2006 mais le voilà ressortit de sa tombe et plus frais (merci madame fontaine de jouvence, A.K.A.chirurgie plastique)que jamais.

Je ne repartirai pas dans la rédaction de la liste des défauts de notre ami Silvio. Du moins faut-il tristement lui reconnaître sa constance et jusqu'à un certain point, d'avoir permis à son pays d'expérimenter une certaine stabilité (phénomène rare en terre transalpine). Malheureusement, grâce à ses quelques qualités et surtout malgré ses kyrielles de défauts, Berlusconi l'infâme risque de s'imposer comme étant la figure politique la plus importante de l'Italie, post deuxième guerre mondiale.

Qui s'en fout? Après tout les italiens l'ont bien élu. Vrai mais c'est justement là que les italiens sont en train de sceller leur avenir. Berlusconi au pouvoir n'a rien amener (sinon la stabilité) à l'Italie. Ses tentatives en relations internationales ont été grotesques, ses politiques fiscales ont endettées l'Italie pour les décades avenir et son monopole des médias a créé un dangereux précédent pour la démocratie italienne. Le réélire maintenant ne ferait que rouvrir la porte à l'irresponsabilité suintant de cet individu.

Évidemment la première responsable est l'Italie elle même, ils l'ont élu (reste à confirmer mais tout semble l'indiquer) et ont ainsi fait un choix populiste. Combien de temps cela prendra-t-il pour que les italiens se rendent compte que ceci n'est ni une partie de soccer et encore moins un concours de popularité télévisé. Des changements devront être fait bientôt par la population de ce beau pays car sinon leur statu (déjà chancelant) de puissance économique et membre du G7 deviendra bientôt une farce ridicule.

2 commentaires:

Aïer a dit…

Ses adversaires se sont écrasé, la Ligue du Nord est à ses pieds... le Caïman est arrivé.

La figure politique la plus importante de l'Italie d'après-guerre... ça me rappelle l'homme politique le plus important d'Italie pendant la guerre.

Arthur a dit…

Hé!Hé! Le caïman, bien dit! Oui, je dois avouer que la comparaison n'est pas mauvaise. Le comparer avec « Le Duce » n'est pas non-plus très déplacé, Berlusconi n'est pas aussi extrême mais est tout de même démagogue, populiste et est appuyé par un parti raciste... Il me semble que ça n'est pas très positif pour l'Italie d'être caractérisé par de tels hommes politiques.
Bien content d'avoir lu ton intervention.

 
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