vendredi 27 mars 2009

La ferme des animaux: les dangers de l'idéalisme


La ferme des animaux, de George Orwell, est un de ces classiques qu'il ne faut pas manquer. Cette fable, utilisant les animaux d'une ferme comme acteurs de sa satyre, est une virulente critique des immanquables conséquences d'une révolution: autrement dit, une chronique fictive du passage de l'idéal à la réalité.

La scène de cette "révolution", est une ferme sur laquelle les animaux sont particulièrement maltraités, ce qui les amène, après moult hésitation et réflection, à se révolter contre le fermier. À partir de ce moment, les animaux deviendront maître de la ferme, se créant des règles, un code de conduite, etc. Tout cela afin d'atteindre le but louable de liberté ainsi que d'égalité entre eux. Comment cela pourrait-il mal tourner? Cette fable nous en donne tristement l'explication. Comme l'âne Benjamin aurait lui-même pu le dire: craignez les idéalistes, ils n'envisagent jamais les pleines conséquences de leurs actions.

Je ne donnerai pas plus de détail sur ce court livre, la majorité d'entre vous l'ayant peut-être déjà lu. Quoi d'autre? Le style n'est pas du tout lourd, le tout très instructif mais et je me dois de le préciser, ce type de critique sociale, utilisant la fable comme mode de transmission d'information, est vraiment représentative de l'époque à laquelle est fut écrite; le tout devenant un peu répétitif lorsqu'on en lit en série... Autrement dit, ne lisez pas La ferme des animaux juste après vous être tapé Lord of the flies. Enfin, ne vous laissez pas trop inquiété par cette petite remarque, lisez le, c'est bon et pour tout le monde.

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