Ouin... Il commençait à être temps! Enfin Hillary Clinton abandonne la course et laisse le champ libre à Barack Obama. En effet, ca n'était pas trop tôt. Madame Clinton s'est vraiment rendue jusqu'au bout.
Tout avait pourtant bien commencée pour elle: elle semblait avoir la meilleur machine, être la mieux entourée, avoir une grande expérience de la position, etc. Mais l'inconnu Obama réussit très rapidement à se faire connaitre et à s'imposer dans la course. Depuis, le tout n'a fait que stagne. L'on connaissait déjà l'issu de la course depuis un bout de temps. Clinton avait moins de vote populaire, moins gagne d'états et finalement, les super délégués du parti ne penchait pas non-plus en sa faveur. A ce point, on aurait pu s'attendre a ce que n'importe quel candidat abandonne mais non, pas Hillary. Elle préféra continuer, s'obstinant dans une voie qui était presque certainement bouchée et cela au dépend de son parti. Car pendant que McCain pouvait bénéficier d'un parti uni et commencer sa campagne présidentielle, les démocrates restaient toujours bloqués et de jours en jour, de plus en plus divisés. La ou ses chances de victoires semblaient de plus en plus nulles, la rancœur entre clans democrates s'épanouissait.
L'idée n'est pas que Clinton ait dut abandonner des que la tendance commençait à ne plus être de son bord mais plutôt qu'il est toujours recommandable de savoir laisser la place quand on n'a mathématiquement plus de chance de l'emporter. C'est se qu'on appel être "bon perdant". Hillary n'a pas été une bonne perdante, elle s'est obstinée, au point de diminuer les chances de son parti de l'emporter et finalement a attendue qu'absolument toutes les chances soient épuisées pour s'avouer défaite. Elle s'est montrée tenace mais encore plus, obstinée et têtue. Elle aurait pu sortir de cette course beaucoup plus fière si elle n'avait pas attendue que le système et le parti lui tordent le bras pour la faire abandonner.
Hillary Clinton aurait été une bonne candidate à la présidence et, tout Canadien que je suis, je l'aurais appuyée avec joie. Le peuple Américain prit sa décision, décidant d'en choisir un autre, elle aussi prit sa décision, refusant d'accepter les règles de bienséance venant avec ce type de compétition. En conséquence, se fut sa réputation qui en prit le plus gros coup. Nous verrons maintenant ce que l'avenir lui réserve: la Vice-présidence, qui sait...
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