vendredi 15 mai 2009

Un été sans point ni coup sûr: 5/10


Un été sans point ni coup sûr est une histoire de baseball, de famille et de société qui change. Cette comédie dramatique (à sauce sentimentale) de Francis Leclerc est une ode à une époque révolue; les années 60 et l'émergence des conséquences sociales de la révolution tranquille.

L'histoire du film tourne autour de trois thèmes principaux: le baseball, la famille et les changements sociaux amenés par la révolution tranquille. Tous ces thèmes sont traités au travers de l'histoire d'un jeune garçon, de son amour grandissant pour le baseball, des défis auxquels font faces ses parents dans leur relation de couple. C'est aussi évidemment l'histoire du Québec de "l'après noirceur", vivant non sans friction les grands changements de l'époque. Cependant et avant tout, c'est une histoire de jeunes voulant jouer au baseball mais n'ayant pas le niveau voulu afin d'intégrer l'équipe du quartier: "les aristocrates".

Quoi dire de plus à propos de ce film? Pas grand chose sinon que sans être bien méchant, il passe tout de même à côté de la "track". Par là, je veux dire que bien qu'aillant un sujet intéressant, le résultat ne tient pas la route. Par exemple, le jeu d'acteur est franchement mauvais (sauf pour Patrice Robitaille), le texte manque complètement de naturel et certaines scènes sont incongrues face au fil général de l'histoire, le tout semblant parfois se contenter de faire une rétrospective de l'époque, perdant en chemin complètement le fil de la trame narrative.

N'exagérons rien, le film se suit bien et n'est pas mauvais, certaines blagues et commentaires sociaux réussissant à faire mouche. Par contre, il est clair qu'à force de faire des clins d'oeil aux "baby boomers", le film prend parfois un aspect de diapositive qui ne le sert pas bien. Autrement dit, film divertissant mais qui se limite un peu trop à un rôle de carte postale pour génération nostalgique...

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