Progressant par avancées hésitantes,
Le corps trébuchant de désarroi par endroits,
Ne sachant si c’est l’envie ou la peur qui me hante,
À genoux finalement je l’aperçois,
Mer de vagues écumantes,
Remontants le long des parois,
D’escaliers montagneux, insondable charpente,
Murs après murs s’écrasants comme avec joie,
Le ciel vie tout autant la tourmente,
Nuages tournoyants et sonnants le glas,
Le souffle de la terrible absente,
Qui sans nous atteindre nous tiens aux abois,
Pourtant, bien ancré, comme mon aimante,
Ce temple de pierre, notre foi,
Hautes enceintes accessibles mais omniprésentes,
Sérénité que nul goutte ou prise ne peut mettre en croix.
Arthur Billette
Liberté, congé et bantidisme
Il y a 9 ans
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