dimanche 29 juin 2008

Lucifer: Fin


Voila! C'est fait! La blague morbide a atteint son zénith, Mugabe a été "solennellement" réélu au poste de Président du Zimbabwe. Bravo monsieur Mugabe, on est très content pour vous. 85% des voix, ca c'est une belle victoire et puis qui se fou qu'il n'y avait même pas d'opposant dans le deuxième tour des élections? C'est pas comme si c'était facile de gagner une élection lorsqu’on n’a pas de candidat d'opposition... C'est vrai, quand on y pense Mugabe vient de gagner une grande guerre électorale. Pas une guerre contre une simple opposition politique mais bien une guerre contre la population de son pays. Bravo encore une fois mon cher Robert! Continue comme ca et tu finiras par obtenir la victoire finale. Avec le SIDA qui touche 30% de la population du pays, la famine qui s'aggrave, l'économie qui tombe en morceau et l'inflation qui va bientôt atteindre le million de pourcent, le Zimbabwe pourra bientot être rayé de la carte. Oui, vraiment bravo a vous Monsieur le Président Mugabe. Avec un peu de chance vous serez, d'ici la fin de ce nouveau mandat, le seul survivant de la nation. L'eternel vainqueur de ce grand jeu que semble etre la survie des êtres humains africains venant du Zimbabwe...

MERDE!!! Mais qu'est-ce que ca va prendre pour que l'Afrique se réveille! Qu'est-ce que l'Afrique du Sud attend? Ca n'est plus le temps de négocier; le vieil homme est fou et n'est plus qu'un misanthrope génocidaire. Et dire qu'il a encore le culot de demander à l'opposition de venir négocier... Négocier... Pendaison ou chaise électrique? SIDA ou torture? Si vous aviez encore un doute, j'espère que celui-ci est depuis disparu: s'il existe une parfaite représentation de Lucifer, c'est au Zimbabwe qu'elle se trouve.

samedi 28 juin 2008

L'Événement: 2,5/10


Le dernier film de M. Night Shiamalan est loin d'être un succès. Par le dernier, je veux évidemment dire le dernier en date mais aussi possiblement le "dernier" que fera Night Shiamalan (ou du moins le dernier dont on entendra parler)... Si j'ose faire cette prédiction, c'est que non-seulement Shiamalan n'a pas été brillant dans ses derniers films (par exemple Lady Water) mais qu'il met vraiment les derniers clous dans son cercueil avec sa plus récente production.

L'Événement est un autre de ces films catastrophes (qui ne me sont habituellement pas antipathiques). C'est donc un thriller qui démontre une fois de plus la paranoïa que le monde occidental semble avoir a propos de la chute de la civilisation... Cette fois-ci, l'Apocalypse débute a nul autre que New-York (surprise!) et prend la forme d'une incompréhensible et gigantesque vague de suicide. Terrifiant mais malheureusement, le cote crédible de l'histoire ne dure que très peu de temps.

Très rapidement, ce film se transforme en un genre de mélange de thriller et de comédie très mal ajusté. On ne sait trop quand avoir peur ou quand rire, le tout devenant d'un loufoque pénible. C'est vraiment à croire que Shiamalan, qui est âpres tout un bon réalisateur, l'a fait exprès. Voulait-il volontairement faire une production de niveau D simplement pour briser l'ancienne image qu'il avait et ainsi mettre toute pression de cote? Ou a-t-il vraiment perdu le contrôle de son esprit créatif? Enfin, d'une manière ou d'une autre c'est préoccupant. Serait-il un autre de ces jeunes réalisateurs à ce brûler avant même la quarantaine? Nous le verrons bien, comme nous verrons rapidement aussi si une maison de production acceptera de tourner ses futurs projets.

mercredi 25 juin 2008

Debut des chroniques "Religions et sectes"


Juste pour vous annoncer que je vais commencer à faire des chroniques sur les religions et sectes. D'accord... Tout le monde garde son calme, je ne compte pas faire la pastorale sur ce blog. Mon but est plutôt de jeter un coup d'œil sur une partie de ce groupe hétéroclite que sont les religions et sectes modernes. J'essaierai de ne pas simplement résumer quelques informations générales facilement accessibles sur l'internet mais plutôt de vous présenter le résultat des visites de lieu de culte ou des rencontres avec des croyants en particulier. Rien de trop profond mais qui permettra d'avoir un petit regard sur des groupes que l'on connait un peu moins. Ce sera donc d'essayer de faire ressortir des impressions, des faits marquants, etc. J'espère pouvoir commencer ces chroniques bientôt, j'ai en tête de vous parler des bahaï, de la scientologie et qui sait, peut-être aussi des mormons...

lundi 23 juin 2008

Les Sentiers de la perdition: 6,5/10


Sam Mendes, un réalisateur plutôt talentueux (Jarhead, American Beauty) s'essaye cette fois dans la fresque historique. Dans Road to Perdition il essaye de présenter une histoire de gangster, tout en mettant l'accent sur le mode de vie de l'Amérique des années 30.

Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire, qui n'est déjà pas si originale mais passerai directement aux points forts (et faibles) du film. Premièrement, la sélection des acteurs est impressionnante : avec Jude Law, Paul Newman et Tom Hanks, le film se positionne déjà bien. Pas que leur jeu soit stellaire dans cette production mais ils font tout de même suffisamment bien le travail afin d’ajouter a la crédibilité du film.

Maintenant pour ce qui est des défauts du film : on a premièrement l’impression que ce film est destiné, avant même d’avoir été apprécié par le spectateur, à devenir un grand film… Ce qui est particulièrement irritant puisque ca sent définitivement l’arrogance en fond-de-teint. De plus, l’histoire est quand même drôlement prévisible. Rien de quoi nous surprendre…

Au total, ca reste un bon film, un bon divertissement et un bon jeu d’acteur mais ne vous attendez pas a plus.

L'Immigration en Alberta


L'immigration, en Alberta, est un puissant phénomène qui a eu des conséquences importantes sur la société de la province, je toucherai donc cette question en quelques points afin de vous dresser le meilleur portrait possible.

Premièrement, quelle est la situation de l'immigration en Alberta comparée a celle du Québec? Au Québec, selon le recensement de 2006 de Statistique Canada, l'immigration représente 12% de la population, particulièrement concentrée à Montréal. Pour la ville de Québec, par exemple, ca n'est que 4% de la population qu'y est issue de l'immigration. En Alberta c'est plus près de 16% et a Edmonton plus près de 20%. Si on peut tout de suite remarquer une différence au niveau de la comparaison entre province, elle ne semble pourtant pas si grande. Cette statistique est cependant fallacieuse, car ces statistiques ne comptent que les immigrants de l'extérieur... Avec l'immigration interne, les statistiques changent complètement. En fait, en nombre d'immigrant total (de l'étranger ou d'autres provinces) l'Alberta reçoit 80,000 immigrants par année, alors que le Québec en reçoit entre 40 et 45,000. Finalement, étant donné que le Québec a une population deux fois plus élevée que celle de l'Alberta, cela veut dire que l'Alberta reçoit 4 fois plus d'immigrants, par habitant, que le Québec. Nous ne parlons pas ici d'un simple flot mais littéralement d'un torrent. Difficilement égalable à la grandeur de la planète.

De plus cette immigration est assez différente de celle connue au Québec. Elle est très peu européenne et ne provient pas vraiment d'Afrique. Elle est en fait plutôt spécifique à l'Extrême-Orient et a l'Asie du Sud (sans compter l'immigration interne canadienne). Ce sont donc les Chinois et les Indiens qui se partagent le gros du gâteau de l'immigration. On voit leurs institutions partout: restaurants, temples, églises, magasins de toutes sortes et encore mieux, on les voit partout ou on ne croirait les voir. Par exemple, qui voit-on habituellement travailler dans un restaurant mexicain? Vous dites des... Mexicains! Faux! Des Chinois, que des Chinois. Vous pouvez donc imaginer la vague d'immigration venant de Chine si même les latinos se vont voler la représentativité même de leur nourriture nationale...

Une autre chose que j'ai bien aime découvrir en Alberta est l'idée de responsabilité morale liée a l'immigration. Je m’explique : l’autre jour, j’assistais a une présentation, dans mon milieu de travail, sur l’apport des travailleurs de la sante issus de l’immigration. Rien de bien nouveau la dedans, on parle de faire une place aux immigrants professionnels de la santé depuis déjà bien longtemps et cela partout en occident. La différence, qui m’a été ici présentée, est que le problème n’est pas de leur faire une place, ce qui est déjà le cas en Alberta mais plutôt de la responsabilité morale envers la pouponnière… Hein? Pourquoi est-ce que je parle de pouponnière? Parce qu’il a bien fallu que quelqu’un forme ces médecins et ces infirmières… En effet, les spécialistes de l’immigration et de l’intégration des immigrants professionnels de la sante amenaient l’idée que l’Alberta devrait payer un dédommagement pour les pays et/ou les écoles exportatrices. Dans ce cadre d’idée, l’immigrant devient une marchandise qu’un pays vend à un autre… Pas banal quand même!


Tout cela ne me semblait cependant pas très clair. Pourquoi l’Alberta devrait-elle donc payer un autre pays ou institution pour le choix libre qu’un individu a fait en émigrant au Canada? La réponse donnée venait en deux étapes : premièrement que la province avait une responsabilité morale envers le pays d’origine puisque souvent celui-ci était habituellement plus pauvre, ayant des besoins de sante plus grands et manquait lui-même grandement de médecin. Concrètement, est-il moral de prendre un médecin Africain alors que son pays d’origine vit une crise de sante hors de proportion avec celle vécue en occident (voir la carte ci-dessous)? L’argument n’est pas mauvais mais je me demandais si c’était la raison principale.




C’est alors que vint la deuxième raison: si tu veux pouvoir récolter à nouveau, il te faut semer régulièrement… Quoi? Comme vous aurez pu le remarquer, je ne parle pas directement d’agriculture mais bien de sous-traitance des professionnels de la santé. Ces immigrants ont une telle importance pour l’Alberta, que la province ne pense pas seulement a la manière de les attirer maintenant, mais aussi de la meilleur manière de les attirer dans le futur. Chose impossible si la source se tarît. La province veut donc payer les universités ayant formés leurs immigrants de la sante afin de s’assurer que ceux-ci continueront d’avoir les moyens de former et d’ensuite leur exporter ces produits exotiques et si importants… Ni plus, ni moins qu’un plan de sous-traitance, sur le long terme, de la formation des professionnels du système de santé Albertain.

Il reste que je trouvais bizarre que l’on décide de dépenser cet argent à l’extérieur plutôt qu’a l’interne. Ne pourrait-on dépenser cet argent ici afin de produire des médecins locaux? Du même coup laissant tranquille les médecins de l’Afrique ou de l’Asie du Sud? La réponse fut la aussi on ne peut plus claire: former un médecin au Canada coute une fortune, la sous-traitance revient bien moins cher… Le choix de prendre le médecin étranger et par la suite redonner afin que la prochaine génération éclose coule donc de source… Cependant, on peut tout de même se poser des questions sur la logique de la chose. Si on doit payer pour les professionnels du système de santé, sous l’argument qu’ils ont une valeur très grande pour le pays d’origine et que l’on veut pouvoir continuer à les recevoir, alors devra-t-on payer pour chaque immigrant débarquant au Canada. Apres tout, les travailleurs de la santé ne sont pas les seuls à avoir une valeur. Chaque immigrant représentant une mine de savoirs et de connaissances… Se devra-t-on alors de payer en fonction de l’emploi? De l’âge? Ou encore en fonction de l’éducation? C’est non –seulement très compliqué mais ca devient en plus très ressemblant à un marché aux esclaves… Enfin, quelque soit le point de vue, ca reste très particulier.

Pensez-y bien, est-ce que ca pourrait exister ailleurs? Est-ce que ca pourrait exister dans un endroit où les gens ne valorisent pas autant l’immigration? Dans un endroit qui ne serait pas aussi mercantile? Est-ce que ca pourrait exister en un endroit où l’on ne reçoit pas autant d’immigration? Je ne le crois pas et c’est ce qui représente une des plus grandes particularités que j’ai pu déceler en Alberta.

mercredi 18 juin 2008

Le Comte de Monte-Cristo


Un bon vieux classique ne tombe jamais en désuétude et je crois bien pouvoir, sans inquiétude aucune, identifier le Comte de Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas, comme étant un grand classique. Bon, une fois que cet élément est déterminé, qui a-t-il de plus à dire sur le sujet? Que puis-je rajouter, qui n'ait été dit, sur le sujet? La réponse est évidemment: rien du tout. Mais ca ne m'empêchera évidemment pas de faire un ou deux petits commentaires sur le sujet.

Premièrement, ce livre vaut la peine d'être lu car il représente les valeurs d'une autre époque: la foi, le courage guerrier, la loyauté, oh oui, la loyauté poussée à l’extrême. Evidemment bien d'autres valeurs sont véhiculées dans ce livre et plusieurs sinon la plupart peuvent toujours être décelées dans la fabrique sociale de notre société moderne. Par contre, elles ne sont ni aussi prédominantes, ni autant promues qu'elles peuvent le sembler être dans ce livre. Le Comte de Monte-Cristo devient donc un texte rafraichissant, qui nous montre une époque ou du moins l'image qu'elle se voulait d'elle même. Tout cela sans repasser par le filtre, souvent erroné, de la réinterprétation moderne. Le "politiquement correcte" pouvait déjà exister a l'époque mais au moins il avait l'avantage de ne pas être le même qu'aujourd'hui, d'où l'impression de fraicheur.

Un autre point fort de ce livre, outre l'incroyable intrigue principale, la force des personnages ainsi que les multiples sous-intrigues passionnantes, est le coté purement amoral du personnage principal. En un certain sens, on peut y reconnaitre un certain parallèle avec Crime et Chatiment de Dostoïevski. Pas que ces personnages se ressemblent tant mais plutôt qu'on les suit durant le récit, on les voit agir mais sans jamais prendre position par rapport a leurs actions. L'idée vaut la peine puisque cela nous amène à être forcé dans une situation ou nos valeurs nous pousseraient normalement à porter un jugement, ou encore plus régulièrement suivre le jugement porté par l'auteur. C'est donc une grande liberté que l'auteur donne au lecteur et le résultat en est saisissant. Pour ceux qui n'ont pas encore lu ce livre, allez-y, l'expérience vaut la peine.

mardi 17 juin 2008

Aeon Flux: 4/10


Que dire sur ce film? C'est un énième film de science fiction dans lequel des rebelles valeureux affrontent un système dictatorial fascisant. C'est donc un autre film d'action ou l'intérêt principal est de voir une beauté fatale mettre a mort des hordes d'hommes peu dégourdis. En gros ca ressemble à ca, Charlize Theron filmée sous toutes ses coutures...

Avouons tout de même que le film possède certaines forces à part les mensurations avantageuses de Theron. L'action est fluide et la plupart des images sont esthétiques. Même qu'une partie de l'intrigue laisse suffisamment planer le doute pour créer un intérêt. Cependant le tout retombe dramatiquement lorsque le film se rapproche de la fin. C'est donc difficilement plus qu'un divertissement passage. A regarder lorsqu’on n’a rien de mieux a faire.

lundi 16 juin 2008

Chavez: verrait-il enfin clair?


Il ne faut jamais perdre espoir, nous dit-on, car parfois même un aveugle peut retrouver la vue (citation venant de nulle-part). C'est en effet ce qui semble arriver avec un des mes sujets préférés, le Président Hugo Chavez. Que me vaut cette excitation ? La réponse est qu’Hugo Chavez semble avoir retrouvé un peu de bon sang et s’est décidé à faire quelques petits efforts afin de redevenir un voisin fréquentable.

De puis un bon bout de temps et pour différentes raisons, Chavez était devenu un paria régional. Cependant, la dernière année fut particulièrement difficile pour lui. Le petit bout d’aura de démocratie l’entourant disparaissant lorsque ses rapports avec les FARC de Colombie furent mis à jours. Chavez fut saluer pour vouloir, en apparences sauver Ingrid Betancourt mais toute crédibilité disparut lorsque le gouvernement de la Colombie tomba sur des dossiers prouvant l’implication et l’appui de Chavez envers les FARC. Un appui, précisons-le, tout autant militaire que financier. Les FARC étant une organisation terroriste, les rapports de Chavez devenaient tout à fait inacceptable pour l’ensemble de la région (sinon de la planète). Cette fin de semaine Chavez a donc, heureusement pour son pays, prit la décision la plus rationnelle : il a condamné les FARC pour leur rébellion prolongée et leur a demandées d’abandonner, pour toujours, la lutte armée.

De plus, El Presidente avait récemment proposé une réforme des services d’espionnage du pays. Une réforme qui lui aurait donné toute liberté afin d’espionner sa propre population, contrôler ses opposants politiques et mettre en place le début d’un système similaire a celui présent a Cuba. Là encore, Chavez s’est rétracté et a accepté de faire revoir ces changements par un conseil indépendant.

Ce retour à la réalité, aussi court puisse-t-il être, arrive au bon moment pour Chavez et le Venezuela. L’économie du pays est en train de ralentir, l’inflation est galopante, les investissements étrangers en perdition et tout cela alors que le prix du baril de pétrole explose : conséquence des décisions douteuses du Président lors des dernières années. Espérons que ces quelques échecs lui permettront d’apprendre et de ne pas retomber dans les mêmes bêtises et fanfaronneries. Au lieu de cela, il devrait essayer de finir son mandat avec un nouvel esprit de modération et quitter le pouvoir avant la prochaine élection (12 ans c’est déjà bien!). Bon, je sais que je rêve mais peut-on s’empêcher d’espérer ?

dimanche 8 juin 2008

Le nouveau monde: 8,5/10


Ah! Enfin un film dominant! Oui, je dis bien dominant, car cette fresque du réalisateur Terrence Malick (que je ne connaissais pas avant ce film) est une œuvre d'art en elle-même.

Ce film raconte l'histoire des colons de Jamestown (la première colonie anglaise en Amérique). D'un cote au travers de John Smith (Colin Farrell) mais aussi de celui de Pocahontas (la très inconnue Q'orianka Kilcher). Bon, je sais que des que vous entendez "Pocahontas", vous vous dites que le pauvre Arthur dérape complètement. Mais je vous assure qu'il n'en est rien, ce film vaut le détour, c'est tout!

La force principale du film, sinon un jeu d'acteur adéquat, de superbes images et une ambiance visuelle et sonore incroyable est la sensibilité avec laquelle l'histoire est traitée. Malick ne fait pas que nous raconter une histoire a l'eau de rose, il nous présente des perceptions des modes de vie, des cultures. Si parfois il romance un peu, il n'a pas peur de nous ramener drastiquement à la réalité. De plus, il ne se gêne pas pour montrer différentes visions, pour ensuite présenter des éléments modérateurs. Ca peut sembler un peu bizarre dit comme ca mais le tout s'enchaine très bien, vous verrez. Un autre point important du film est la manière dont il film l'histoire d'amour. Avec beaucoup de simplicité, peu de parole et un paquet de réalisme. Encore mieux, il fait tout cela sans devenir lourd, sachant garder un bon équilibre entre douceur, douleur, action, aventure et tant d'autres éléments.

Finalement et ce point mériterait une section en tant que tel, ce film est a haute teneure spirituelle. Plus qu'une histoire d'amour, plus qu'un conflit entre culture, ce film devient l'histoire d'âmes cherchant à s'accomplir, a devenir, a être ce dont elles se doivent. La quête spirituelle est en effet très présente tout le long du récit. Que cela soit au travers des colons chrétiens que des amérindiens shamanistes. Je vous le dis et le répète, ce film vaut son pesant d'or!

samedi 7 juin 2008

Un An!


Qui l'aurait cru? Oui, ca fait déjà un an que je tiens ce blog. Que peut-on résumer de ce calvaire que je vous ai fait subir? Hum... Disons... Un paquet d'analyse mal ficelé, de très régulières explosions, des critiques, encore plus de critiques et oui, je crois que ca ressemble a ca. Mais bon, ca m'a fait plaisir de le faire et je me dis que s'il y a encore quelqu'un pour venir y jeter un coup d'œil, c'est que ca n'a pas du vous effaroucher tant que ca.

Alors, au plaisir de continuer une autre année a la barre de ce fardeau très plaisant qu'est: Du Monde a la Lettre.

Pour ceux que ca intéresse, voici quelques petites statistiques:
-Nombre d'articles écrits: 263, ce qui en fait à peu près 2 au 3 jours.
-Articles par sujet: 1) Critique de film: 95 (merde, j'ai tout juste rate le 100), ce qui en fait presque 1 au 3 jours.
2) Politique internationale: 62, ce qui en fait un a tout les 6 jours.
3) Actualité: 46 (ce qui est souvent un ramassis d'un peut tout et n'importe quoi).
4) Remarques sociétales: 31, que j'affectionne particulièrement et que je me devrai de continuer à travailler.
5) Politique Canadienne: 29, que j'avais commence en force mais pour lequel j'ai eut une forte perte de régime (SVP, des élections pour me remettre dans le feu de l'action).
6) Boxe: 15, je sais que ca n'intéresse que moi et j'ai fait de grands efforts pour ne pas trop vous emmerder avec ca mais malheureusement pour vous, je ne compte toujours pas abandonner.
7) Tout le reste, les lettres et la musique n'auront pas été très représentés, il faudra que j'avise...

On ne rigole pas avec le Zohan: 4/10


Que de blagues de merde... Mais que de stéréotypes tout a fait tordant! Voila la dualité du dernier film d'Adam Sandler. C'est encore une autre de ces histoires grotesques à la Adam Sandler: un agent du Mossad, décidant de se refaire une vie, décide de quitter Israël au profit des Etats-Unis et cela afin de devenir coiffeur. L'ensemble du film tourne autour de blagues de sexe douteuses, de stéréotypes culturels gras, de malaises profonds et surtout, d'un gros tas de connerie.

Enfin, en y repensant, on ne peut pas dire qu'il y ait tant de dualité puisque l'ensemble du film est vraiment plus mauvais qu'intéressant. Le dernier tiers étant d'ailleurs d'une stupidité et d'une platitude telle que cela tournait littéralement a la torture... Enfin, il faut quand même dire que pour celui (ou celle) recherchant le rire facile, ce film ne peut être considéré comme une totale déception.

Enfin!


Ouin... Il commençait à être temps! Enfin Hillary Clinton abandonne la course et laisse le champ libre à Barack Obama. En effet, ca n'était pas trop tôt. Madame Clinton s'est vraiment rendue jusqu'au bout.

Tout avait pourtant bien commencée pour elle: elle semblait avoir la meilleur machine, être la mieux entourée, avoir une grande expérience de la position, etc. Mais l'inconnu Obama réussit très rapidement à se faire connaitre et à s'imposer dans la course. Depuis, le tout n'a fait que stagne. L'on connaissait déjà l'issu de la course depuis un bout de temps. Clinton avait moins de vote populaire, moins gagne d'états et finalement, les super délégués du parti ne penchait pas non-plus en sa faveur. A ce point, on aurait pu s'attendre a ce que n'importe quel candidat abandonne mais non, pas Hillary. Elle préféra continuer, s'obstinant dans une voie qui était presque certainement bouchée et cela au dépend de son parti. Car pendant que McCain pouvait bénéficier d'un parti uni et commencer sa campagne présidentielle, les démocrates restaient toujours bloqués et de jours en jour, de plus en plus divisés. La ou ses chances de victoires semblaient de plus en plus nulles, la rancœur entre clans democrates s'épanouissait.

L'idée n'est pas que Clinton ait dut abandonner des que la tendance commençait à ne plus être de son bord mais plutôt qu'il est toujours recommandable de savoir laisser la place quand on n'a mathématiquement plus de chance de l'emporter. C'est se qu'on appel être "bon perdant". Hillary n'a pas été une bonne perdante, elle s'est obstinée, au point de diminuer les chances de son parti de l'emporter et finalement a attendue qu'absolument toutes les chances soient épuisées pour s'avouer défaite. Elle s'est montrée tenace mais encore plus, obstinée et têtue. Elle aurait pu sortir de cette course beaucoup plus fière si elle n'avait pas attendue que le système et le parti lui tordent le bras pour la faire abandonner.

Hillary Clinton aurait été une bonne candidate à la présidence et, tout Canadien que je suis, je l'aurais appuyée avec joie. Le peuple Américain prit sa décision, décidant d'en choisir un autre, elle aussi prit sa décision, refusant d'accepter les règles de bienséance venant avec ce type de compétition. En conséquence, se fut sa réputation qui en prit le plus gros coup. Nous verrons maintenant ce que l'avenir lui réserve: la Vice-présidence, qui sait...

jeudi 5 juin 2008

Renvoyer Lucifer? (deuxieme partie)


Il y a de ca quelques semaines, j'avais émis l'idée, un peu saugrenue, qu'une des personnifications de Lucifer risquait littéralement de se faire jeter à la porte de son emploi. Cette personnification de Lucifer était nulle autre que Robert Mugabe et l'emploi qu'il risquait de perdre était la Présidence du Zimbabwe. Voici donc quelques nouvelles sur le sujet et bien malheureusement, notre petit Lucifer ne semble pas du tout intéressé par la possibilité d'être au chômage. Robert est en train de ruer dans les brancards, semblant oublier qu'il ne peut éternellement repousser l'inévitable. Incroyable ce que l'appétit du pouvoir peut amener à faire, non?

Donc les nouvelles de l'heure:
Robert Mugabe travaille sur plusieurs niveaux différents. Une de ses méthodes préférées est d'intimider l'opposition et il semble bien le faire avant le deuxième tour des élections présidentielles. Lors des quelques derniers jours, le chef de l'opposition (et probable gagnant du premier tour des élections présidentielle s'il n'y avait pas eu de magouille) Morgan Tsvangirai a été amené deux fois en prison. Une intimidation évidemment tout à fait inacceptable pour tout pays se disant démocratique.

Le chef de l'opposition ne fut cependant pas le seul à expérimenter les geôles du Zimbabwe, les ambassadeurs de la Grande-Bretagne ayant eux aussi été détenus. De plus, l'ambassadeur des Etats-Unis a été menace par des policiers. On sent donc que Mugabe est sous-pression et qu'il essaye de s'en prendre à tous ces ennemis potentiels. Il se refuse à être pousse hors du pouvoir et fait bien comprendre aux différents pays occidentaux qu'il n'abandonnera jamais, peux importe ce qu'ils en pensent.

Le cynisme de Lucifer n'a maintenant plus de limite. Car aujourd'hui même, Mugabe a décidé de renvoyer toute l'aide humanitaire hors du pays. Les humanitaires sont des témoins gênants et il veut être certain de n'avoir personne dans les pattes pour son futur et très certain vol électoral. Le problème est évident: le Zimbabwe est maintenant une terre de désolation qui ne survit que difficilement grâce a l'aide internationale. Faire partir les humanitaires, c'est couper les vivres du pays, la famine risque malheureusement de s'installer très rapidement.

Conclusion, Lucifer est prêt à faire mourir son pays plutôt que d'abdiquer le pouvoir. C'est une très triste situation et je ne sais trop comment on peut garder espoir avec un fou pareil au poste de contrôle d'une nation. Il serait vraiment temps que l'Afrique arrête sa complaisance face à ce bourreau génocidaire de sa propre nation. L'Afrique doit le dénoncer haut et fort, il n'est plus le héros de l'indépendance mais seulement un Lucifer traque et prêt a tout pour continuer de semer la destruction.

mardi 3 juin 2008

Ichi the Killer: 5/10


Aimez-vous le cinema Japonais? Aimez-vous les sentiments complexes et les personnages attachants et profonds? Oui, alors ne regardez pas ce film! Ichi the Killer est un film difficile a catégoriser, enfin c'est sur que c'est du gore mais sans directement etre un film d'horreur mais sans non-plus être une vraie comédie ou encore un thriller... Disons que pour les besoins de la cause je le classerai dans la categorie "horreur" ou plus clairement, dans la section excessivement degueulasse. Qu'importe, ce qui est important de se souvenir c'est que ce film entre clairement dans la catégorie des "trop": trop de violence, trop de déviance, trop deplace, trop peu d'histoire, trop peu de jeu d'acteur valable, trop de sang, oh oui, beaucoup trop de sang...


En résumant rapidement, on peut dire que c'est l'histoire, plus qu'un peu décousu, du meurtre d'un chef Yakuza et des terribles conséquences s'en suivant. Sans blaguer, ce film "culte" de Takashi Miike recèle plus d'une qualité, entre autre une grande originalité des scènes et une bonne maitrise des images. Cependant il faut plus que de la violence pour faire un produit intéressant. C'est peut-être un problème que j'ai avec le gore en général mais je ne comprends pas l'utilité de la violence pour la violence... Je ne crains pas d'être choque par un film, si ca a une utilité mais lorsqu'il ne semble pas y avoir de but, quel est l'intérêt? Tout cela me donne vraiment l'impression qu'il s'y trouve un plaisir sadique; une passion de la souffrance d'autruie tout juste dissimule sous un verni d'originalite et d'humour... Bien difficile a accepter en encore plus a apprecier.

dimanche 1 juin 2008

Anchorman, The Legend of Ron Burgundy: 4,5/10


Cet autre film, mettant encore une fois en vedette Will Ferell et encore réalisé par Adam McKay (Talladega Nights, The Ballad of Ricky Bobby) est un énième hymne au rire facile et souvent vraiment peu recherché. Si on peut dire que cette production est légèrement supérieur a Talladega Nights, précisons qu'il n'y a vraiment pas de quoi s'exciter. A cette vitesse, Ferrell est vraiment en train de faire les derniers kilomètres de sa carrière. A continuellement jouer le même rôle de débile heureux, il est inévitablement en train de se transformer en caricature vivante.

Il me faut toute fois reconnaitre que certaines des blagues sont bonnes et que le film se permet toutes les fantaisies possibles. Malheureusement, ca n'est pas assez pour permettre à l'ensemble de passer du coté positif. A voir seulement si vous aimez bien Will Ferell.
 
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