Le scaphandre et le papillon est un beau et touchant petit succès de Julian Schnabel. Cette production franco-américaine, mettant en scène le souvent très bon Mathieu Amalric, la petite québécoise Marie-Josée Croze et l'icône incontournable qu'est Max Von Sydow, nous projette dans une situation vécue, où un terrible détour de la vie oblige à remettre en question les fondements éthiques et moraux qui nous permettent de tenir à la vie humaine.
Cette histoire est celle de Jean-Do, ancien éditeur du magazine
Elle, qui, suite à une attaque, perd complètement le contrôle de son corps. Gardant toute sa lucidité mentale mais devenant littéralement une âme coincée dans une prison de chaire. Expérience terrible l'obligeant à se remettre fortement en question (comme personne vivante) mais aussi à réévaluer toutes les expériences et les relations qu'il avait autrefois pu avoir dans sa vie "sans contrainte" antérieure à son attaque.
C'est donc un film au rythme lent mais perspicace et définitivement touchant. Il est toute fois bon de préciser que celui-ci n'en fait pas trop et ne cherche jamais à nous retourner émotionnellement. Le but n'étant pas de choquer mais plutôt de décrire une situation et de montrer l'expérience puissante de cette personne.
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