Je crois que je ne le répéterai jamais assez, maudites féministes! Sérieusement, je ne veux pas partir un débat d'ensemble, bien que ça en vaudrait la peine mais je n'en ai pas le temps, ni l'envie. Je me contenterai de répéter: maudites féministes!
Qu'est-ce qui me pousse dans cet excès de rage? Simplement la dernière déclaration de Lise Payette, qu'elle a cru bon de nous communiquer, dans à un article du Devoir:
Une minutes de silence, s'il vous plaît. Dans cet article, en résumant un peu, elle fait part de son incrédulité horrifiée face au meurtre d'une jeune fille musulmane, en Ontario, par un père aux habitudes et valeurs préhistoriques. La réaction de madame Payette est évidemment tout à fait justifiée et je ne connais pas beaucoup de gens qui justifieront l'infanticide. Mon problème est plutôt dans les liens tout à fait douteux que madame Payette fait dans cet article. Cette manière dont la vieille garde féministe a de toujours placer son idéologie sacrée, peu importe la situation et quel que soit la réalité du contexte, en avant de tout autre problème social.
Voilà exactement le lien que madame Payette à fait: dans cet article, elle est tout naturellement passée du meurtre de la jeune fille, au fait que la commission Bouchard/Taylor n'est pas dirigée par les bonnes personnes (pas par des femmes) et que ces deux illustres dirigeants sont sexistes! Quoi? Oui, vous m'avez bien lu, c'est en effet ce que la mégère Payette a déclarée. On voit très bien le lien, n'est-ce pas? Un peu comme de déclarer que 1+1=3, quoi de plus évident? Bon soyons sérieux, de un, on peut tout de suite dénoter un manque de constance incroyable dans le propos de notre féministe préférée: quel est le lien entre le meurtre ignoble de la jeune ontarienne et les "possibles" défauts de messieurs Bouchard et Taylor? Ça commence mal!
L'incohérence est une chose mais l'accusation qu'elle fait est encore pire. Elle attaque la légitimité de la commission, sur les accommodements raisonnables, parce qu'il n'y a que deux commissaires (hommes) et pas de femme... Pourrait-on aussi faire remarquer, à la sorcière Payette, qu'il n'y a pas non-plus de noir, d'arabe ou d'homosexuel (enfin, pas que je sache)... Et alors? J'en suis désolé mais on ne peut pas avoir 52 personnes qui dirigeraient en même temps la commission. On a choisi ces deux individus parce qu'ils sont extrêmement compétents et c'est tout! Charles Taylor est, peut-être, le plus grand intellectuel au Canada, c'est vrai qu'on aurait du le mettre de côté... N'est-ce pas madame Payette? Peut-être que les paillettes n'aiment pas l'idée d'avoir des gens compétents en contrôle (un peu facile, je l'avoue)...
Deuxièmement, cette féministe sexiste a aussi cru bon de préciser que, selon son impression et son intuition légendaire, les deux dirigeants de la commission sont sexistes. Elle dit:
Pourquoi ai-je si souvent l'impression que les commissaires écoutaient avec plus d'attention les maires que les mères? (voulant dire par là, que l'on ne laissait la place qu'aux gens de pouvoir, ce qui dans le jargon de cette sexiste représente le patriarcat, alors qu'on n'écoute jamais les gens qui ont les réponses... traduction: les femmes.)
Voilà, je me propose donc de répondre à cette triste question posée par madame Payette. Réponse: parce que c'est votre mission divine madame Payette, vous êtes là pour vous imaginer que... que les femmes se font martyrisées, dans toute situation, peu importe le sujet... parce que... c'est votre raison de vivre! Sérieusement, qu'est-ce que c'est que cette blague. Moi, quand j'ai écouté la commission Bouchard-Taylor, j'ai au contraire été surpris de voir à quel point les commissaires semblaient à l'écoute de chaque personne, peu importe son propos. De quel droit peut-elle les accuser de ne pas avoir écouté les femmes? Qu'en sait-elle? Ça n'est ni-plus ni-moins que de la défamation. Précisons aussi qu'à la fin de l'article, elle en profite pour attaquer l'ADQ et Stephen Harper, comme étant des gens dangereux pour la condition de la femme... Hein! Mais oui, on parle ici d'une folle qui arrive à se faire publier dans le journal! Est-ce qu'elle aurait mélangé ses croyances politiques avec ses croyances féministes? On l'a toujours connu péquiste mais là tout de même! Ça n'est pas comme si Mario Dumont exigeait des femmes qu'elle reste au foyer. Qu'il ne soit pas un fervent féministe, ça semble évident mais d'affirmer que la présence de celui-ci remet les acquis féminin en question: C'est...de...la...fo...lie!
Je crois que vous pouvez maintenant être en état de juger de l'équilibre mental de madame Payette. Évidemment, je sais très bien que ça n'est pas un cas de folie pure et simple mais plutôt le problème premier des "maudites féministes"!
Pour une femme comme madame Payette, il n'y a qu'un problème, qu'une seule cause valable et c'est le sexisme des hommes envers les femmes: pour elle c'était le centre de la terre il y a 30 ans, ça l'est encore aujourd'hui et ça le sera aussi pour les trente prochaines années (si elle vie toujours). Elle restera aveugle au changement de génération, au fait que les jeunes d'aujourd'hui ne vivent plus dans le monde ségrégée entre le sexes des années 50 et 60. Elle me ferait certainement remarquer que les femmes souffrent toujours aujourd'hui et je lui répondrai que notre monde, dans son ensemble, souffre toujours aujourd'hui. Les hommes, femmes, blancs, noirs, hétéros, homos, intelligents, bêtes, etc. Tout le monde souffre et c'est notre mission, comme société civilisée, de nous assurer que les gens aient accès à une vie décente. On ne peut pas continuer de diviser notre société en des millionièmes de particularités car, à la fin, il n'y aura plus de société, seulement des individus se battant afin d'avoir l'avantage sur leurs voisins. Si des femmes se font abusées, il faut les aider, pas parce qu'elles sont des femmes mais à cause qu'elles sont des membres à part entière de notre société. On ne peut pas continuer de voir nos problèmes uniquement sous l'oeil de groupes à vocation particulière, parce que si c'est le cas, il ne restera que le chaos. Exemple simple: Combien de commissaires devrait-on nommer afin de faire plaisir aux communautaristes et particularistes de tout acabit?
En montrant qu'elle est incapable de simplement reconnaître les grandes qualifications des messieurs Bouchard et Taylor, elle nous montre qu'elle n'est ni plus, ni moins, qu'une fanatique religieuse. Le féminisme est sa religion et elle mourra avec! Voilà pourquoi je le répète: maudites féministes!
P.S. Précisons que les "Maudites féministes", dont je parle dans cet éditorial, ne représentent pas toutes les femmes ayant cherché à faire cesser la discrimination contre leur sexe mais seulement celles qui ont mélangé le problème social et le culte de la cause.
P.P.S. De plus, qu'est-ce qu'elle a pu nuire avec ses téléromans de merde! Est-ce que quelqu'un avait vraiment BESOIN d'écouter
Marilyn ou
Les machos (tiens, ce thème semble récurant). Mais bon, je digresse de mon point. Revenons en à l'essentiel: Maudites féministes!