jeudi 5 juin 2008

Renvoyer Lucifer? (deuxieme partie)


Il y a de ca quelques semaines, j'avais émis l'idée, un peu saugrenue, qu'une des personnifications de Lucifer risquait littéralement de se faire jeter à la porte de son emploi. Cette personnification de Lucifer était nulle autre que Robert Mugabe et l'emploi qu'il risquait de perdre était la Présidence du Zimbabwe. Voici donc quelques nouvelles sur le sujet et bien malheureusement, notre petit Lucifer ne semble pas du tout intéressé par la possibilité d'être au chômage. Robert est en train de ruer dans les brancards, semblant oublier qu'il ne peut éternellement repousser l'inévitable. Incroyable ce que l'appétit du pouvoir peut amener à faire, non?

Donc les nouvelles de l'heure:
Robert Mugabe travaille sur plusieurs niveaux différents. Une de ses méthodes préférées est d'intimider l'opposition et il semble bien le faire avant le deuxième tour des élections présidentielles. Lors des quelques derniers jours, le chef de l'opposition (et probable gagnant du premier tour des élections présidentielle s'il n'y avait pas eu de magouille) Morgan Tsvangirai a été amené deux fois en prison. Une intimidation évidemment tout à fait inacceptable pour tout pays se disant démocratique.

Le chef de l'opposition ne fut cependant pas le seul à expérimenter les geôles du Zimbabwe, les ambassadeurs de la Grande-Bretagne ayant eux aussi été détenus. De plus, l'ambassadeur des Etats-Unis a été menace par des policiers. On sent donc que Mugabe est sous-pression et qu'il essaye de s'en prendre à tous ces ennemis potentiels. Il se refuse à être pousse hors du pouvoir et fait bien comprendre aux différents pays occidentaux qu'il n'abandonnera jamais, peux importe ce qu'ils en pensent.

Le cynisme de Lucifer n'a maintenant plus de limite. Car aujourd'hui même, Mugabe a décidé de renvoyer toute l'aide humanitaire hors du pays. Les humanitaires sont des témoins gênants et il veut être certain de n'avoir personne dans les pattes pour son futur et très certain vol électoral. Le problème est évident: le Zimbabwe est maintenant une terre de désolation qui ne survit que difficilement grâce a l'aide internationale. Faire partir les humanitaires, c'est couper les vivres du pays, la famine risque malheureusement de s'installer très rapidement.

Conclusion, Lucifer est prêt à faire mourir son pays plutôt que d'abdiquer le pouvoir. C'est une très triste situation et je ne sais trop comment on peut garder espoir avec un fou pareil au poste de contrôle d'une nation. Il serait vraiment temps que l'Afrique arrête sa complaisance face à ce bourreau génocidaire de sa propre nation. L'Afrique doit le dénoncer haut et fort, il n'est plus le héros de l'indépendance mais seulement un Lucifer traque et prêt a tout pour continuer de semer la destruction.

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