Nous avons encore pu voir hier, lors des élections fédérales partielles dans trois circonscriptions québécoises, pourquoi le chef du parti Libéral, Stéphane Dion, n'amènera jamais ce parti au pouvoir. Pour ceux qui n'ont pas suivi, trois circonscriptions étaient en jeu. Il était facile de prévoir que ces territoires seraient divisés entre le Bloc, les Conservateurs et les Libéraux mais l'histoire aura finalement décidée de différer: Outremont, château fort libéral, est passé au main du NPD.
Cette défaite est grave pour le parti Libéral et surtout pour monsieur Dion. Celui qui espère devenir le futur premier ministre du Canada a reçu toute une gifle. Comment croit-il pouvoir aller en élection générale anticipée s'il n'arrive même pas à gagner les circonscriptions de Montréal (qui sont normalement acquises aux libéraux). Est-il besoin de préciser que le parti Libéral ne peut gagner le pouvoir sans le Québec? Car ce n'est pas l'Ouest qui risque de les appuyer... Évidemment il y a toujours l'histoire des commandites et cela prendra du temps avant que les libéraux ne se défasse de cette sordide réputation mais c'est justement là que le chef de parti joue un rôle crucial. Il se doit, au travers d'actions et de présences médiatiques judicieuses, d'ajuster l'image du parti face au défi présent. C'est justement là que Dion montre son incompétence (en la matière), il n'a pas et n'a jamais eu, de charisme. Je dirais même plus, il a un côté franchement antipathique. Son tournant vert n'était pas une mauvaise idée (en fait, avouons qu'il est plutôt intelligent) mais il n'aura pas réussi à nous faire oublier les bêtises qu'il a fait avec la question de la clarté référendaire (possibilité de partition du Québec...). Sans compter qu'il ne nous a toujours pas fait oublier que nous ne l'aimons pas! Aïe! Pour que quelqu'un comme moi, qui se retrouve plutôt dans la vision de société proposée par les libéraux, ne puisse même pas envisager de voter pour leur chef, c'est qu'il y a un problème grave!
1 commentaire:
Qui aime Stéphane Dion, qui l'a aimé, qui l'aimera? Homoncule...
'nyway c'était le temps de s'élire Michael Ignatieff voici peu de temps et les libéraux ont choisi de s'élire ce mec adoré des québécois, seraient-ils surpris que le Québec ne se mette pas subitement à l'aimer? La fée Dion et sa baguette, nez dans la bouette çà rime tabarouette
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