Hayao Miyazaki est un réalisateur de génie, après tout, c'est lui qui a créé (pour notre plus grand bonheur) un univers contenant de petits joyaux tels que
le château ambulant,
Princesse Mononoke ou encore
le voyage de Chihiro. Ses preuves ne sont donc plus à faire. Malheureusement, même les maîtres doivent passer par une phase d'apprentissage, qui est parfois un peu ingrate. C'est un peu sous cet angle que j'envisage le premier long métrage (1979) de Miyazaki:
Le château de Cagliostro.
Le château de Cagliostro est l'histoire de Lupin (descendant, si j'ai bien compris, du célèbre Arsène Lupin). Autrement dit, c'est l'histoire d'un voleur se donnant des buts impossibles mais réussissant à chaque fois ses compliqués larcins. Tout cela, évidemment, devant être fait avec un charme incroyable... Comme vous pouvez le deviner, ce dessin animé se concentre sur la nouvelle lubie de Lupin: un obscure château d'un encore plus mystérieux pays européen.
Rien de si décevant dans l'histoire en tant que telle mais disons les choses clairement: les personnages sont vides et stéréotypés, l'histoire prévisible et peu originale... Peut-être un bon début mais pas de quoi s'émerveiller (ce qui est habituellement la marque de commerce du réalisateur japonais). À conseiller seulement aux mordus des mordus.
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