mardi 12 juin 2007

Vous (Printemps 07)

Que peuvent les multiples futilités de ma vie,
Lorsqu’on les compare avec l’infinité,
De tout ce que tu as osé me donner,
Générosité envers laquelle j’ai failli.

Peut-être me serais-je ressaisi,
Il m’est bien parfois arrivé,
Lors de quelques réveils inopinés,
De me rendre compte de ma lie,

Voir que je vie ce que j’exècre et haïs,
Rouge de honte de si facilement m’accepter,
De ne jamais avoir voulu osé t’aimer,
Te mériter avant que tout ne soit fini,

Que tout ce que tu as et suis été ne soit qu’oubli,
L’intégral étant continuellement repoussé,
Divaguer sur un triste bout de papier,
Jusqu’au bout des futilités de ma vie.

Pourtant j’entends une douce rumeur qui m’appuie,
Mais je n’oserais même Vous nommer,
Comment reconnaître ses milles identités,
Seul en moi et sans vous je suis transit.
Arthur Billette

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