dimanche 26 avril 2009

L'étranger


Comme vous pouvez vous en douter, j'essaye de continuer mon rattrapage sur toutes les oeuvres qui, semblerait-il, sont essentielles pour la formation personnelle de tout individu. L'étranger de Camus semblait donc être une suite logique dans cette voie. Et... Je dois dire que malgré le nihilisme très marquant de l'oeuvre (ce qui a habituellement tendance à profondément m'irriter), j'ai beaucoup apprécié ce court mais marquant roman.

En fait, ce qui m'a le plus marqué dans ce roman est son extrême simplicité. Je ne parle évidemment pas ici de la "simplicité" du sujet, car la réflexion faite sur la justice, le bien et le mal, la relativité des buts de l'existence, ainsi que sur la socialisation des individus, représente une somme ne pouvant certainement pas être considérée comme simplette. En fait, lorsque je parle de simplicité, je parle plutôt de la forme utilisée pour le livre; l'écriture est simple, les phrases courtes, les définitions efficaces (sans chercher à être grandiloquentes) et le tout, relativement court. Autrement dit, j'ai l'impression d'avoir découvert en Camus, une version francophone d'un Hemingway. Traitement simple et accessible de questions on ne peut plus profondes... Je tiens cependant à me répéter afin de préciser que ma comparaison entre Camus et Hemingway ne se veut pas comme voulant faire le lien entre les idées respectives des deux auteurs (qui ne pourraient être plus opposées) mais plutôt simplement au style efficace des ces deux auteurs.

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