lundi 31 décembre 2007

Revue de l'année: Politique Canada/Québec

Voilà, mon premier Jour de l'An est passé à la barre de ce blog. En espérant que j'ai suffisamment de volonté afin de continuer jusqu'à l'an prochain et que des gens ai toujours de l'intérêt à me lire. Donc, ceci est ma première revue de l'année et la question est? Que s'est-il passé de marquant au Canada et au Québec au cours de l'année venant de passée? Je commencerai donc par le Canada en général avant de passer au cas particulier du Québec.

-Canada:
Le Canada fut principalement, en 2007, l'arène de combat de deux hommes ou peut-être devrais-je plutôt dire, d'un homme cherchant à pleinement émerger et d'un autre essayant désespérément de ne pas disparaître mort-né. Le premier homme est Stephen Harper et le second Stéphane Dion.

Stephen Harper, fut très actif en 2007 et cela malgré sa situation comme chef d'un parti minoritaire. Si ses choix ne firent pas toujours consensus, il réussit toute fois à satisfaire la plupart de la population canadienne (d'où les bonnes cotes de popularité). Ses grands coups furent la reconnaissance de la nation québécoise, ainsi que le règlement partiel du déséquilibre fiscal. Tout cela en réchauffant nos relations avec les américains, mettant de l'avant notre légitimité sur le passage maritime du Nord Ouest et en gardant des finances publiques étincelantes. Son erreur principale fut évidemment le manque d'action de son gouvernement à propos de l'environnement ainsi que la situation précaire de la guerre en Afghanistan.

De l'autre côté l'opposant principal, Stéphane Dion, eut un excellent début d'année, en arrivant à devenir chef du parti Libéral du canada mais semble depuis coincer sur la pente descendante: en un an seulement, il en est déjà à son énième "nouveau départ"...

Reconnaissance spéciale à Brian Mulroney, pour son scandale ainsi qu'à Duceppe pour une année où il aura manqué la chefferie au Parti Québécois. Finalement, est-ce que quelqu'un sait ce que fait Jack Layton? Ce n,est pas qu'il a été particulièrement absent mais...

D'un autre côté, au niveau provincial, le premier ministre de Terre-Neuve et Labrador, Dany Williams, fut certainement l'homme politique ayant le plus fait parler de lui à l'extérieur d'Ottawa. Son style abrasif fit la une sur des sujets tel le déséquilibre fiscal, il en profita pour traiter Harper de traître et de vendu. Un autre sujet qui lui donna beaucoup de visibilité fut les contrats pétroliers de sa province, qu'il négocia avec férocité mais avec succès. Williams est devenu, en 2007, un incontournable de la politique des maritimes mais il le fit avec moult populisme et démagogie. Espérons que ses grandes avancées ne seront pas toutes perdues par son ego trop massif.

-Québec:
Le premier gros événement politique de la province fut, sans aucun doute, l'élection du printemps. Le choc fut massif: Boisclair s'écrasa et le PQ tomba rapidement en pleine guerre civile. Dumont avança à pleine vitesse, l'élection fut son moment de gloire tant attendu. Le reste de l'année fut toute fois plus décevante, son parti se montrant tout à fait novice aux us et coutumes de l'Assemblée Nationale. Finalement, notre premier ministre, l'éternel claudiquant Charest est encore une fois sur le respirateur artificiel mais, et c'est tout le secret de son subtil art politique, semble plutôt bien s'en tirer. voilà Charest: pas fort mais pas mort!

Une qui n'eut pas cette chance fut la mairesse Andrée Boucher, la très aimé mairesse (avouons le, surtout depuis qu'elle est morte), sera regrettée pour ses talents de gestionnaires mais tout autant pour sa personnalité peu banale.

Dans la veine "Capitale Nationale", les élections municipales furent l'élément marquant de la fin de l'année. Régis Labaume réussissant un incroyable retour en force et littéralement voler le poste qui semblait pourtant assuré à Ann Bourget.

Finalement, je ne peux pas parler de l'année politique québécoise sans mentionner le sujet de l'année: accommodements raisonnables et la commission Bouchard-Taylor. Je n'en dirai pas plus sur le sujet, je crois qu'on commence tous à en connaître assez sur ce registre.

Voilà, l'année politique au Canada est terminée, espérons que la prochaine sera aussi riche en développement inattendues et percutants.

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