La Maison sur l'océan est un drame réalisé par leu peu connu Irwin Winkler. Fort en réflexion sociale ce film se veut une critique du mode de vie Nord-Américain et de l’insensibilité patente causée par le détachement venant avec notre système de production capitaliste. Insensibilité, qui selon le réalisateur, en vient même a attaquer l’unité de base de toute société : la famille.
L’histoire met en scène un homme ne faisant plus parti du système, ayant refusé de fonctionner par ses règles, qui apprend être à un pas de la mort. Voulant agir de manière ultimement significative sur l’environnement qui l’entoure, il décide de construire la maison qu’il a toujours planifiée de faire, se rapprochant ainsi de sa famille depuis longtemps émotionnellement perdue.
Précisons que dès le début, ce film choque par ses relents de déjà-vu : fortes effluves de
Beauté Américaine, stéréotypes de la jeunesse perdue ainsi que de la famille sans-valeur au menu. Même le choix musical est prévisible et fait parti de l’image « super-ado » qu’Hayden Christensen essaie de cristallisée.
Cependant, si le début du film ne paie pas de mine, le développement de l’histoire est particulièrement intéressant. Le raffinement se fait a plusieurs niveaux : les personnages deviennent plus profonds, les relations humaines plus réalistes (avec quelques petits éclairs de géni), la morale sociale devenant plus aiguisée et c’est ainsi que, au fur et a mesure du déroulement, l’évolution du film semble suivre celle du fils, évoluant plus mature et moins stéréotypé. Le tout fait particulièrement preuve de sensibilité pour ce qui s’agit de la relation entre le personnage principale, le père et son fils ou avec son ex-femme. Tout ca pour dire que ca ne marquera pas l’histoire mais que ca vaut clairement la peine d’être vu.
2 commentaires:
ok gang, 6.5/10, ruez-vous, ce film a passé le cap du 5 de l'échelle billette!!
Au fait, côté cinoche, "bienvenue chez les ch'tis", c'est tombé dans tes oreilles ou pas?
nanie-nana
He! He! Bon, c'est vrai qu'il m'arrive d'etre un peu trop "critique".
Pour ce quie est des "ch'tis" j'ai entendu des commentaires positifs mais je n'ai pas encore pu gouter, disons que ca n'est exactement le genre de film qui plait en Alberta... A mon retour au Quebec, parcontre...
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