Lars Von Trier, réalisateur de renom, a une fois déclaré: "un film doit être comme un cailloux dans un soulier"... Cette citation nous permet d'expliquer un tas de choses face à la production cinématographique de Lars et entre autre le fait qu'avant tout, ce génie souhaite autant nous nuire que nous étonner dans sa évolution artistique. En ce sens, le film Epidemic est le parfais exemple de ce qu'un jeune Von Trier veut nous faire vivre au travers de l'expérience cinématographique.
Epidemic est une histoire double; d'un côté celle d'écrivains imaginant une fiction racontant une épidémie et de l'autre, l'histoire de fiction en tant que telle, les deux facettes finissant éventuellement par se rejoindre. Réflection intéressante sur la création artistique et sur les conséquences auto-induites, ce film est certainement un premier dans son genre.
Par contre, lourd, oui, très lourd est ce film. Car si un jeune Von Trier nous émerveille par son intelligence, il faut tout de même dire qu'il ne l'utilise pas toujours de manière adéquate; le coup de génie flirtant parfois avec la gaminerie bien adolescente... Enfin, je crois que dans le contexte de la création artistique, ce film vaut amplement la peine d'être écouté. Par contre, pour ce qui est de l'auditeur moyen, je ne suis pas sûr que cette création soit tout à fait pertinente.
2 commentaires:
Un caillou dans un soulier?
Hum... faudra que tu m'expliques à quel point ça veut dire un tas de trucs parce que moi, un caillou dans ma chaussure, ça ne me fait pas penser ni évoluer, ça me fait juste... mal.
C'est justement ça l'idée; losque Von Trier compare ses films à des cailloux dans un soulier, c'est un moyen d'imager le rôle qu'ils jouent. Ces films ne sont pas là pour plaire mais pour critiquer et surtout pour nous faire réagir; nous mettre dans une situation où il nous est impossible de ne pas en prendre compte (comme un caillou dans un soulier). Précisons qu'il force parfois un peu sur la dose.
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