vendredi 20 février 2009

Game Quest


On ne sait jamais à quoi s'attendre lorsqu'on se met à lire le premier livre d'un écrivain. D'autant plus quand cet écrivain est un ami, ce qui a toujours la possibilité de compromettre l'indépendance d'interprétation, en plus de créer bien des malaises si on n'aime pas trop le dit bouquin... Je peux toute fois vous confirmer que toutes ces menues préoccupations ont volées par la fenêtre dès les premières pages du livre dont je vais vous parler aujourd'hui. Game Quest, un très bon roman écrit par le talentueux Leopold McGinnis, nous transporte dans le monde, beaucoup plus intéressant que prévu, des fabriquants de jeux vidéos.

Plus précisément, Game Quest nous raconte l'histoire de "Madre", une compagnie californienne de jeu vidéo, de ses propriétaires, de leur famille et de leurs employés. C'est donc un livre qui, d'un côté (mais sans y mettre toute l'importance), touche le sujet de l'émergence de l'industrie des jeux vidéos lors des années 90. Cependant, cette histoire est avant tout l'histoire de relations filiales et amicales des gens entourant Madre. Finalement, ce livre représente aussi une critique virulente du capitalisme mondialisateur des années actuelles. Le but n'étant pas de dénoncer le travail d'entrepreneur mais plutôt celui de financiers gérant la vie des gens comme celles de micro-personnages en modèles réduits.

Ce livre est non-seulement intéressant et très actuel mais est, de plus, très bien écrit et très accrocheur. Les personnages sont vivants, les situations variées et l'humour toujours très à point. De plus, l'auteur arrive à nous faire vivre l'histoire au travers de différents moyens très originaux; passant parfois de la narration "divine" typique, à un mode "tchat", à une narration personnalisée à chaque personnage, à des séquences jeux vidéos, à des lettres, à des entrevues journalistiques, etc. Autrement dit, la présentation est extrêmement diverse et cela rend le livre d'autant plus facile d'accès, l'empêchant de tomber dans la redondance.

Voilà pourquoi vous vous devez de lire ce livre (si vous arrivez à mettre la main dessus). Précisons tout de même qu'il n'a pas encore été traduit en français, il faudra donc se débrouiller plutôt bien avec la langue de Shakespear afin d'en apprécier le contenu.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Dommage qu'il ne se soit pas fait traduire ! Ça semblait super intéressant ! ''Agace !'' :P

Arthur a dit…

Il ne suffit que d'apprendre l'anglais; trois fois rien, vraiment (et ensuite l'espagnol, l'arabe, le russe et le chinois. Ah! Ça n'en finira donc jamais!)...

 
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