jeudi 16 avril 2009

Ce qu'il faut pour vivre: 7,5/10


Ce qu'il faut pour vivre, un très bon film de Benoît Pilon, est un excellent exemple du potentiel, au niveau des films d'auteurs, que le Québec possède. Histoire touchante et intelligente, celle-ci nous fait découvrir un monde et encore plus, un autre réalisateur québécois plein de talent.

Ce film est le récit touchant d'un inuit malade et tuberculeux qui, durant les années 50, doit quitter la terre de Baffin et se rendre jusqu'à Québec afin d'y être traité. Séparé de sa famille et du monde qu'il connaît et comprend, cette cure forcée sera une difficile aventure pour le pauvre homme.

Quels sont les points forts du film? Premièrement l'excellent jeu d'acteur présent dans le film et tout particulièrement de Natar Ungalaaq (le héros du film). La jeune Éveline Gélinas est aussi assez convaincante dans son rôle d'infirmière dévouée mais qui a du chien. Par contre, Vincent-Guillaume Otis (Aka: Babine) devrait faire attention au type de rôle qu'il prend à l'avenir, il n'est pas mauvais mais risque de devenir un Babine pour l'éternité s'il continue de faire toujours les mêmes rôles, particulièrement en début de carrière.

Autre point fort du film, la présentation visuelle, par exemple pour les grands espaces, est vraiment très belle et dégage beaucoup. Finalement, que cela soit dans la tournure de l'histoire, la subtilité des émotions humaines que la caméra réussit à capturer ou encore dans l'analyse sociale faite, ce film est un succès complet. Essayez le (il passe encore au cinéma), vous verrez qu'ils ont réussit un très bon film et tout cela en jetant les stéréotypes par la fenêtre!

4 commentaires:

Madame P. a dit…

J'approuve cette critique :)

Arthur a dit…

Ah ben ça! On le prend quand ça passe! ;0P

Anonyme a dit…

Wow. Je reviens tout juste d'aller le voir au cinéma. Les petites madames se mouchaient big time dans la salle. Pas parce que c'était triste mais que c'était touchant et vrai. Comme toi, j'ai adoré le visuel mais le son aussi. C'était...mmm... feutré on dirait. Peut-être est-ce l'effet du dispensaire et des soeurs? Bref, je m'y sentais bercée.

Mais quel contraste quand on ressort de ce film! Le grand complexe Odéon et toutes les consommations offertes m'a foutu les jetons. Le réel n'avait plus rien de réel. Étrange feeling.

Naima (qui a une envie d'aller pecher cet été!)

Arthur a dit…

Envie d'aller pêcher? Et pourquoi pas la chasse au touk-touk?

 
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